Ce 13 janvier, jusqu'à minuit, soit 43 jours avant le scrutin, les juges du Conseil constitutionnel pourront rendre leur copie. En vertu de la loi électorale, les "7 Sages" devront dévoiler la liste provisoire des candidats retenus à l'élection présidentielle du 24 février 2019. Sur les 27 dossiers de parrainages présentés par les candidats, 20 ont finalement été rejetés. Ce qui ramène à sept (7) le nombre de probables prétendants au fauteuil présidentiel. Il s'agit de Me Madické Niang (coalition Madické 2019), Idrissa Seck (Rewmi), Macky Sall (Bby), Ousmane Sonko (Pastef), Issa Sall (PUR), Karim Wade (PDS) et Khalifa Sall (Taxawu Senegaal), dont les parrainages ont été validés après l'opération de vérification.
Ce mardi 8 janvier, les parrainages du candidat du Grand Parti Malick Gackou ont été invalidés par le Conseil constitutionnel, après une mise en sursis pour cause de doublons. Ceci, après 19 rejets, le 2 janvier, sur 27 dossiers de parrainages qui avaient été présentés au greffe de la haute juridiction.
Le parrainage avait d'ailleurs fait l'objet de moult contestations venant notamment du côté des candidats recalés de l'opposition qui, regroupés autour du collectif (C25), continuent de dénoncer la manière dont les vérifications se sont déroulées au niveau du Conseil constitutionnel. Celui-ci avait même tenu à préciser que le parrainage n'est qu'une étape du processus d'examen des conditions de recevabilité des candidatures qui sont cumulatives. A travers un communiqué de presse, le Conseil rappelait à cet égard -d'une part que l'obtention du minimum requis des électeurs inscrits au fichier et du minimum requis par région ne préjuge pas de la recevabilité des candidatures, d'autre part que la recevabilité s'apprécie au regard de l'ensemble des conditions exigées par les dispositions constitutionnelles, législatives et réglementaires et sera l'objet d'une décision du Conseil constitutionnel arrêtant la liste des candidats.
"Cinq candidats face à Macky"
Parmi les candidats recalés, beaucoup ont déposé recours sur la table du premier président du Conseil constitutionnel. C'est le cas de Thierno Alassane Sall de la République des Valeurs, de Bougane Gueye Dani (Geu Sa Bopp), de Pierre Goudiaby Atepa, ou encore de Malick Gackou. Obtiendraient-ils gain de cause ou seront-ils définitivement exclus de la course? Les prochaines heures nous édifieront. Mais il faut convient de souligner que le Conseil doit d'abord statuer sur ces recours avant de dévoiler sa liste.
Il faut aussi et surtout se rappeler que sur les sept (7) candidatures pour l'instant validées pour la présidentielle, d'autres pourraient toutefois être empêchées pour non-conformité avec les autres exigences du code électoral en matière de candidature à une élection. En tout cas, il faut le rappeler, le chef du gouvernement "avait souhaité" que le nombre de challengers du candidat sortant ne dépasserait pas cinq (5). "Il n'y aura pas cinq candidats face à Macky Sall", prophétisait en effet le Premier ministre à l'occasion du congrès d'investiture du président sortant devant les cadres de la coalition Benno Bokk Yakaar, fin novembre dernier. Avant d'ajouter : "Le 24 février, à 18 heures, tout sera déjà joué".
Il faut noter que dans les 48 heures qui suivent le jour de l'affichage de la liste des candidats, (soit au plus tard 35 jours avant le scrutin), les candidats recalés seront invités à introduire une réclamation.
Le 20 janvier, le Conseil constitutionnel va statuer sur les réclamations des candidats, s'il y a lieu, ensuite arrête et publie la liste définitive des candidats. La campagne électorale démarrera le 02 février prochain, soit à 22 jours du scrutin.
DAKARMATIN
Ce mardi 8 janvier, les parrainages du candidat du Grand Parti Malick Gackou ont été invalidés par le Conseil constitutionnel, après une mise en sursis pour cause de doublons. Ceci, après 19 rejets, le 2 janvier, sur 27 dossiers de parrainages qui avaient été présentés au greffe de la haute juridiction.
Le parrainage avait d'ailleurs fait l'objet de moult contestations venant notamment du côté des candidats recalés de l'opposition qui, regroupés autour du collectif (C25), continuent de dénoncer la manière dont les vérifications se sont déroulées au niveau du Conseil constitutionnel. Celui-ci avait même tenu à préciser que le parrainage n'est qu'une étape du processus d'examen des conditions de recevabilité des candidatures qui sont cumulatives. A travers un communiqué de presse, le Conseil rappelait à cet égard -d'une part que l'obtention du minimum requis des électeurs inscrits au fichier et du minimum requis par région ne préjuge pas de la recevabilité des candidatures, d'autre part que la recevabilité s'apprécie au regard de l'ensemble des conditions exigées par les dispositions constitutionnelles, législatives et réglementaires et sera l'objet d'une décision du Conseil constitutionnel arrêtant la liste des candidats.
"Cinq candidats face à Macky"
Parmi les candidats recalés, beaucoup ont déposé recours sur la table du premier président du Conseil constitutionnel. C'est le cas de Thierno Alassane Sall de la République des Valeurs, de Bougane Gueye Dani (Geu Sa Bopp), de Pierre Goudiaby Atepa, ou encore de Malick Gackou. Obtiendraient-ils gain de cause ou seront-ils définitivement exclus de la course? Les prochaines heures nous édifieront. Mais il faut convient de souligner que le Conseil doit d'abord statuer sur ces recours avant de dévoiler sa liste.
Il faut aussi et surtout se rappeler que sur les sept (7) candidatures pour l'instant validées pour la présidentielle, d'autres pourraient toutefois être empêchées pour non-conformité avec les autres exigences du code électoral en matière de candidature à une élection. En tout cas, il faut le rappeler, le chef du gouvernement "avait souhaité" que le nombre de challengers du candidat sortant ne dépasserait pas cinq (5). "Il n'y aura pas cinq candidats face à Macky Sall", prophétisait en effet le Premier ministre à l'occasion du congrès d'investiture du président sortant devant les cadres de la coalition Benno Bokk Yakaar, fin novembre dernier. Avant d'ajouter : "Le 24 février, à 18 heures, tout sera déjà joué".
Il faut noter que dans les 48 heures qui suivent le jour de l'affichage de la liste des candidats, (soit au plus tard 35 jours avant le scrutin), les candidats recalés seront invités à introduire une réclamation.
Le 20 janvier, le Conseil constitutionnel va statuer sur les réclamations des candidats, s'il y a lieu, ensuite arrête et publie la liste définitive des candidats. La campagne électorale démarrera le 02 février prochain, soit à 22 jours du scrutin.
DAKARMATIN