Cette notification a été transmise au ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, la France étant le pays hôte du siège de l’OIF. Le Mali rejoint ainsi le Niger, qui a également déclaré son retrait de l’organisation la veille.
Bamako reproche à l’OIF d’avoir adopté une attitude partiale depuis l’instauration de la transition militaire au Mali. Selon Abdoulaye Diop, chef de la diplomatie malienne, l’organisation a non seulement appliqué des sanctions de manière « sélective », mais a aussi ignoré la souveraineté du pays.
« Depuis l’avènement de la transition, l’OIF, au lieu d’accompagner le Mali dans la réalisation des aspirations légitimes de son peuple, s’est illustrée par l’application sélective des sanctions et le mépris pour la souveraineté du Mali », a déclaré le ministre.
Le Mali, membre fondateur de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT) – devenue l’OIF – rappelle pourtant son attachement historique aux valeurs de la Francophonie. Toutefois, il estime que son maintien au sein de l’organisation est incompatible avec ses principes constitutionnels.
Cette annonce du Mali intervient seulement un jour après le retrait officiel du Niger de l’OIF. Dans une note adressée aux missions diplomatiques, Niamey a également dénoncé une ingérence de l’organisation dans ses affaires intérieures, critiquant son manque de soutien envers les transitions politiques en cours en Afrique de l’Ouest.
Ces retraits successifs marquent une fracture grandissante entre certains pays francophones d’Afrique et les institutions internationales liées à la France. Depuis les récents coups d’État dans la région, plusieurs gouvernements de transition ont exprimé une volonté d’émancipation diplomatique, s’éloignant progressivement des organisations occidentales.
Le retrait du Mali de l’OIF pourrait avoir des répercussions sur sa coopération culturelle, éducative et économique avec d’autres pays francophones. L’organisation joue en effet un rôle clé dans la promotion de la langue française, l’éducation et le développement économique au sein de ses États membres.
Cependant, Bamako semble déterminé à poursuivre sa politique de souveraineté, multipliant les alliances alternatives, notamment avec la Russie et d’autres partenaires non occidentaux.
Bamako reproche à l’OIF d’avoir adopté une attitude partiale depuis l’instauration de la transition militaire au Mali. Selon Abdoulaye Diop, chef de la diplomatie malienne, l’organisation a non seulement appliqué des sanctions de manière « sélective », mais a aussi ignoré la souveraineté du pays.
« Depuis l’avènement de la transition, l’OIF, au lieu d’accompagner le Mali dans la réalisation des aspirations légitimes de son peuple, s’est illustrée par l’application sélective des sanctions et le mépris pour la souveraineté du Mali », a déclaré le ministre.
Le Mali, membre fondateur de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT) – devenue l’OIF – rappelle pourtant son attachement historique aux valeurs de la Francophonie. Toutefois, il estime que son maintien au sein de l’organisation est incompatible avec ses principes constitutionnels.
Cette annonce du Mali intervient seulement un jour après le retrait officiel du Niger de l’OIF. Dans une note adressée aux missions diplomatiques, Niamey a également dénoncé une ingérence de l’organisation dans ses affaires intérieures, critiquant son manque de soutien envers les transitions politiques en cours en Afrique de l’Ouest.
Ces retraits successifs marquent une fracture grandissante entre certains pays francophones d’Afrique et les institutions internationales liées à la France. Depuis les récents coups d’État dans la région, plusieurs gouvernements de transition ont exprimé une volonté d’émancipation diplomatique, s’éloignant progressivement des organisations occidentales.
Le retrait du Mali de l’OIF pourrait avoir des répercussions sur sa coopération culturelle, éducative et économique avec d’autres pays francophones. L’organisation joue en effet un rôle clé dans la promotion de la langue française, l’éducation et le développement économique au sein de ses États membres.
Cependant, Bamako semble déterminé à poursuivre sa politique de souveraineté, multipliant les alliances alternatives, notamment avec la Russie et d’autres partenaires non occidentaux.