« Le poème de Saint-Louis du Sénégal : l’île de Ndar, fiancée de son âme (869-1364-1659) », titre du cinquième ouvrage de Malick Diarra, peut faire penser à un recueil de poème.
Que nenni, il s’agit bien ici d’un essai qui revient sur l’histoire très riche en légendes, en événements fatidiques et en vérités tues de la ville de Saint-Louis. En effet, dans cet ouvrage de 129 pages publié aux Editions Harmattan/Sénégal, l’auteur permet d’y voir plus clair à travers les multiples faits qui ont jalonné la naissance de cette ville. A travers quelques lignes, on apprend qu’elle a subi diverses influences au cours de son évolution. Ces influences ont surtout été arabes, prépondérantes même avec la pénétration de l’Islam, mais aussi avec les multiples échanges commerciaux tissés par les populations locales avec les étrangers.
Pour ce faire, Malick Diarra a fouillé dans les croyances et rites des villages animistes, qui datent du 9ème siècle, en confrontant minutieusement les récits officiels et les paroles des griots, sans oublier les nombreux voyages qu’il a effectués un peu partout dans le monde.
Le Bénin, le Maroc, Pondichéry (Inde) et la France ont ainsi accueilli l’auteur dans sa quête de documentation.On le voit donc, même si maints ouvrages sont déjà revenus sur l’histoire de Saint-Louis, celui commis par Malick Diarra se distingue pour avoir été le plus en profondeur dans les sources. C’est une volonté de sa part de ne pas limiter l’histoire de cette île à 350 ans, mais surtout de ne pas se limiter à l’histoire qu’on lui a apprise, dès le lycée, sur sa ville natale. « La célébration des 350 ans de Saint-Louis, en 2009, a été le déclic pour moi. Je me suis dit pourquoi vouloir débuter l’histoire de Ndar à cette date. La date de 1659 est la référence pour les colons, mais pour les colonisés, Saint-Louis c’est plus loin que ça. J’ai décidé donc d’interroger la tradition orale car il y a un oubli que je veux faire revenir », dixit Malick Diarra.
Présent à cette cérémonie, l’agrégé en grammaire, Oumar Sangaré, a salué en l’auteur un « homme pur », en l’ouvrage « la beauté et la correction de la langue », alors que le colonel Moumar Guèye qualifie l’auteur « d’un homme qui aime Saint-Louis avec fureur ».
Exactement, c’est cette fureur qui a porté la volonté de Malick Diarra à rétablir la véritable trajectoire de l’ancienne capitale de l’Aof.
El. I. THIAM
Le Soleil
Que nenni, il s’agit bien ici d’un essai qui revient sur l’histoire très riche en légendes, en événements fatidiques et en vérités tues de la ville de Saint-Louis. En effet, dans cet ouvrage de 129 pages publié aux Editions Harmattan/Sénégal, l’auteur permet d’y voir plus clair à travers les multiples faits qui ont jalonné la naissance de cette ville. A travers quelques lignes, on apprend qu’elle a subi diverses influences au cours de son évolution. Ces influences ont surtout été arabes, prépondérantes même avec la pénétration de l’Islam, mais aussi avec les multiples échanges commerciaux tissés par les populations locales avec les étrangers.
Pour ce faire, Malick Diarra a fouillé dans les croyances et rites des villages animistes, qui datent du 9ème siècle, en confrontant minutieusement les récits officiels et les paroles des griots, sans oublier les nombreux voyages qu’il a effectués un peu partout dans le monde.
Le Bénin, le Maroc, Pondichéry (Inde) et la France ont ainsi accueilli l’auteur dans sa quête de documentation.On le voit donc, même si maints ouvrages sont déjà revenus sur l’histoire de Saint-Louis, celui commis par Malick Diarra se distingue pour avoir été le plus en profondeur dans les sources. C’est une volonté de sa part de ne pas limiter l’histoire de cette île à 350 ans, mais surtout de ne pas se limiter à l’histoire qu’on lui a apprise, dès le lycée, sur sa ville natale. « La célébration des 350 ans de Saint-Louis, en 2009, a été le déclic pour moi. Je me suis dit pourquoi vouloir débuter l’histoire de Ndar à cette date. La date de 1659 est la référence pour les colons, mais pour les colonisés, Saint-Louis c’est plus loin que ça. J’ai décidé donc d’interroger la tradition orale car il y a un oubli que je veux faire revenir », dixit Malick Diarra.
Présent à cette cérémonie, l’agrégé en grammaire, Oumar Sangaré, a salué en l’auteur un « homme pur », en l’ouvrage « la beauté et la correction de la langue », alors que le colonel Moumar Guèye qualifie l’auteur « d’un homme qui aime Saint-Louis avec fureur ».
Exactement, c’est cette fureur qui a porté la volonté de Malick Diarra à rétablir la véritable trajectoire de l’ancienne capitale de l’Aof.
El. I. THIAM
Le Soleil