Au Sénégal, la saison touristique a été lancée à Toubacouta, dans le Saloum. Les autorités du pays espèrent tripler le nombre de visiteurs d’ici 2020. Mais entre le virus Ebola qui a freiné l’arrivée de touristes dans plusieurs pays africains, et les problèmes propres au tourisme sénégalais, le secteur a du mal à sortir la tête de l’eau. Une situation qui est liée à trois facteurs, selon Ismael Cabral Kambel, Chargé de communication à jovago.com.
Manque de formation
« Il semble évident que, dans un contexte général de remise à niveau de l’industrie touristique sénégalais la formation joue un rôle primordial. En effet, malgré la volonté des uns et des autres, le secteur a besoin de se professionnaliser. De ce fait la gestion de l’offre de formation constitue un enjeu central, étant donné la priorité accordée au tourisme et au regard de l’anarchie que connait le secteur. À cet effet, il va falloir se questionner sur la possibilité réelle de l’État à pouvoir gérer l’offre de formation de manière à répondre convenablement aux besoins de la profession. Le tourisme étant le parent pauvre dans le secteur éducatif sénégalais, avec moins de 5 grandes écoles qui proposent des formations, Il serait important que l’État sénégalais encourage les instituts de formation à avoir davantage un regard sur des formations qui contribueraient à développer le secteur ».
Manque de visibilité sur la toile
« Internet est aujourd’hui un acteur indispensable pour la promotion touristique. Cet outil rassemble en un clic, de millions de personnes à travers le monde. Il est donc important pour le développement de la destination Sénégal, qu’une politique claire de promotion et de communication soit élaborée. Cela implique également la mise en place d’un réseau de journalistes spécialisés comprenant les enjeux et les attentes l’État du Sénégal et des acteurs du tourisme ».
Absence d’un tourisme local
« Le tourisme pour qui ? C’est l’une des questions importantes que les différents acteurs du secteur doivent se poser. On a souvent trop tendance à penser que le touriste c’est celui qui vient de l’occident. Il est donc important aujourd’hui que les autorités mise sur un tourisme pour les sénégalais, ce qui est encore loin d’être le cas. Le développement d’un tourisme local constitue une force qui pourrait doubler considérablement les recettes. Dans des pays comme le Nigeria, le Kenya ou le Maroc, le développement du tourisme local a été un moteur de la réussite, car le plus important est de pouvoir compter en premier sur son potentiel humain. »
Manque de formation
« Il semble évident que, dans un contexte général de remise à niveau de l’industrie touristique sénégalais la formation joue un rôle primordial. En effet, malgré la volonté des uns et des autres, le secteur a besoin de se professionnaliser. De ce fait la gestion de l’offre de formation constitue un enjeu central, étant donné la priorité accordée au tourisme et au regard de l’anarchie que connait le secteur. À cet effet, il va falloir se questionner sur la possibilité réelle de l’État à pouvoir gérer l’offre de formation de manière à répondre convenablement aux besoins de la profession. Le tourisme étant le parent pauvre dans le secteur éducatif sénégalais, avec moins de 5 grandes écoles qui proposent des formations, Il serait important que l’État sénégalais encourage les instituts de formation à avoir davantage un regard sur des formations qui contribueraient à développer le secteur ».
Manque de visibilité sur la toile
« Internet est aujourd’hui un acteur indispensable pour la promotion touristique. Cet outil rassemble en un clic, de millions de personnes à travers le monde. Il est donc important pour le développement de la destination Sénégal, qu’une politique claire de promotion et de communication soit élaborée. Cela implique également la mise en place d’un réseau de journalistes spécialisés comprenant les enjeux et les attentes l’État du Sénégal et des acteurs du tourisme ».
Absence d’un tourisme local
« Le tourisme pour qui ? C’est l’une des questions importantes que les différents acteurs du secteur doivent se poser. On a souvent trop tendance à penser que le touriste c’est celui qui vient de l’occident. Il est donc important aujourd’hui que les autorités mise sur un tourisme pour les sénégalais, ce qui est encore loin d’être le cas. Le développement d’un tourisme local constitue une force qui pourrait doubler considérablement les recettes. Dans des pays comme le Nigeria, le Kenya ou le Maroc, le développement du tourisme local a été un moteur de la réussite, car le plus important est de pouvoir compter en premier sur son potentiel humain. »