Quelques mois après la conférence internationale sur les opportunités d’investissement dans l’espace communautaire, les investisseurs de Dubaï en tournée au Sénégal ont tenu hier, jeudi 26 février une réunion plénière avec les membres du gouvernement. Venu assister à cette rencontre, le ministre des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, Mansour Elimane Kane, a profité de cette occasion pour leur soumettre deux nouveaux projets d’infrastructures de base.
Le gouvernement du Sénégal vient de soumettre deux nouveaux projets aux investisseurs de la conférence de Dubaï pour le financement d’infrastructures de développement. C’est ce qu’a annoncé Mansour Elimane Kane, ministre des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement qui s’exprimait hier, jeudi 26 février lors de la réunion plénière du gouvernement avec les investisseurs de la conférence de Dubaï. « Il y avait trois projets qui ont été retenus à Dubaï, mais aujourd’hui nous avons mis sur la table deux autres projets très structurants. Il s’agit de deux projets autoroutiers qu’on veut ajouter sur la demande. Ce sera l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack qui va aller vers la frontière du Mali. Et l’autre sera Thiés-Saint Louis-Rosso pour réduire le désenclavement de notre pays », a-t-il fait savoir.
Pour lui, désenclaver le pays contribue à améliorer le cadre de vie, parce que soutient-il, « tout est concentré à Dakar, or il y aura d’autres pôles qui vont s’installer sur le corridor et cela va permettre de faire sortir les produits sénégalais vers l’extérieur ». Pour sa part, Birima Mangara, ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et du plan, chargé du Budget, a rappelé que parmi les 17 projets retenus à la conférence des investisseurs de Dubaï en septembre 2014, trois intéressent spécialement le Sénégal. Il s’agit, dit-il, de la construction du pont à Ziguinchor, de la réhabilitation et de la construction du chemin de fer Dakar-Bamako-Ouagadougou, de la construction de postes de contrôle juxtaposés à M’pack, à la frontière avec la guinée Bissau.
Dans la foulée, il a fait savoir qu’au terme de cette réunion avec les investisseurs, il est attendu l’élaboration d’une feuille de route générale pour la poursuite des négociations jusqu’à la signature d’un contrat de partenariat public-privé. Le président de la commission de l’Uemoa, Cheikh Hadjibou Soumaré qui a assisté à la réunion, a quant à lui, souligné que nos économies ont besoin aujourd’hui de projets d’infrastructures structurants. « Nous avons toujours l’habitude d’entendre que la croissance ne se mange pas, mais nos pays ont besoin d’une croissance soutenue sur le long terme. Pour cela, il nous faut des infrastructures de base qui soutiennent cette croissance. C’est pourquoi le chef de l’Etat nous avait demandés de mettre l’accent sur les projets d’infrastructures. Ce que nous avons tenté de faire », soutient-il.
Revenant sur l’importance de la tournée des investisseurs de Dubaï dans les Etats membres de l’Uemoa, l’ancien premier ministre du Sénégal a mentionné que cette rencontre est la première d’une série appelée à se poursuivre dans le cadre d’une plateforme de communication intégrant l’ensemble des acteurs qui sont les Etats membres, les investisseurs et les institutions communautaires. Selon lui, l’Uemoa veut en effet faire de ce nouveau partenariat un exemple de réussite pour favoriser le développement économique de la sous-région.
Sudonline
Le gouvernement du Sénégal vient de soumettre deux nouveaux projets aux investisseurs de la conférence de Dubaï pour le financement d’infrastructures de développement. C’est ce qu’a annoncé Mansour Elimane Kane, ministre des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement qui s’exprimait hier, jeudi 26 février lors de la réunion plénière du gouvernement avec les investisseurs de la conférence de Dubaï. « Il y avait trois projets qui ont été retenus à Dubaï, mais aujourd’hui nous avons mis sur la table deux autres projets très structurants. Il s’agit de deux projets autoroutiers qu’on veut ajouter sur la demande. Ce sera l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack qui va aller vers la frontière du Mali. Et l’autre sera Thiés-Saint Louis-Rosso pour réduire le désenclavement de notre pays », a-t-il fait savoir.
Pour lui, désenclaver le pays contribue à améliorer le cadre de vie, parce que soutient-il, « tout est concentré à Dakar, or il y aura d’autres pôles qui vont s’installer sur le corridor et cela va permettre de faire sortir les produits sénégalais vers l’extérieur ». Pour sa part, Birima Mangara, ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et du plan, chargé du Budget, a rappelé que parmi les 17 projets retenus à la conférence des investisseurs de Dubaï en septembre 2014, trois intéressent spécialement le Sénégal. Il s’agit, dit-il, de la construction du pont à Ziguinchor, de la réhabilitation et de la construction du chemin de fer Dakar-Bamako-Ouagadougou, de la construction de postes de contrôle juxtaposés à M’pack, à la frontière avec la guinée Bissau.
Dans la foulée, il a fait savoir qu’au terme de cette réunion avec les investisseurs, il est attendu l’élaboration d’une feuille de route générale pour la poursuite des négociations jusqu’à la signature d’un contrat de partenariat public-privé. Le président de la commission de l’Uemoa, Cheikh Hadjibou Soumaré qui a assisté à la réunion, a quant à lui, souligné que nos économies ont besoin aujourd’hui de projets d’infrastructures structurants. « Nous avons toujours l’habitude d’entendre que la croissance ne se mange pas, mais nos pays ont besoin d’une croissance soutenue sur le long terme. Pour cela, il nous faut des infrastructures de base qui soutiennent cette croissance. C’est pourquoi le chef de l’Etat nous avait demandés de mettre l’accent sur les projets d’infrastructures. Ce que nous avons tenté de faire », soutient-il.
Revenant sur l’importance de la tournée des investisseurs de Dubaï dans les Etats membres de l’Uemoa, l’ancien premier ministre du Sénégal a mentionné que cette rencontre est la première d’une série appelée à se poursuivre dans le cadre d’une plateforme de communication intégrant l’ensemble des acteurs qui sont les Etats membres, les investisseurs et les institutions communautaires. Selon lui, l’Uemoa veut en effet faire de ce nouveau partenariat un exemple de réussite pour favoriser le développement économique de la sous-région.
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