« Cheikh Oumar Diagne est un prisonnier politique.» C’est la position du Collectif des mouvements de la Société civile, des activistes et guides religieux, qui «est opposé à la vision politique de ceux qui veulent faire la promotion de l’agenda Lgbt». Pour ses membres, qui ont tenu hier un point de presse, Cheikh Oumar Diagne a été emprisonné à cause de ses opinions politiques.
«Nous ne sommes pas venus pour plaider une affaire, mais une cause», précise Guy Marius Sagna. Pour lui, certains principes sont menacés. «Ce dont il est question, ce sont la liberté d’expression et les droits et libertés qui sont de plus en plus menacés depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir en 2012», assure-t-il. L’arrestation de Cheikh Oumar Diagne est une «atteinte liberticide et «démocraticide» du Président Macky Sall sur le Peuple sénégalais», accuse le leader du mouvement Frapp France dégage. D’après l’activiste, c’est «l’agenda Lgbt qu’on veut nous forcer dans ce pays». «Et c’est cette folie qui pousse le Président Macky Sall et son gouvernement à instrumentaliser la Justice, à s’acharner tous les jours sur des citoyens qui n’ont commis aucun crime sinon celui d’exprimer leur désaccord face à l’agenda Lgbt, opposé à nos valeurs, à la volonté de la majorité de la population face à un agenda néocolonial», enchaîne Guy M. Sagna.
En tout cas, le collectif reste convaincu qu’il ne s’agit pas d’un problème entre Djibril War et Cheikh Oumar Diagne. «Il s’agit de deux entités, celle qui lutte contre l’homosexualité et celle qui fait sa promotion», campe Mactar Sarr, vice-coordonnateur de And sam jikko yi. «Le seul crime de Cheikh Oumar Diagne, c’est d’être omniprésent sur la scène publique et médiatique de ce pays, et avec force arguments, de montrer la volonté de ces gens de nous ramener en arrière, de nous faire régresser, de plonger le pays dans un agenda Lgbt, de renforcer le colonialisme et de compromettre nos valeurs», enchaîne Guy Marius Sagna.
Selon lui, il a été écroué sur la base de propos «fallacieux d’injures et de diffamation». «Des gens ont traité de tous les noms leurs concitoyens, mais ne sont pas convoqués par la Justice. Pour une supposée diffamation, il est placé sous mandat de dépôt, alors que ceux qui ont fait pire jouissent de leur liberté», regrette-t-il.
Par ailleurs, le Collectif des mouvements de la Société civile déplore une «Justice de deux poids deux mesures». Elle exige la libération de Cheikh Oumar Diagne. En attendant, il compte organiser, le 16 avril, une manifestation pacifique à la Place de la Nation. «Si Macky Sall ne le libère pas, les autres marches ne seront pas pacifiques», précise le collectif.
LE QUOTIDIEN
«Nous ne sommes pas venus pour plaider une affaire, mais une cause», précise Guy Marius Sagna. Pour lui, certains principes sont menacés. «Ce dont il est question, ce sont la liberté d’expression et les droits et libertés qui sont de plus en plus menacés depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir en 2012», assure-t-il. L’arrestation de Cheikh Oumar Diagne est une «atteinte liberticide et «démocraticide» du Président Macky Sall sur le Peuple sénégalais», accuse le leader du mouvement Frapp France dégage. D’après l’activiste, c’est «l’agenda Lgbt qu’on veut nous forcer dans ce pays». «Et c’est cette folie qui pousse le Président Macky Sall et son gouvernement à instrumentaliser la Justice, à s’acharner tous les jours sur des citoyens qui n’ont commis aucun crime sinon celui d’exprimer leur désaccord face à l’agenda Lgbt, opposé à nos valeurs, à la volonté de la majorité de la population face à un agenda néocolonial», enchaîne Guy M. Sagna.
En tout cas, le collectif reste convaincu qu’il ne s’agit pas d’un problème entre Djibril War et Cheikh Oumar Diagne. «Il s’agit de deux entités, celle qui lutte contre l’homosexualité et celle qui fait sa promotion», campe Mactar Sarr, vice-coordonnateur de And sam jikko yi. «Le seul crime de Cheikh Oumar Diagne, c’est d’être omniprésent sur la scène publique et médiatique de ce pays, et avec force arguments, de montrer la volonté de ces gens de nous ramener en arrière, de nous faire régresser, de plonger le pays dans un agenda Lgbt, de renforcer le colonialisme et de compromettre nos valeurs», enchaîne Guy Marius Sagna.
Selon lui, il a été écroué sur la base de propos «fallacieux d’injures et de diffamation». «Des gens ont traité de tous les noms leurs concitoyens, mais ne sont pas convoqués par la Justice. Pour une supposée diffamation, il est placé sous mandat de dépôt, alors que ceux qui ont fait pire jouissent de leur liberté», regrette-t-il.
Par ailleurs, le Collectif des mouvements de la Société civile déplore une «Justice de deux poids deux mesures». Elle exige la libération de Cheikh Oumar Diagne. En attendant, il compte organiser, le 16 avril, une manifestation pacifique à la Place de la Nation. «Si Macky Sall ne le libère pas, les autres marches ne seront pas pacifiques», précise le collectif.
LE QUOTIDIEN