Le typha, une plante jadis envahissante et menaçante, devient une alternative pour la construction de bâtiments bioclimatiques et moins coûteux, tout en contribuant à la promotion l’efficacité énergétique, a indiqué mercredi Ernest Dione, coordonnateur du Programme national efficacité énergétique dans le bâtiment à base de typa (PNEEB/Typha). Il s’exprimait à l’occasion d’une session de sensibilisation à l’éco-construction des membres du Réseau de professionnels de l’information et de la communication en environnement (REPICE).
Le PNEEB/typha vise à réduire le gaz à effet de serre dans les secteurs du bâtiment. Ce premier programme a pour finalité de rédiger une réglementation thermique pour les bâtiments au Sénégal.
Le typha est une plante envahissante qui pousse dans la zone du technopole, à Pikine, ainsi qu’aux abords du fleuve Sénégal. Il peut atteindre 3,5 mètres. ‘’Près de 80.000 hectares sont colonisés par cette herbe", a indiqué Ernest Dione, ajoutant que 39 % du lac de Guiers sont colonisés par cette plante.
Cette plante envahissante pose énormément de dommage, car elle menace la fourniture d’eau potable au Sénégal, pour les périmètres irrigués, le volet navigation de l’OMVS, mais aussi toute la production halieutique.
C’est ainsi que le ministère de l’Environnement a développé un projet de transfert de technologies pour la production de matériaux thermiques à base de typha, a expliqué le coordonnateur du projet. Ces matériaux de construction développés à partir du typha peuvent être utilisés dans la construction de bâtiments, pour améliorer leur efficience énergétique.
‘’Ce programme, qui a démarré depuis 2013, reste toujours d’actualité’’, selon M. Dione. A ce propos, il a déclaré qu’après la COP21 de Paris, la promotion de l’efficacité énergétique dans le bâtiment ou dans l’industrie est l’un des leviers sur lesquels compte le Sénégal dans le cadre de la mise en oeuvre des engagements pris lors de cette rencontre.
‘’Ce programme, qui a démarré depuis 2013, reste toujours d’actualité’’, selon M. Dione. A ce propos, il a déclaré qu’après la COP21 de Paris, la promotion de l’efficacité énergétique dans le bâtiment ou dans l’industrie est l’un des leviers sur lesquels compte le Sénégal dans le cadre de la mise en oeuvre des engagements pris lors de cette rencontre.
‘’Cette efficacité énergétique dans le bâtiment compte beaucoup pour le Sénégal pour qu’il soit en conformité avec l’Accord de Paris", a-t-il souligné.
L’efficacité énergétique est notamment fonction du choix des équipements qui peuvent aider à réaliser des économies d’énergie mais aussi à rationaliser l’utilisation de l’électricité. Ainsi, il convient de développer des matériaux à base de typha, pour réduire l’entrée de la chaleur à l’intérieur du bâtiment.
Selon Ernest Dione, les briques en typha permettent d’avoir une bonne isolation par rapport au bruit et des conditions d’ambiance intérieure en plus d’être moins chères. Le processus est certes long, mais il faut le faire, conseille l’expert.
"Le savoir et la technologie transférés permettront d’économiser en terme de temps. La pratique de l’éco-construction doit se diffuser dans tous les corps de métier et tous les secteurs de l’économie nationale et le secteur du bâtiment’’, estime Ernest Dione.
APS
Le PNEEB/typha vise à réduire le gaz à effet de serre dans les secteurs du bâtiment. Ce premier programme a pour finalité de rédiger une réglementation thermique pour les bâtiments au Sénégal.
Le typha est une plante envahissante qui pousse dans la zone du technopole, à Pikine, ainsi qu’aux abords du fleuve Sénégal. Il peut atteindre 3,5 mètres. ‘’Près de 80.000 hectares sont colonisés par cette herbe", a indiqué Ernest Dione, ajoutant que 39 % du lac de Guiers sont colonisés par cette plante.
Cette plante envahissante pose énormément de dommage, car elle menace la fourniture d’eau potable au Sénégal, pour les périmètres irrigués, le volet navigation de l’OMVS, mais aussi toute la production halieutique.
C’est ainsi que le ministère de l’Environnement a développé un projet de transfert de technologies pour la production de matériaux thermiques à base de typha, a expliqué le coordonnateur du projet. Ces matériaux de construction développés à partir du typha peuvent être utilisés dans la construction de bâtiments, pour améliorer leur efficience énergétique.
‘’Ce programme, qui a démarré depuis 2013, reste toujours d’actualité’’, selon M. Dione. A ce propos, il a déclaré qu’après la COP21 de Paris, la promotion de l’efficacité énergétique dans le bâtiment ou dans l’industrie est l’un des leviers sur lesquels compte le Sénégal dans le cadre de la mise en oeuvre des engagements pris lors de cette rencontre.
‘’Ce programme, qui a démarré depuis 2013, reste toujours d’actualité’’, selon M. Dione. A ce propos, il a déclaré qu’après la COP21 de Paris, la promotion de l’efficacité énergétique dans le bâtiment ou dans l’industrie est l’un des leviers sur lesquels compte le Sénégal dans le cadre de la mise en oeuvre des engagements pris lors de cette rencontre.
‘’Cette efficacité énergétique dans le bâtiment compte beaucoup pour le Sénégal pour qu’il soit en conformité avec l’Accord de Paris", a-t-il souligné.
L’efficacité énergétique est notamment fonction du choix des équipements qui peuvent aider à réaliser des économies d’énergie mais aussi à rationaliser l’utilisation de l’électricité. Ainsi, il convient de développer des matériaux à base de typha, pour réduire l’entrée de la chaleur à l’intérieur du bâtiment.
Selon Ernest Dione, les briques en typha permettent d’avoir une bonne isolation par rapport au bruit et des conditions d’ambiance intérieure en plus d’être moins chères. Le processus est certes long, mais il faut le faire, conseille l’expert.
"Le savoir et la technologie transférés permettront d’économiser en terme de temps. La pratique de l’éco-construction doit se diffuser dans tous les corps de métier et tous les secteurs de l’économie nationale et le secteur du bâtiment’’, estime Ernest Dione.
APS