Le président de la Ligue sénégalaise de lutte contre le tabac (Listab), Dr Abdoul Aziz Kassé, a plaidé mardi pour le vote par l’Assemblée nationale "d’une loi forte contre le tabac" lors de l’examen prochain du projet de loi contre ce produit par les députés de la 12ème législature , selon un communiqué transmis à l’APS.
La société civile à travers la LISTAB, le ministère de la Santé et de l’Action sociale et des parlementaires ont rédigé un projet de loi dans le cadre de la lutte contre le tabac.
‘’En ratifiant le seul traité de santé des Nations Unies qu’est la Convention Cadre de Lutte contre le Tabac (CCLAT), le Sénégal était dans l’obligation d’en transcrire les dispositions dans une loi réglementant la manufacture, la distribution et la consommation du tabac’’, relève le communiqué.
Pour le président de la LISTAB, Dr Abdoul Aziz Kassé, ‘’les fumeurs ont le droit de fumer mais n’ont pas le droit de nuire à la santé de leur entourage’’.
‘’Personne ne comprendra que ce projet de loi ne puisse protéger les non-fumeurs et autoriser l’usage du tabac dans les lieux publics. Ce point capital doit être la base des dispositions réglementaires’’, écrit-il dans le communiqué.
Pour lui, ‘’l’industrie du tabac a le devoir d’informer le fumeur des dangers auxquels il s’expose’’.
Dès lors, poursuit Dr Kassé, le Sénégal envisage de se distinguer clairement en imposant des avertissements sanitaires pertinents par des images de grande taille sur les emballages du tabac et de ses dérivés.
‘’Du fait de stratégies agressives de publicité, de promotion et de parrainage, l’industrie du tabac incite volontairement et maintient les jeunes dans une dépendance tabagique croissante. C’est pourquoi 90% des fumeurs ont été initiés à l'âge du secondaire’’, rappelle Dr Kassé.
Il estime qu'''il est capital que l’autorité administrative interdise strictement toute forme de publicité, de promotion et de parrainage directe ou indirecte’’.
‘’L’industrie du tabac ne doit pas déterminer nos choix en matière de politique sanitaire. Ce principe fondateur de la CCLAT doit figurer sans équivoque dans ce texte de loi’’, affirme-t-il.
Pour le président de la LISTAB, ‘’la taxation constitue le meilleur moyen de lutter contre le tabagisme des jeunes et des pauvres’’.
Plus de 10 000 Sénégalais ont signé une pétition de la LISTAB pour appeler les élus à doter le Sénégal d’une loi forte et éviter que les industriels du tabac ne se replient au Sénégal pour inonder la sous-région de produits du tabac, relève le texte.
APS
La société civile à travers la LISTAB, le ministère de la Santé et de l’Action sociale et des parlementaires ont rédigé un projet de loi dans le cadre de la lutte contre le tabac.
‘’En ratifiant le seul traité de santé des Nations Unies qu’est la Convention Cadre de Lutte contre le Tabac (CCLAT), le Sénégal était dans l’obligation d’en transcrire les dispositions dans une loi réglementant la manufacture, la distribution et la consommation du tabac’’, relève le communiqué.
Pour le président de la LISTAB, Dr Abdoul Aziz Kassé, ‘’les fumeurs ont le droit de fumer mais n’ont pas le droit de nuire à la santé de leur entourage’’.
‘’Personne ne comprendra que ce projet de loi ne puisse protéger les non-fumeurs et autoriser l’usage du tabac dans les lieux publics. Ce point capital doit être la base des dispositions réglementaires’’, écrit-il dans le communiqué.
Pour lui, ‘’l’industrie du tabac a le devoir d’informer le fumeur des dangers auxquels il s’expose’’.
Dès lors, poursuit Dr Kassé, le Sénégal envisage de se distinguer clairement en imposant des avertissements sanitaires pertinents par des images de grande taille sur les emballages du tabac et de ses dérivés.
‘’Du fait de stratégies agressives de publicité, de promotion et de parrainage, l’industrie du tabac incite volontairement et maintient les jeunes dans une dépendance tabagique croissante. C’est pourquoi 90% des fumeurs ont été initiés à l'âge du secondaire’’, rappelle Dr Kassé.
Il estime qu'''il est capital que l’autorité administrative interdise strictement toute forme de publicité, de promotion et de parrainage directe ou indirecte’’.
‘’L’industrie du tabac ne doit pas déterminer nos choix en matière de politique sanitaire. Ce principe fondateur de la CCLAT doit figurer sans équivoque dans ce texte de loi’’, affirme-t-il.
Pour le président de la LISTAB, ‘’la taxation constitue le meilleur moyen de lutter contre le tabagisme des jeunes et des pauvres’’.
Plus de 10 000 Sénégalais ont signé une pétition de la LISTAB pour appeler les élus à doter le Sénégal d’une loi forte et éviter que les industriels du tabac ne se replient au Sénégal pour inonder la sous-région de produits du tabac, relève le texte.
APS