Le collectif des organisations professionnelles de la pêche de Saint-Louis a marché avant-hier pour protester contre ce qu'ils appellent le « bradage des ressources naturelles » du pays. Ils ont demandé au président de la République, Me Abdoulaye Wade, d'annuler les autorisations de pêche accordées aux bateaux étrangers. Cette manifestation a mobilisé les acteurs de la pêche industrielle et artisanale au Sénégal. Ces derniers ont saisi cette occasion pour dénoncer le « pillage des produits halieutiques » du pays. « Cette marche avait pour but de dénoncer les autorisations de pêche octroyées aux bateaux étrangers.
On connait la capacité et la dangerosité de ces bateaux et il faut qu'on réagisse pendant qu'il est encore temps », a déclaré Moustapha Dieng. Selon lui, ces bateaux étrangers ne doivent pas être présents dans les eaux sénégalaises. Les pêcheurs, qui ont fait un diagnostic sans complaisance des maux
dont souffre le secteur à Saint-Louis depuis quelques années, disent redouter ce qui était arrivé en 1992 avec la signature d'accords « secrets » de la pêche avec des bateaux étrangers. « Ces accords, signés par l'Etat, avaient occasionné une surpêche qui a eu comme lourde conséquence la perte des espèces nobles comme le thiof. Et aujourd'hui, ce sont ces mêmes bateaux qui sont revenus.
Il faut qu'ils s'en aillent », a rappelé le porte-parole du collectif des organisations professionnelles du secteur à Saint-Louis. M. Dieng précise que leur collectif a rédigé un mémorandum qu'ils vont présenter au président de la République, Me Abdoulaye Wade, pour demander l'arrêt et l'annulation de ces autorisations pour que ces bateaux quittent immédiatement le territoire maritime sénégalais.
« Dans ce mémorandum, nous avons aussi invité le chef de l'Etat à recevoir tous les acteurs de la pêche pour discuter directement avec eux des vrais problèmes qu'ils vivent depuis un certain temps. Ce mémorandum n'est que le plan A de notre programme.
A Kayar, aucune pirogue n'est allée en mer et nous n'excluons pas cela dans le cadre d'un plan B, si aucune solution n'est trouvée », a-t-il averti. Il poursuit : « nous n'écartons pas d'aller combattre ces bateaux en haute mer et d'y mettre le feu ». Cependant, il pense que les pêcheurs qui investissent beaucoup dans le secteur et qui créent plus de 600.000 emplois directs, méritent un meilleur traitement.
Mamadou SY
On connait la capacité et la dangerosité de ces bateaux et il faut qu'on réagisse pendant qu'il est encore temps », a déclaré Moustapha Dieng. Selon lui, ces bateaux étrangers ne doivent pas être présents dans les eaux sénégalaises. Les pêcheurs, qui ont fait un diagnostic sans complaisance des maux
dont souffre le secteur à Saint-Louis depuis quelques années, disent redouter ce qui était arrivé en 1992 avec la signature d'accords « secrets » de la pêche avec des bateaux étrangers. « Ces accords, signés par l'Etat, avaient occasionné une surpêche qui a eu comme lourde conséquence la perte des espèces nobles comme le thiof. Et aujourd'hui, ce sont ces mêmes bateaux qui sont revenus.
Il faut qu'ils s'en aillent », a rappelé le porte-parole du collectif des organisations professionnelles du secteur à Saint-Louis. M. Dieng précise que leur collectif a rédigé un mémorandum qu'ils vont présenter au président de la République, Me Abdoulaye Wade, pour demander l'arrêt et l'annulation de ces autorisations pour que ces bateaux quittent immédiatement le territoire maritime sénégalais.
« Dans ce mémorandum, nous avons aussi invité le chef de l'Etat à recevoir tous les acteurs de la pêche pour discuter directement avec eux des vrais problèmes qu'ils vivent depuis un certain temps. Ce mémorandum n'est que le plan A de notre programme.
A Kayar, aucune pirogue n'est allée en mer et nous n'excluons pas cela dans le cadre d'un plan B, si aucune solution n'est trouvée », a-t-il averti. Il poursuit : « nous n'écartons pas d'aller combattre ces bateaux en haute mer et d'y mettre le feu ». Cependant, il pense que les pêcheurs qui investissent beaucoup dans le secteur et qui créent plus de 600.000 emplois directs, méritent un meilleur traitement.
Mamadou SY