Apres avoir ralenti à 3% en 2015, le taux de croissance de l’Afrique subsaharienne devrait baisser à 1,6% en 2016, son niveau le plus bas depuis vingt ans, a déclaré Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour la région Afrique.
En conférence de presse ce jeudi, la Banque mondiale a présenté la dernière édition d’Africa’s Pulse, qui analyse les perspectives économiques du continent.
Ce rapport semestriel constate des taux de croissance très hétérogènes à travers le continent et révèle des disparités entre les pays. Il révèle : « Alors que la croissance s’est effondrée dans de nombreux pays, l’Ethiopie, le Rwanda et la Tanzanie affichent toujours en moyenne des taux annuels supérieurs à 6%. Enfin, d’autres pays tels que la Côte d’Ivoire et le Sénégal figurent parmi les économies les plus performantes du continent. »
Selon l’économiste en chef de la Banque mondiale pour la région Afrique, ce ralentissement s’explique par les difficultés économiques rencontrées par les principales économies de la région, qui subissent toujours les contrecoups de la chute des cours des matières premières.
« Il ressort de notre analyse que les pays qui s’en sortent mieux sont également ceux qui disposent d’un cadre de gestion macroéconomique plus solide et d’une règlementation plus favorable aux activités commerciales. Leurs exploitations sont aussi plus diversifiées et leurs institutions plus efficaces », a-t-il souligné.
La Banque mondiale prévoit une reprise économique faible, avec une croissance réelle du PIB prévue à 2,9% en 2017 et à 3,6% en 2018.
Ses auteurs recommandent aux pays africains de prendre rapidement les mesures qui s’imposent pour s’adapter aux faibles prix des matières premières, rendre leurs économies moins vulnérables aux chocs et développer de nouvelles sources de croissance durable qui profite à tous les Africains.
Mamadou Salif Dieng
En conférence de presse ce jeudi, la Banque mondiale a présenté la dernière édition d’Africa’s Pulse, qui analyse les perspectives économiques du continent.
Ce rapport semestriel constate des taux de croissance très hétérogènes à travers le continent et révèle des disparités entre les pays. Il révèle : « Alors que la croissance s’est effondrée dans de nombreux pays, l’Ethiopie, le Rwanda et la Tanzanie affichent toujours en moyenne des taux annuels supérieurs à 6%. Enfin, d’autres pays tels que la Côte d’Ivoire et le Sénégal figurent parmi les économies les plus performantes du continent. »
Selon l’économiste en chef de la Banque mondiale pour la région Afrique, ce ralentissement s’explique par les difficultés économiques rencontrées par les principales économies de la région, qui subissent toujours les contrecoups de la chute des cours des matières premières.
« Il ressort de notre analyse que les pays qui s’en sortent mieux sont également ceux qui disposent d’un cadre de gestion macroéconomique plus solide et d’une règlementation plus favorable aux activités commerciales. Leurs exploitations sont aussi plus diversifiées et leurs institutions plus efficaces », a-t-il souligné.
La Banque mondiale prévoit une reprise économique faible, avec une croissance réelle du PIB prévue à 2,9% en 2017 et à 3,6% en 2018.
Ses auteurs recommandent aux pays africains de prendre rapidement les mesures qui s’imposent pour s’adapter aux faibles prix des matières premières, rendre leurs économies moins vulnérables aux chocs et développer de nouvelles sources de croissance durable qui profite à tous les Africains.
Mamadou Salif Dieng