Le directeur de publication du quotidien privé La Tribune, Félix Nzalé, est placé en garde à vue depuis lundi soir pour diffusion d’une "fausse information" sur la fièvre Ebola , a-t-on appris mardi auprès du même journal.
"Il est placé en garde à vue et va retourner aujourd’hui à la Brigade des affaires générales de la Division des investigations criminelles, pour répondre de notre article d’hier", a expliqué à l’APS le rédacteur en chef du journal, Mame Gor Ngom.
Ce dernier confirme ainsi l’information donnée par plusieurs médias qui, depuis lundi soir, annonçaient que Nzalé avait été placé en garde à vue.
"Il a été placé en garde à vue au commissariat du Port (Dakar), après avoir été interpellé", a ajouté Ngom dans un entretien téléphonique.
"Nous nous contentons de ce que le procureur a dit, à travers le communiqué du ministère de la Justice", a-t-il répondu à la question de savoir ce qui est reproché au directeur de publication du journal.
Le ministère de la Justice a annoncé lundi des poursuites judiciaires contre le quotidien La Tribune, pour diffusion d’une "fausse information". Ce journal du groupe de presse D-Média a signalé "cinq cas d’Ebola au Sénégal", dans sa livraison de lundi.
Le département de la Justice a évoqué, dans un communiqué, "la fausse information diffusée par La Tribune", en estimant que l’article publié par le journal au sujet de la fièvre Ebola "peut avoir des répercussions gravissimes" pour le pays.
Cette information "peut mettre notre pays en quarantaine de (…) la communauté internationale et porter d’énormes préjudices aux Sénégalais qui veulent voyager", affirme-t-il avant d’ajouter : "Par conséquent, le procureur de la République décide de donner une suite judiciaire à cette affaire".
La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, a déclaré lundi matin qu’aucun cas confirmé d’Ebola n’avait encore été enregistré au Sénégal.
Les résultats des prélèvements effectués sur deux malades présentant des symptômes de la maladie se sont révélés négatifs, a-t-elle précisé lors d’un conseil interministériel sur la fièvre Ebola.
"Il est placé en garde à vue et va retourner aujourd’hui à la Brigade des affaires générales de la Division des investigations criminelles, pour répondre de notre article d’hier", a expliqué à l’APS le rédacteur en chef du journal, Mame Gor Ngom.
Ce dernier confirme ainsi l’information donnée par plusieurs médias qui, depuis lundi soir, annonçaient que Nzalé avait été placé en garde à vue.
"Il a été placé en garde à vue au commissariat du Port (Dakar), après avoir été interpellé", a ajouté Ngom dans un entretien téléphonique.
"Nous nous contentons de ce que le procureur a dit, à travers le communiqué du ministère de la Justice", a-t-il répondu à la question de savoir ce qui est reproché au directeur de publication du journal.
Le ministère de la Justice a annoncé lundi des poursuites judiciaires contre le quotidien La Tribune, pour diffusion d’une "fausse information". Ce journal du groupe de presse D-Média a signalé "cinq cas d’Ebola au Sénégal", dans sa livraison de lundi.
Le département de la Justice a évoqué, dans un communiqué, "la fausse information diffusée par La Tribune", en estimant que l’article publié par le journal au sujet de la fièvre Ebola "peut avoir des répercussions gravissimes" pour le pays.
Cette information "peut mettre notre pays en quarantaine de (…) la communauté internationale et porter d’énormes préjudices aux Sénégalais qui veulent voyager", affirme-t-il avant d’ajouter : "Par conséquent, le procureur de la République décide de donner une suite judiciaire à cette affaire".
La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, a déclaré lundi matin qu’aucun cas confirmé d’Ebola n’avait encore été enregistré au Sénégal.
Les résultats des prélèvements effectués sur deux malades présentant des symptômes de la maladie se sont révélés négatifs, a-t-elle précisé lors d’un conseil interministériel sur la fièvre Ebola.