Le pays d'Afrique de l'Est a adopté en mai l'une des lois les plus sévères au monde contre l'homosexualité, suscitant des critiques de la part des groupes de défense des droits, des Nations unies et des puissances occidentales. Lundi, Washington a imposé des interdictions de visa à des fonctionnaires anonymes jugés responsables de "saper le processus démocratique" en Ouganda et de violer les droits de l'homme, y compris ceux de la communauté LGBTQ. Mercredi, le ministre ougandais des affaires étrangères, Henry Okello Oryem, a critiqué la décision des États-Unis et accusé l'Occident d'imposer un "agenda".
"Il ne fait aucun doute que certains groupes aux Etats-Unis et en Occident ont un programme non seulement sur l'Afrique, mais aussi sur l'Ouganda, dans une tentative erronée de nous contraindre à accepter les relations homosexuelles en utilisant l'aide et les prêts", a déclaré M. Oryem à l'AFP. Washington a imposé une première série de restrictions en matière de visas aux responsables ougandais en juin et a déclaré le mois dernier qu'il retirerait le pays du pacte commercial AGOA (African Growth and Opportunity Act) à partir de janvier 2024.
LSI AFRICA
"Il ne fait aucun doute que certains groupes aux Etats-Unis et en Occident ont un programme non seulement sur l'Afrique, mais aussi sur l'Ouganda, dans une tentative erronée de nous contraindre à accepter les relations homosexuelles en utilisant l'aide et les prêts", a déclaré M. Oryem à l'AFP. Washington a imposé une première série de restrictions en matière de visas aux responsables ougandais en juin et a déclaré le mois dernier qu'il retirerait le pays du pacte commercial AGOA (African Growth and Opportunity Act) à partir de janvier 2024.
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