Le haut-commissaire de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), Ahmed Diane Semega, a relevé mardi à Kédougou (est), "l’extrême urgence" de protéger ce cours d’eau contre la mauvaise pratique de l’orpaillage.
"J’ai le sentiment d’une extrême urgence sans jouer à l’alarmisme car ce fleuve est dans un état de mort presque clinique", a dit M. Semega, plaidant pour l’application de la charte des eaux de l’OMVS pour assurer l’avenir du fleuve Sénégal après une visite à Doiba dans le département de Sararaya qui abrite un site artisanal d’orpaillage.
Le haut-commissaire conduit pour six jours une mission de sensibilisation sur les dangers d’une mauvaise pratique de l’orpaillage en territoires sénégalais et malien.
"Le problème environnemental n’émeuve plus beaucoup de monde mais ici vous n’avez même pas besoin d’être experts pour savoir que l’eau est polluée", a dit aux journalistes le haut-commissaire, faisant référence à la couleur de l’eau tirant vers celle de l’argile.
"Je viens de discuter avec le chef de village mais les populations déplorent de vivre à côté d’un fleuve qui ne leur sert à rien. Elles ne peuvent ni boire ni faire la lessive avec cette eau polluée par le mercure et qui les expose à des dangers", a expliqué M. Semega.
Il en appelle à la responsabilité de l’OMVS dont l’objectif est de veiller à la sauvegarde de ce fleuve mais aussi aux Etats-membres pour une application de cette charte et une prise de conscience quant au caractère international de ce cours d’eau qui n’appartient à aucun des pays pris isolément.
Le haut-commissaire a aussi invité les autorités administratives locales à les aider dans la surveillance et la sensibilisation des populations pour les conscientiser sur les dangers qu’elles font courir au fleuve soumis à une pratique néfaste de l’orpaillage.
Sur place le haut-commissaire et les autorités administratives locales se sont rendus compte de l’ampleur des dégâts avec l’utilisation de la drague et de certains produits comme le mercure par les orpailleurs.
APS
"J’ai le sentiment d’une extrême urgence sans jouer à l’alarmisme car ce fleuve est dans un état de mort presque clinique", a dit M. Semega, plaidant pour l’application de la charte des eaux de l’OMVS pour assurer l’avenir du fleuve Sénégal après une visite à Doiba dans le département de Sararaya qui abrite un site artisanal d’orpaillage.
Le haut-commissaire conduit pour six jours une mission de sensibilisation sur les dangers d’une mauvaise pratique de l’orpaillage en territoires sénégalais et malien.
"Le problème environnemental n’émeuve plus beaucoup de monde mais ici vous n’avez même pas besoin d’être experts pour savoir que l’eau est polluée", a dit aux journalistes le haut-commissaire, faisant référence à la couleur de l’eau tirant vers celle de l’argile.
"Je viens de discuter avec le chef de village mais les populations déplorent de vivre à côté d’un fleuve qui ne leur sert à rien. Elles ne peuvent ni boire ni faire la lessive avec cette eau polluée par le mercure et qui les expose à des dangers", a expliqué M. Semega.
Il en appelle à la responsabilité de l’OMVS dont l’objectif est de veiller à la sauvegarde de ce fleuve mais aussi aux Etats-membres pour une application de cette charte et une prise de conscience quant au caractère international de ce cours d’eau qui n’appartient à aucun des pays pris isolément.
Le haut-commissaire a aussi invité les autorités administratives locales à les aider dans la surveillance et la sensibilisation des populations pour les conscientiser sur les dangers qu’elles font courir au fleuve soumis à une pratique néfaste de l’orpaillage.
Sur place le haut-commissaire et les autorités administratives locales se sont rendus compte de l’ampleur des dégâts avec l’utilisation de la drague et de certains produits comme le mercure par les orpailleurs.
APS