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Le sel de potassium, un sel qui n’a pas les inconvénients du chlorure de sodium est né. Ainsi, en réduisant le sel dans son alimentation, les cellules des artères voient leur volume diminuer. Les artères sont plus souples et offrent moins de résistance au flux sanguin. La tension artérielle baisse. Et elle baisse encore davantage si parallèlement on augmente les apports en potassium. Alors pourquoi ne pas utiliser le sel de potassium ?
Une population pas bien informée sur les découvertes en laboratoire !
Nous sommes frappés par la relative absence de transmission des connaissances acquises dans les laboratoires vers la population ? Des milliers d’articles scientifiques ont été publiés dans le monde sur le problème de la surconsommation du sel.
Pourtant la connaissance moyenne des professionnels de santé ou des responsables politiques sans perler de tout le monde est très faible. La transmission de cette connaissance scientifique est en panne. Tout le monde devrait savoir qu’au cours des dix dernières années, plusieurs dizaines de gènes régulant la pression artérielle, le poids corporel ou le taux de glucose sanguin ont été isolés et que plusieurs facteurs environnementaux ont directement été impliqués dans le développement de l’hypertension, de l’obésité, du diabète et des maladies cardiovasculaires en sus du déséquilibre du rapport sodium/potassium.
Ainsi en est-il du tabagisme, de l’inactivité physique, de l’excès d’acides gras saturés ou, de l’excès de saccharose et de fructose. Dans le brouhaha général, le message n’est pas clair quand il n’est pas volontairement brouillé par les intérêts économiques en jeu. Le problème est donc connu, mais il n’est que très peu pris en compte dans la pratique.
Du potassium en sel ou en gélules
Troquer votre sel de table pour un sel en potassium :
Potensium est un sel diététique que l’on trouve en pharmacie et qui s’utilise comme un sel ordinaire. Riche en potassium (30¨%), il apporte très peu de sodium (8%) tout en conservant le goût salé du sel traditionnel. A noter que dans ce sel, le potassium est lié au bicarbonate, forme sous laquelle on trouve le potassium dans les végétaux, et non au chlorure (peu présent dans les fruits et légumes).
Les compléments de potassium :
Lorsque l’alimentation n’apporte pas les quantités adéquates de potassium, on peut avoir recours à la supplémentation. Il existe en pharmacie des gélules de potassium sous forme de bicarbonate (Potensium 250 mg/gélule). La posologie conseillée est de 2 gélules par jour. Chez les personnes en bonne santé, un apport alimentaire en potassium supérieur à l’apport nutritionnel conseillé n’est pas dangereux parce que le potassium en excès est simplement éliminé dans les urines. Les compléments sont donc sans danger.
Qui doit prendre le supplément en potassium ?
Au-delà de la prévention des maladies cardio-vasculaires et osseuses, certaines situations particulières nécessitent un complément de potassium. Vous prenez un médicament antihypertenseur ? Demandez à votre médecin si un supplément de potassium doit vous être proposé ; certains antihypertenseurs (pas tous) augmentent en effet l’élimination de potassium. Les suppléments de potassium sont conseillés chez les personnes qui prennent des corticoïdes ou des antibiotiques (pénicilline) à long terme. Les athlètes et les travailleurs manuels peuvent aussi bénéficier de suppléments.
Qui ne doit pas prendre de supplément ?
Les personnes qui souffrent d’hyperkaliémie. Les personnes qui prennent des diurétiques épargneurs de potassium, des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine ou des digitaliques. D’une manière générale, les insuffisants cardiaques, les diabétiques, les insuffisant rénaux, les femmes enceintes ou allaitantes doivent impérativement demander l’avis de leur médecin avant de prendre un supplément de potassium.
Surveillez aussi votre magnésium
Pour corriger un déficit en potassium, il est indispensable d’avoir un statut en magnésium satisfaisant. Sans magnésium, les cellules ne peuvent pas retenir le potassium.
Le magnésium est le deuxième cation intracellulaire en importance. Comme le potassium, il est abondant dans tous les végétaux. Le magnésium joue un rôle clé dans l’équilibre ionique des membranes. Il est nécessaire au fonctionnement de la pompe Na/K car il permet son approvisionnement énergétique (fixation de l’ATP à l’enzyme).
Des sels qui font baisser la tension !
Une étude conduite en Islande a étudié les effets sur la tension artérielle d’un sel minéral contenant du sodium, bien sûr, mais surtout du potassium et du magnésium en remplacement du sel classique. Les volontaires âgés, de 55 à 75 ans, présentaient une hypertension moyenne à modérée. Toute la cuisine était préparée avec ce sel. Par rapport à un groupe témoin qui conservait le sel classique. Les enquêteurs n’ont pas noté de différences d’acceptation au niveau gustatif. En revanche, ils ont observé une nette diminution des valeurs de la pression artérielle dans le groupe de personnes utilisant le sel minéral à base de potassium. Cette étude a été publiée en 1995 dans le prestigieux journal médical British Medical Journal. Elle a connu un tel retentissement que les Américains se sont rués sur ce sel commercialisé sous le nom d’Isalt ou Pansalt.
Le sel finlandais n’est pas proposé en France, mais on trouve maintenant en pharmacie un sel qui en est très proche dans sa composition (Potensium).
Serigne Samba Ndiaye
Une population pas bien informée sur les découvertes en laboratoire !
Nous sommes frappés par la relative absence de transmission des connaissances acquises dans les laboratoires vers la population ? Des milliers d’articles scientifiques ont été publiés dans le monde sur le problème de la surconsommation du sel.
Pourtant la connaissance moyenne des professionnels de santé ou des responsables politiques sans perler de tout le monde est très faible. La transmission de cette connaissance scientifique est en panne. Tout le monde devrait savoir qu’au cours des dix dernières années, plusieurs dizaines de gènes régulant la pression artérielle, le poids corporel ou le taux de glucose sanguin ont été isolés et que plusieurs facteurs environnementaux ont directement été impliqués dans le développement de l’hypertension, de l’obésité, du diabète et des maladies cardiovasculaires en sus du déséquilibre du rapport sodium/potassium.
Ainsi en est-il du tabagisme, de l’inactivité physique, de l’excès d’acides gras saturés ou, de l’excès de saccharose et de fructose. Dans le brouhaha général, le message n’est pas clair quand il n’est pas volontairement brouillé par les intérêts économiques en jeu. Le problème est donc connu, mais il n’est que très peu pris en compte dans la pratique.
Du potassium en sel ou en gélules
Troquer votre sel de table pour un sel en potassium :
Potensium est un sel diététique que l’on trouve en pharmacie et qui s’utilise comme un sel ordinaire. Riche en potassium (30¨%), il apporte très peu de sodium (8%) tout en conservant le goût salé du sel traditionnel. A noter que dans ce sel, le potassium est lié au bicarbonate, forme sous laquelle on trouve le potassium dans les végétaux, et non au chlorure (peu présent dans les fruits et légumes).
Les compléments de potassium :
Lorsque l’alimentation n’apporte pas les quantités adéquates de potassium, on peut avoir recours à la supplémentation. Il existe en pharmacie des gélules de potassium sous forme de bicarbonate (Potensium 250 mg/gélule). La posologie conseillée est de 2 gélules par jour. Chez les personnes en bonne santé, un apport alimentaire en potassium supérieur à l’apport nutritionnel conseillé n’est pas dangereux parce que le potassium en excès est simplement éliminé dans les urines. Les compléments sont donc sans danger.
Qui doit prendre le supplément en potassium ?
Au-delà de la prévention des maladies cardio-vasculaires et osseuses, certaines situations particulières nécessitent un complément de potassium. Vous prenez un médicament antihypertenseur ? Demandez à votre médecin si un supplément de potassium doit vous être proposé ; certains antihypertenseurs (pas tous) augmentent en effet l’élimination de potassium. Les suppléments de potassium sont conseillés chez les personnes qui prennent des corticoïdes ou des antibiotiques (pénicilline) à long terme. Les athlètes et les travailleurs manuels peuvent aussi bénéficier de suppléments.
Qui ne doit pas prendre de supplément ?
Les personnes qui souffrent d’hyperkaliémie. Les personnes qui prennent des diurétiques épargneurs de potassium, des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine ou des digitaliques. D’une manière générale, les insuffisants cardiaques, les diabétiques, les insuffisant rénaux, les femmes enceintes ou allaitantes doivent impérativement demander l’avis de leur médecin avant de prendre un supplément de potassium.
Surveillez aussi votre magnésium
Pour corriger un déficit en potassium, il est indispensable d’avoir un statut en magnésium satisfaisant. Sans magnésium, les cellules ne peuvent pas retenir le potassium.
Le magnésium est le deuxième cation intracellulaire en importance. Comme le potassium, il est abondant dans tous les végétaux. Le magnésium joue un rôle clé dans l’équilibre ionique des membranes. Il est nécessaire au fonctionnement de la pompe Na/K car il permet son approvisionnement énergétique (fixation de l’ATP à l’enzyme).
Des sels qui font baisser la tension !
Une étude conduite en Islande a étudié les effets sur la tension artérielle d’un sel minéral contenant du sodium, bien sûr, mais surtout du potassium et du magnésium en remplacement du sel classique. Les volontaires âgés, de 55 à 75 ans, présentaient une hypertension moyenne à modérée. Toute la cuisine était préparée avec ce sel. Par rapport à un groupe témoin qui conservait le sel classique. Les enquêteurs n’ont pas noté de différences d’acceptation au niveau gustatif. En revanche, ils ont observé une nette diminution des valeurs de la pression artérielle dans le groupe de personnes utilisant le sel minéral à base de potassium. Cette étude a été publiée en 1995 dans le prestigieux journal médical British Medical Journal. Elle a connu un tel retentissement que les Américains se sont rués sur ce sel commercialisé sous le nom d’Isalt ou Pansalt.
Le sel finlandais n’est pas proposé en France, mais on trouve maintenant en pharmacie un sel qui en est très proche dans sa composition (Potensium).
Serigne Samba Ndiaye
