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Conscients qu’ils sont aujourd’hui en position de faiblesse face à des hommes surarmés et sans pitié, les quelques rares étudiants encore sur le départ, refusant toute communication avec les agents du Groupement mobile d'intervention (Gmi) qu’ils considèrent comme des ennemis, les étudiants ruminent leur colère en promettant de venger les frères et sœurs blessés par la furie policière.
« On prend à témoin le peuple sénégalais qui a tout suivi grâce à la presse. Ils (les éléments du Gmi) ont cassé nos chambres, volé nos bagages, frappé nos frères et sœurs et ça, ils vont nous le payer. S’ils pensent que si on a quitté le campus, c’est parce qu’on a capitulé, ils se fourrent le doigt dans l’œil. Qu’ils se préparent à d’autres combats », explique un des leaders du mouvement estudiantin rencontré dans un coin du campus.
« Si on part, c’est pour mener le combat intellectuel et non physique, que nous imposent Macky Sall et son ministre Mary Teuw Niane, poursuit-il. Nous allons bloquer tout le système éducatif au niveau national, de l’école maternelle à l’Université, y compris les écoles privées, si nos camarades qui sont en détention ne sont pas libérés. Et pour ça, on est déterminés, quitte à subir une année blanche», soutient ce porte parole des étudiants mécontents.
(Source : L’Observateur)
« On prend à témoin le peuple sénégalais qui a tout suivi grâce à la presse. Ils (les éléments du Gmi) ont cassé nos chambres, volé nos bagages, frappé nos frères et sœurs et ça, ils vont nous le payer. S’ils pensent que si on a quitté le campus, c’est parce qu’on a capitulé, ils se fourrent le doigt dans l’œil. Qu’ils se préparent à d’autres combats », explique un des leaders du mouvement estudiantin rencontré dans un coin du campus.
« Si on part, c’est pour mener le combat intellectuel et non physique, que nous imposent Macky Sall et son ministre Mary Teuw Niane, poursuit-il. Nous allons bloquer tout le système éducatif au niveau national, de l’école maternelle à l’Université, y compris les écoles privées, si nos camarades qui sont en détention ne sont pas libérés. Et pour ça, on est déterminés, quitte à subir une année blanche», soutient ce porte parole des étudiants mécontents.
(Source : L’Observateur)
