¨Le meilleur dans le soleil c’est l’ombre¨
Le racisme est par définition une idéologie qui part du postulat de l’existence de races humaines, et qui considère que certaines races sont intrinsèquement supérieures à d’autres. Cette idéologie a entraîné par le passé et entraîne toujours une attitude d’hostilité ou de sympathie systématique à l’égard d’une catégorie déterminée de personnes. L’hostilité peut générer chez la victime de la stigmatisation et de la discrimination qui à son tour va entraîner une auto-stigmatisation et une auto-discrimination proportionnelle. Cette hostilité envers une autre appartenance culturelle et ethnique se traduit par des formes de xénophobie ou d’ethnocentrisme. Certaines formes d’expression du racisme, comme les injures racistes, la diffamation raciale, la discrimination, sont considérées comme des défis dans un certain nombre de pays malgré les tons nuancés. Nul doute aussi que les idéologies racistes ont servi de fondement à des doctrines politiques conduisant à pratiquer des discriminations raciales, des ségrégations ethniques et à commettre des injustices et des violences, allant jusqu’au génocide.
La Mauritanie dont la pluralité ethnique partage au pire des discordes l’identité, favorise au mieux de la chose une place de choix dans le concert des nations. Vérité de Lapalisse certes, mais vérité quand même qui n’occulte d’aucune manière un racisme existant bel et bien, et quoi que nié par tous est visqueux mal combattu, non dénoncé et fortement partagé dans des nuances proportionnellement différentes selon les angles de perception.
L’histoire de la nation, aujourd’hui mauritanienne, n’est en rien différente de celle des autres nations multiraciales et multiculturelles, tout au moins dans les grandes lignes des politiques arborés par les gouvernements, et compris dans les discours officiels et officieux ainsi que celles émanant des formations politiques et des organismes non gouvernementaux, exception faite de ceux qui se réclament à tord ou à raison des droits de l’homme.
Il ne faut pas se leurrer, les mauritaniens dont les disparités criantes ne laissent aucun doute sur les sentiments contradictoires, nourrissent par voie de conséquence des refus réciproques, toutefois plus manifestes dans les discours politiques que dans le réel du vécu lui, tempéré in extremis par le parapluie d’un Islam mal à l’aise.
Les partis politiques autorisés, pas plus d’ailleurs que ceux non autorisés ou encore sous le couvert de l’activisme toujours en vigueur, mettent bien à nue cette amère réalité hélas banalisée. Pourtant à les lire en profondeur, ils ne sont, tous confondus que l’expression alarmante de nos fissures raciales ethniques et de castes béantes et agissantes sur le tissu social d’un pays à l’histoire féodale encore fraîche.
Les enrôlements réciproques des uns dans les barques des autres ne sont qu’une coloration qui ne trompent pas les avertis. Une fois la coloration obtenue, l’on agit avec l’esprit des timoniers. Ne le dit-on pas sans mesure ni calcul et encore moins sans le moindre état d’âme, que ce sont là les nègres de tel parti, où les maures d’une telle autre formation? Il s’entend dès lors par cela qu’il s’agit sans équivoque de colorants de façade, ceux qui légalisent une action politique qui ne partagent pourtant ni leurs convictions profondes, ni ne considèrent leurs points de vues sur les orientations, politiques générales et les programmes de ces formations. Ils gèrent pour ainsi dire leur exclusion au prix de rémunérations éphémères en espèce ou en nature que leur confère bon an mal an la générosité conditionnée de leurs chefs de file.
Pourtant le racisme, phénomène universel entretenu par les communautés humaines depuis la nuit des temps contre toutes logiques religieuses et intellectuelles, est aisément domptable. Plusieurs nations aujourd’hui fortes ont réussi le pari de sa reddition. Mieux elles en ont fait un patrimoine historique et intellectuel duquel elles tirent la force de leur présent laborieux, et se ressourcent pour préparer en toute assurance leur futur fort et serein.
Les USA dont l’histoire a portant retenu des pages noires d’un esclavagisme sauvagement exercé sur les noirs, d’un génocide perpétré contre les indiens autochtones, est aujourd’hui un modèle exceptionnel du melting-pot, soit de sa société de plus en plus homogène qui s’achemine vers un ensemble harmonieux avec une culture commune. L’Inde ¨des intouchables¨ tire à son avantage en cette nouvelle nation, les dividendes même de la reddition des disparités raciales et ethniques. C’est une société qui a intégré en patrimoine historique cet aspect insoutenable de son histoire. En ces temps modernes, il constitue pour elle un révélateur de ce qui ne va pas et un repère inclassable dans sa marche vers les astres à bord de sa fusée en construction.
Il est du devoir des intellectuels, ceux qui croupissent encore sous les coups de boutoir des pervers, de dénoncer tous les maux archaïques dont souffre notre nation, et d’en valoriser les aspects positifs tant ils existent pour stimuler les changements vers l’uniformité. Ce n’est pas tant de la philosophie que du pragmatisme intellectuel et politique. Ne dit-on pas d’ailleurs que ¨Le meilleur dans le soleil c’est l’ombre¨.
Source: Mauritanievox.com
Le racisme est par définition une idéologie qui part du postulat de l’existence de races humaines, et qui considère que certaines races sont intrinsèquement supérieures à d’autres. Cette idéologie a entraîné par le passé et entraîne toujours une attitude d’hostilité ou de sympathie systématique à l’égard d’une catégorie déterminée de personnes. L’hostilité peut générer chez la victime de la stigmatisation et de la discrimination qui à son tour va entraîner une auto-stigmatisation et une auto-discrimination proportionnelle. Cette hostilité envers une autre appartenance culturelle et ethnique se traduit par des formes de xénophobie ou d’ethnocentrisme. Certaines formes d’expression du racisme, comme les injures racistes, la diffamation raciale, la discrimination, sont considérées comme des défis dans un certain nombre de pays malgré les tons nuancés. Nul doute aussi que les idéologies racistes ont servi de fondement à des doctrines politiques conduisant à pratiquer des discriminations raciales, des ségrégations ethniques et à commettre des injustices et des violences, allant jusqu’au génocide.
La Mauritanie dont la pluralité ethnique partage au pire des discordes l’identité, favorise au mieux de la chose une place de choix dans le concert des nations. Vérité de Lapalisse certes, mais vérité quand même qui n’occulte d’aucune manière un racisme existant bel et bien, et quoi que nié par tous est visqueux mal combattu, non dénoncé et fortement partagé dans des nuances proportionnellement différentes selon les angles de perception.
L’histoire de la nation, aujourd’hui mauritanienne, n’est en rien différente de celle des autres nations multiraciales et multiculturelles, tout au moins dans les grandes lignes des politiques arborés par les gouvernements, et compris dans les discours officiels et officieux ainsi que celles émanant des formations politiques et des organismes non gouvernementaux, exception faite de ceux qui se réclament à tord ou à raison des droits de l’homme.
Il ne faut pas se leurrer, les mauritaniens dont les disparités criantes ne laissent aucun doute sur les sentiments contradictoires, nourrissent par voie de conséquence des refus réciproques, toutefois plus manifestes dans les discours politiques que dans le réel du vécu lui, tempéré in extremis par le parapluie d’un Islam mal à l’aise.
Les partis politiques autorisés, pas plus d’ailleurs que ceux non autorisés ou encore sous le couvert de l’activisme toujours en vigueur, mettent bien à nue cette amère réalité hélas banalisée. Pourtant à les lire en profondeur, ils ne sont, tous confondus que l’expression alarmante de nos fissures raciales ethniques et de castes béantes et agissantes sur le tissu social d’un pays à l’histoire féodale encore fraîche.
Les enrôlements réciproques des uns dans les barques des autres ne sont qu’une coloration qui ne trompent pas les avertis. Une fois la coloration obtenue, l’on agit avec l’esprit des timoniers. Ne le dit-on pas sans mesure ni calcul et encore moins sans le moindre état d’âme, que ce sont là les nègres de tel parti, où les maures d’une telle autre formation? Il s’entend dès lors par cela qu’il s’agit sans équivoque de colorants de façade, ceux qui légalisent une action politique qui ne partagent pourtant ni leurs convictions profondes, ni ne considèrent leurs points de vues sur les orientations, politiques générales et les programmes de ces formations. Ils gèrent pour ainsi dire leur exclusion au prix de rémunérations éphémères en espèce ou en nature que leur confère bon an mal an la générosité conditionnée de leurs chefs de file.
Pourtant le racisme, phénomène universel entretenu par les communautés humaines depuis la nuit des temps contre toutes logiques religieuses et intellectuelles, est aisément domptable. Plusieurs nations aujourd’hui fortes ont réussi le pari de sa reddition. Mieux elles en ont fait un patrimoine historique et intellectuel duquel elles tirent la force de leur présent laborieux, et se ressourcent pour préparer en toute assurance leur futur fort et serein.
Les USA dont l’histoire a portant retenu des pages noires d’un esclavagisme sauvagement exercé sur les noirs, d’un génocide perpétré contre les indiens autochtones, est aujourd’hui un modèle exceptionnel du melting-pot, soit de sa société de plus en plus homogène qui s’achemine vers un ensemble harmonieux avec une culture commune. L’Inde ¨des intouchables¨ tire à son avantage en cette nouvelle nation, les dividendes même de la reddition des disparités raciales et ethniques. C’est une société qui a intégré en patrimoine historique cet aspect insoutenable de son histoire. En ces temps modernes, il constitue pour elle un révélateur de ce qui ne va pas et un repère inclassable dans sa marche vers les astres à bord de sa fusée en construction.
Il est du devoir des intellectuels, ceux qui croupissent encore sous les coups de boutoir des pervers, de dénoncer tous les maux archaïques dont souffre notre nation, et d’en valoriser les aspects positifs tant ils existent pour stimuler les changements vers l’uniformité. Ce n’est pas tant de la philosophie que du pragmatisme intellectuel et politique. Ne dit-on pas d’ailleurs que ¨Le meilleur dans le soleil c’est l’ombre¨.
Source: Mauritanievox.com