S’il a été un soldat exemplaire, Bocar Bocoum n’en était pas moins un épicurien. C’est la révélation faite par son ami d’enfance qui a livré les derniers instants de la vie de Bocar Bocoum.
Sur les colonnes de Kotch, son meilleur ami témoigne : « il aimait les belles choses. Il était toujours propre sur lui-même et bien sapé. Il ne sortait jamais en étant incorrect », soutient son ami. Chantant sur la même gamme musicale, sa tante soutient que celui qui s’est donné la mort en s’immolant par le feu devant les grilles du palais de la République « n’hésitait pas à nettoyer lui-même les toilettes, tant il aimait l’ordre et la propreté ».
Revenant sur les causes de l’acte posé par Bocoum, son ami se remémore de la naissance de la frustration de Bocar. Revenu de l’opération Gabou en Guinée Bissau, Bocar Bocoum et ses camarades qui ont sué sang et eau pour défendre l'intégrité territoriale se sont vus lésés dans leurs droits. Une pilule amère que ces derniers ne pouvaient avaler. Et ils ont tenu à manifester leur mécontentement. Ils battront le pavé à Dakar.
Mais mal leur en a pris car ils seront tous radiés de l’armée. « C’est de là qu’est né sa frustration. Il disait tout le temps qu’il ne pouvait pas servir son pays sans que celui-ci le serve de retour », raconte son ami. Selon qui, Bocar Bocoum n’avait pas la mine d’un suicidaire le jour de l’immolation.
D’ailleurs l’ancien soldat qui a assisté la veille au mariage de son petit-frère dégageait le jour du drame une bonne humeur. Il a tenu à envoyer un texto à sa douce. Texto dans lequel il dit à sa petite amie : « Bonne journée, prends soin de toi, je t’aime ».
Awa Bocoum, mere de Bocar Bocoum : « Ne faites pas comme lui...»
Bien qu'étant meurtrie de voir son fils la quitter à la fleur de l'âge, Awa Bocoum n'est pas pour que le geste de Bocar Bocoum soit un effet de mode chez les jeunes. «Je supplie les jeunes de ne pas faire comme lui. Cela n'en vaut pas la peine», implore la mère l'ancien Jambar.
Sur les colonnes de Kotch, son meilleur ami témoigne : « il aimait les belles choses. Il était toujours propre sur lui-même et bien sapé. Il ne sortait jamais en étant incorrect », soutient son ami. Chantant sur la même gamme musicale, sa tante soutient que celui qui s’est donné la mort en s’immolant par le feu devant les grilles du palais de la République « n’hésitait pas à nettoyer lui-même les toilettes, tant il aimait l’ordre et la propreté ».
Revenant sur les causes de l’acte posé par Bocoum, son ami se remémore de la naissance de la frustration de Bocar. Revenu de l’opération Gabou en Guinée Bissau, Bocar Bocoum et ses camarades qui ont sué sang et eau pour défendre l'intégrité territoriale se sont vus lésés dans leurs droits. Une pilule amère que ces derniers ne pouvaient avaler. Et ils ont tenu à manifester leur mécontentement. Ils battront le pavé à Dakar.
Mais mal leur en a pris car ils seront tous radiés de l’armée. « C’est de là qu’est né sa frustration. Il disait tout le temps qu’il ne pouvait pas servir son pays sans que celui-ci le serve de retour », raconte son ami. Selon qui, Bocar Bocoum n’avait pas la mine d’un suicidaire le jour de l’immolation.
D’ailleurs l’ancien soldat qui a assisté la veille au mariage de son petit-frère dégageait le jour du drame une bonne humeur. Il a tenu à envoyer un texto à sa douce. Texto dans lequel il dit à sa petite amie : « Bonne journée, prends soin de toi, je t’aime ».
Awa Bocoum, mere de Bocar Bocoum : « Ne faites pas comme lui...»
Bien qu'étant meurtrie de voir son fils la quitter à la fleur de l'âge, Awa Bocoum n'est pas pour que le geste de Bocar Bocoum soit un effet de mode chez les jeunes. «Je supplie les jeunes de ne pas faire comme lui. Cela n'en vaut pas la peine», implore la mère l'ancien Jambar.