En effet, l’article 6 du dit code stipule que : « toute personne physique ou morale peut faire, au président du conseil départemental et au maire, toutes propositions relatives à l'impulsion du développement économique et social de la collectivité locale concernée et à l'amélioration du fonctionnement des institutions. »
C’est à ce titre, Monsieur le Maire, que je vous adresse cette missive en espérant que vous ferez de la prévention, une méthode efficace de gouvernance locale pour éviter une éventuelle intervention honteuse à l’avenir. Ne sait-on pas qu’il vaut « mieux prévenir que guérir ?»
Monsieur le Maire, loin de vouloir vous faire un cours de gouvernance locale, mon intention est celui d’un simple citoyen qui voudrait parler au nom de ceux qui ne peuvent pas vous parler et qui ont certes le droit, le droit le plus absolu qu’il soit : le droit à l’éducation.
Monsieur le Maire, vous n’êtes pas sans savoir que bien avant votre arrivée à la magistrature de la Commune de Richard-Toll, l’Ecole Elémentaire de Ndiangué était déjà en situation de délabrement extrêmement avancée.
Depuis votre élection en 2012, nous ne cessons de vous interpeller sur un danger imminent qui guette les enfants de Ndiangué, vos enfants.
Depuis, les années passent, l’école reste dans cet état effroyable sous les yeux spectateurs des autorités et des populations désorientées.
Depuis, cette situation ne fait que perdurer sans aucune issue au grand désarroi des pauvres élèves.
Depuis, votre équipe semble faire fi à cette préoccupation au combien urgente au regard du concept du Ministère de l’Education Nationale: « Oubi Tey, Jang Tey ». Ici c’est « Oubi Tey, Ragal Jang », dans un établissement qui a formé un ancien officier de l’Etat Civil Feu Alioune Diagne qui a tant fait pour la Commune et pour l’école.
Depuis, Monsieur le Maire, cette école créée en 1962, continue d’accueillir ces innocents mômes, insouciants de la menace qui pèse sur eux au quotidien et suffocant dans ces entrepôts.
Depuis, des médias, les réseaux sociaux et autres canaux de communication sont témoins de ce cri de cœur assourdissant.
Monsieur le Maire, nous ne dégageons pas la responsabilité des parents d’élèves dans la participation à la construction et à l’entretien de l’établissement. Il s’agit de sauver la vie et l’avenir des centaines d’enfants qui étouffent dans des entrepôts qui n’ont presque plus de toitures, oui des entrepôts aux murs fissurés. Sur ce, personne n’est plus placé que vous pour prendre des mesures urgentes sans délai.
Monsieur le Maire, votre équipe en sait quelque chose pour l’avoir visité en Septembre 2014. La commission chargée de l’éducation et les conseillers municipaux de Ndiangué aussi en sont conscients. Vous-même en savez quelque chose pour y être venu à l’occasion des élections municipales en 2012.
Nous ne vous demandons point de tout reconstruire. Mais nous avons le droit de solliciter au près de votre haute bienveillance, la consécration d’ une infime partie du budget de la Commune dans la réhabilitation des salles de classes qui peuvent s’écrouler à tout moment afin que vos fils, filles, nos frères et sœurs puissent jouir de leur droit à l’éducation dans des conditions favorables, respectueuses des droits de l’enfant. C’est donc maintenant qu’il faut agir.
Oui, Monsieur le Maire, je suis convaincu que vous ne seriez pas en mesure de regarder vos enfants entrer dans de telles « salles de classe. »
Monsieur le Maire, je ne doute pas de vos qualités humanistes et de votre bonne volonté.
C’est pourquoi, j’ose espérer, que cette missive trouvera une réponse efficace et efficiente.
O.D SAMBOU
Déf Sounou Yélléf, lacc Sounou akk
C’est à ce titre, Monsieur le Maire, que je vous adresse cette missive en espérant que vous ferez de la prévention, une méthode efficace de gouvernance locale pour éviter une éventuelle intervention honteuse à l’avenir. Ne sait-on pas qu’il vaut « mieux prévenir que guérir ?»
Monsieur le Maire, loin de vouloir vous faire un cours de gouvernance locale, mon intention est celui d’un simple citoyen qui voudrait parler au nom de ceux qui ne peuvent pas vous parler et qui ont certes le droit, le droit le plus absolu qu’il soit : le droit à l’éducation.
Monsieur le Maire, vous n’êtes pas sans savoir que bien avant votre arrivée à la magistrature de la Commune de Richard-Toll, l’Ecole Elémentaire de Ndiangué était déjà en situation de délabrement extrêmement avancée.
Depuis votre élection en 2012, nous ne cessons de vous interpeller sur un danger imminent qui guette les enfants de Ndiangué, vos enfants.
Depuis, les années passent, l’école reste dans cet état effroyable sous les yeux spectateurs des autorités et des populations désorientées.
Depuis, cette situation ne fait que perdurer sans aucune issue au grand désarroi des pauvres élèves.
Depuis, votre équipe semble faire fi à cette préoccupation au combien urgente au regard du concept du Ministère de l’Education Nationale: « Oubi Tey, Jang Tey ». Ici c’est « Oubi Tey, Ragal Jang », dans un établissement qui a formé un ancien officier de l’Etat Civil Feu Alioune Diagne qui a tant fait pour la Commune et pour l’école.
Depuis, Monsieur le Maire, cette école créée en 1962, continue d’accueillir ces innocents mômes, insouciants de la menace qui pèse sur eux au quotidien et suffocant dans ces entrepôts.
Depuis, des médias, les réseaux sociaux et autres canaux de communication sont témoins de ce cri de cœur assourdissant.
Monsieur le Maire, nous ne dégageons pas la responsabilité des parents d’élèves dans la participation à la construction et à l’entretien de l’établissement. Il s’agit de sauver la vie et l’avenir des centaines d’enfants qui étouffent dans des entrepôts qui n’ont presque plus de toitures, oui des entrepôts aux murs fissurés. Sur ce, personne n’est plus placé que vous pour prendre des mesures urgentes sans délai.
Monsieur le Maire, votre équipe en sait quelque chose pour l’avoir visité en Septembre 2014. La commission chargée de l’éducation et les conseillers municipaux de Ndiangué aussi en sont conscients. Vous-même en savez quelque chose pour y être venu à l’occasion des élections municipales en 2012.
Nous ne vous demandons point de tout reconstruire. Mais nous avons le droit de solliciter au près de votre haute bienveillance, la consécration d’ une infime partie du budget de la Commune dans la réhabilitation des salles de classes qui peuvent s’écrouler à tout moment afin que vos fils, filles, nos frères et sœurs puissent jouir de leur droit à l’éducation dans des conditions favorables, respectueuses des droits de l’enfant. C’est donc maintenant qu’il faut agir.
Oui, Monsieur le Maire, je suis convaincu que vous ne seriez pas en mesure de regarder vos enfants entrer dans de telles « salles de classe. »
Monsieur le Maire, je ne doute pas de vos qualités humanistes et de votre bonne volonté.
C’est pourquoi, j’ose espérer, que cette missive trouvera une réponse efficace et efficiente.
O.D SAMBOU
Déf Sounou Yélléf, lacc Sounou akk