Dans le cadre de la lutte contre la maltraitance des enfants, le ministère de la Petite Enfance et de l'Enfance, en partenariat avec l'UNICEF, a élaboré un argumentaire islamique contre ce fléau pernicieux.
Pour une meilleure appropriation de cet argumentaire, des ateliers d'échanges et de partage avec les guides religieux, les prédicateurs et animateurs d'émissions radiophoniques des régions de Saint-Louis, Louga et Matam.
A Saint-Louis, en présence du préfet Serigne Mbaye, des professeurs Djiby Diakhaté et Ousmane Samb, du représentant de la Direction des Droits et de la Protection de l'Enfance (DPDE), Mansour Gaye, les experts de la DPDE ont développé cet argument islamique, rappelant que l'école coranique traditionnelle ne considérait pas la mendicité et la maltraitance comme une recherche de gains pour le maître coranique mais, ces pratiques entraient harmonieusement dans le processus d'éducation pour faire de l'enfant, un homme capable de s'adapter aux situations les plus difficiles parce que physiquement fort et moralement bien armé.
C'est cette raison fondamentale pour laquelle l'enfant a été souvent soumis aux dures épreuves dès son jeune âge pour lui permettre d'affronter grâce à l'endurance acquise et au dépassement de soi de franchir les obstacles qui peuvent se dresser devant lui au cours de sa vie future.
Aujourd'hui, ont-ils poursuivi, de nombreux enseignants coraniques ont tendance à lier injustement l'éducation de l'enfant, son apprentissage coranique à la mendicité et à la maltraitance. Cette perception de l'éducation de l'enfant comporte de graves inconvénients dont les conséquences se traduisent par des privations de toutes sortes de violences physiques, psychologiques et sexuelles ainsi que des négligences dont les effets avilissants ne contribuent pas à créer chez l'enfant, une citoyenneté de qualité.
Or la position de l'islam, telle qu'elle a été décrite dans les pages de cet argumentaire est tout à fait le contraire de ce que l'on observe actuellement dans plusieurs daaras où les quêtes journalières, synonymes de mendicité, constituent l'activité essentielle de ces structures qui devraient forger des âmes fragiles pour leur inculquer les vertus et les règles d'éthique dont ils doivent bénéficier au cours de leur séjour dans les daaras.
Selon les experts de la DPDE, le moment est venu de lutter contre ces pratiques qui nuisent aux enfants et les exposent à de graves dangers afin de les protéger contre toutes confusions et déviations qui vont à l'encontre d'un développement de leur personnalité.
Mbagnick Kharachi Diagne
Pour une meilleure appropriation de cet argumentaire, des ateliers d'échanges et de partage avec les guides religieux, les prédicateurs et animateurs d'émissions radiophoniques des régions de Saint-Louis, Louga et Matam.
A Saint-Louis, en présence du préfet Serigne Mbaye, des professeurs Djiby Diakhaté et Ousmane Samb, du représentant de la Direction des Droits et de la Protection de l'Enfance (DPDE), Mansour Gaye, les experts de la DPDE ont développé cet argument islamique, rappelant que l'école coranique traditionnelle ne considérait pas la mendicité et la maltraitance comme une recherche de gains pour le maître coranique mais, ces pratiques entraient harmonieusement dans le processus d'éducation pour faire de l'enfant, un homme capable de s'adapter aux situations les plus difficiles parce que physiquement fort et moralement bien armé.
C'est cette raison fondamentale pour laquelle l'enfant a été souvent soumis aux dures épreuves dès son jeune âge pour lui permettre d'affronter grâce à l'endurance acquise et au dépassement de soi de franchir les obstacles qui peuvent se dresser devant lui au cours de sa vie future.
Aujourd'hui, ont-ils poursuivi, de nombreux enseignants coraniques ont tendance à lier injustement l'éducation de l'enfant, son apprentissage coranique à la mendicité et à la maltraitance. Cette perception de l'éducation de l'enfant comporte de graves inconvénients dont les conséquences se traduisent par des privations de toutes sortes de violences physiques, psychologiques et sexuelles ainsi que des négligences dont les effets avilissants ne contribuent pas à créer chez l'enfant, une citoyenneté de qualité.
Or la position de l'islam, telle qu'elle a été décrite dans les pages de cet argumentaire est tout à fait le contraire de ce que l'on observe actuellement dans plusieurs daaras où les quêtes journalières, synonymes de mendicité, constituent l'activité essentielle de ces structures qui devraient forger des âmes fragiles pour leur inculquer les vertus et les règles d'éthique dont ils doivent bénéficier au cours de leur séjour dans les daaras.
Selon les experts de la DPDE, le moment est venu de lutter contre ces pratiques qui nuisent aux enfants et les exposent à de graves dangers afin de les protéger contre toutes confusions et déviations qui vont à l'encontre d'un développement de leur personnalité.
Mbagnick Kharachi Diagne