Le gouvernement et le Syndicat autonome de l'enseignement supérieur (SAES) ont signé, lundi à Dakar, 12 sur les 13 articles que compte la Loi-cadre sur les universités.
''A l’issue des travaux, la commission technique paritaire a trouvé des accords sur 12 articles. Seul l’article 3, relatif à la détermination des places disponibles dans les universités a donné lieu à un désaccord entre le gouvernement et le SAES'', indique le procès verbal remis à la presse.
Les amendements du SAES concernent 13 articles sur les 22 que compte la Loi-cadre sur les universités.
Le gouvernement était représenté par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane, sa collègue chargée de la Fonction Publique, Viviane Laure Élisabeth Bampassy, et Mansour Sy.
‘’Cet accord qui compte toutes les parties prenantes constitue un jalon dans l’histoire de notre pays. Il nous engage à tous et nous interpelle à faire de l’université un cadre d’excellence, moteur de l’émergence’’, a indiqué Mansour Sy.
Il a affirmé que pour ‘’chaque point de revendication, un accord a été trouvé. Et, il nous appartient de créer les conditions optimales pour que l’université se retrouve dans un espace social pacifié et apaisé.’’
‘’C’est seulement par le dialogue et la concertation que l’on peut arriver à quelque chose. Le président de la République l’a compris et nous a instruit dés le départ d'être ouverts au dialogue et à la concertation’’, a souligné Mansour Sy.
Il a également précisé que le nombre d'étudiants et d'enseignants a été augmenté dans le Conseil d'administration des université dont le chiffre s'élève à 20 membres.
Le secrétaire général du SAES, Ababacar Sadikh Ndiaye, a émis de son côté ‘’sa fierté d’appartenir à un pays tel que le Sénégal où le gouvernement est ouvert au dialogue.’’
‘’Le gouvernement a compris qu’il vaut mieux voter une loi consensuelle qui permet de mettre en route les grands projets du gouvernement dans un espace apaisé’’, a-t-il dit.
A cet effet, M. Ndiaye dit ‘’ rester convaincu que le Sénégal est un et doit rester un pays leader en Afrique avec des ressources humaines de qualité qui ne demandent qu’à être exaltées ou mises dans des conditions minimales.’’
L’historien Iba Der Thiam a soutenu pour sa part que ‘’ les intérêts d’aucune catégorie n’ont été laissés en rade pendant les négociations.’’
‘’ Qu’il s’agisse des étudiants, du personnel administratif et technique, tous les aspects liés à l’amélioration des conditions de travail, à l’aménagement d’un cadre d’épanouissement capable de permettre à notre enseignement supérieur de retrouver la place qui devait être la sienne dans les parades des institutions internationales’’, a-t-il dit.