Les agressions contre l’environnement dans la région nord, notamment à Podor, ce n’est pas que la coupe d’arbres sur l’emprise de la RN2, en cours de réhabilitation grâce au MCA. La forêt classée de Ngawlé, un joyau dans le contexte sahélien subit les assauts de charbonniers véreux. Conséquence, de nombreuses zones de ce «capital oléagineux exceptionnel» présentent aujourd’hui un aspect de désolation tant cette déforestation volontaire est destructrice.
«Elle est aujourd’hui menacée par les charbonniers qui, viennent d’allumer leur quatrième ou cinquième meule en trois mois, pour produire du charbon de bois. Cela constitue un véritable massacre d’autant plus insupportable quand il s’agit d’une forêt classée et placée, de fait, sous la responsabilité des services compétents». C’est le Comité de défense de la faune et de la flore de Podor, qui, en juin dernier, s’insurgeait contre les assauts répétés de «prédateurs» peu soucieux de l’environnement sur la forêt classée de Ngawlé dans cette commune chef-lieu de département dans la région de Saint-Louis.
Selon le comité, la destruction de cette forêt est déjà très avancée et les troncs coupés se comptent par centaines. «De nombreuses zones présentent aujourd’hui un aspect de désolation tant cette déforestation volontaire est destructrice. Les charrettes chargées de charbon de bois entrent dans la ville, nous dit-on, tôt le matin, par des ruelles discrètes, avant de déverser leurs chargements dans les sites de stockage ou de vente». Ce qui fait que «sans mesures rapides et fortes, la forêt sera définitivement défigurée».
Avec des photos d’illustration à l’appui, ces environnementalistes montraient que les charbonniers donnent l’impression de travailler en toute impunité, sans doute à des heures bien choisies, au regard de celles qui pourraient permettre aux agents des Eaux et forêts de les prendre en flagrant délit, et des les attraper sur le fait. «Mais est-il si difficile que cela d’attraper un charbonnier quand on sait que la gestion des meules demande une attention très particulière et quasi permanente?», s’interroge le Comité de défense de la faune et de la flore de Podor.
Pourtant, la forêt classée de Ngawlé est un joyau dans un contexte sahélien où tout porte à penser qu’une forêt ne peut être que clairsemée et n’avoir de forêt que le nom. Celle-ci est dense, ombragée et riche d’une grande variété d’arbres, et constitue un capital oléagineux exceptionnel pour les villageois voisins qui peuvent y ramasser du petit bois et aussi, quelques branches de bois mort naturellement, parce que vieux ou victime des chaleurs torrides locales.
C’est aussi un bonheur pour les randonneurs qui s’y promènent, profitant du balisage réalisé par une association locale de protection et de développement de l’environnement et du patrimoine local.
Sudonline.sn
«Elle est aujourd’hui menacée par les charbonniers qui, viennent d’allumer leur quatrième ou cinquième meule en trois mois, pour produire du charbon de bois. Cela constitue un véritable massacre d’autant plus insupportable quand il s’agit d’une forêt classée et placée, de fait, sous la responsabilité des services compétents». C’est le Comité de défense de la faune et de la flore de Podor, qui, en juin dernier, s’insurgeait contre les assauts répétés de «prédateurs» peu soucieux de l’environnement sur la forêt classée de Ngawlé dans cette commune chef-lieu de département dans la région de Saint-Louis.
Selon le comité, la destruction de cette forêt est déjà très avancée et les troncs coupés se comptent par centaines. «De nombreuses zones présentent aujourd’hui un aspect de désolation tant cette déforestation volontaire est destructrice. Les charrettes chargées de charbon de bois entrent dans la ville, nous dit-on, tôt le matin, par des ruelles discrètes, avant de déverser leurs chargements dans les sites de stockage ou de vente». Ce qui fait que «sans mesures rapides et fortes, la forêt sera définitivement défigurée».
Avec des photos d’illustration à l’appui, ces environnementalistes montraient que les charbonniers donnent l’impression de travailler en toute impunité, sans doute à des heures bien choisies, au regard de celles qui pourraient permettre aux agents des Eaux et forêts de les prendre en flagrant délit, et des les attraper sur le fait. «Mais est-il si difficile que cela d’attraper un charbonnier quand on sait que la gestion des meules demande une attention très particulière et quasi permanente?», s’interroge le Comité de défense de la faune et de la flore de Podor.
Pourtant, la forêt classée de Ngawlé est un joyau dans un contexte sahélien où tout porte à penser qu’une forêt ne peut être que clairsemée et n’avoir de forêt que le nom. Celle-ci est dense, ombragée et riche d’une grande variété d’arbres, et constitue un capital oléagineux exceptionnel pour les villageois voisins qui peuvent y ramasser du petit bois et aussi, quelques branches de bois mort naturellement, parce que vieux ou victime des chaleurs torrides locales.
C’est aussi un bonheur pour les randonneurs qui s’y promènent, profitant du balisage réalisé par une association locale de protection et de développement de l’environnement et du patrimoine local.
Sudonline.sn