Ce week-end, la région de Saint-Louis a accueilli le Président de la République Son Excellence Macky SALL. Il a débuté sa tournée économique dans la région Nord du pays. Après son escale à FASS NGOM où il a visité l’Agropole, il est venu sur Saint-Louis pour inaugurer le Stade Mawade WADE et a rendu visite aux populations de Guét Ndar. Après ces périples, le Président et sa délégation ont pris la route de la vallée et du Fouta sans se soucier de la zone sud de Saint Louis constituée par Gandiol et ses 32 villages de pécheurs et de maraîchers. C’est encore un manque d’intérêt notoire de nos autorités nationales.
Et pourtant Gandiol constitue un point focal dans l’histoire du Sénégal. Il en est de même pour l’économie et le tourisme. Gandiol, est une vaste zone de maraîchage. Il est également un terroir de pécheurs. Aussi, il renferme deux sites touristiques de renommés internationales à savoir le Parc National de la Langue de Barbarie situé dans le village de Mouit et la Réserve des animaux sauvages de Guémbeug. Malgré tout ce potentiel qui est en déficit d’exploitation, le Président l’a royalement ignoré de son agenda. Il préfère se concentrer sur le riz. Bien sûr c’est une excellente idée de sa part car le riz constitue l’élément de base de notre nourriture. Mais, le riz se contenterait bien d’une bonne sauce d’oignons et de poissons fraîches pour être bien dégusté.
En plus de ses potentialités, Gandiol rencontre des difficultés économiques et environnementales qui auraient justifié qu’il soit inscrit dans la tournée du commandant à bord de notre Sunugal. En effet, au Sénégal, Gandiol est la seule localité du pays où un pan entier de sa superficie est menacé de disparition. Il s’agit du village de doune Baba Dièye englouti par la brèche. En plus de ça, les populations sont confrontées à d’innombrables défis de survie puisque leurs potentialités économiques sont menacées à jamais.
Gandiol a vu réduit à néant toutes ses atouts économiques par la brèche de Saint-Louis. L’agriculture est acculée par la salinisation des terres et le manque d’eau. Les pécheurs sont confrontés au risque de navigation sur l’océan Atlantique. Malgré cette menace permanente et récurrente de l’avancé de la brèche, les populations n’ont jamais baissé les bras. Ils sont toujours à la recherche de stratégies pour maintenir leurs capacités de production. Comme de braves hommes à l’instar de leurs ancêtres, les pécheurs sont revenus de la Casamance et de la Gambie pour y exercer la pêche malgré les contraintes. Les maraîchers de leur part font recours aux motopompes pour aller à la recherche de l’eau indispensable à leurs cultures.
Au vu de cette liste non exhaustive de défis, Gandiol mériterait au même titre que les autres zones visitées une petite attention du président. Mais hélas, le terroir est handicapé par le manque de charisme de ses autorités locales qui restent encore à la solde des autorités de Saint-Louis qui ne se soucient que de leurs intérêts.
Cette contribution se veut sommaire et ne traite pas tous les maux dont souffre ce beau terroir ni ses potentialités inépuisables mais hélas en déficit d’exploitation.
M le Président, veuillez considérer à l’avenir le Sénégal dans sa globalité à l’image de votre slogan « la patrie avant le parti » !
Et pourtant Gandiol constitue un point focal dans l’histoire du Sénégal. Il en est de même pour l’économie et le tourisme. Gandiol, est une vaste zone de maraîchage. Il est également un terroir de pécheurs. Aussi, il renferme deux sites touristiques de renommés internationales à savoir le Parc National de la Langue de Barbarie situé dans le village de Mouit et la Réserve des animaux sauvages de Guémbeug. Malgré tout ce potentiel qui est en déficit d’exploitation, le Président l’a royalement ignoré de son agenda. Il préfère se concentrer sur le riz. Bien sûr c’est une excellente idée de sa part car le riz constitue l’élément de base de notre nourriture. Mais, le riz se contenterait bien d’une bonne sauce d’oignons et de poissons fraîches pour être bien dégusté.
En plus de ses potentialités, Gandiol rencontre des difficultés économiques et environnementales qui auraient justifié qu’il soit inscrit dans la tournée du commandant à bord de notre Sunugal. En effet, au Sénégal, Gandiol est la seule localité du pays où un pan entier de sa superficie est menacé de disparition. Il s’agit du village de doune Baba Dièye englouti par la brèche. En plus de ça, les populations sont confrontées à d’innombrables défis de survie puisque leurs potentialités économiques sont menacées à jamais.
Gandiol a vu réduit à néant toutes ses atouts économiques par la brèche de Saint-Louis. L’agriculture est acculée par la salinisation des terres et le manque d’eau. Les pécheurs sont confrontés au risque de navigation sur l’océan Atlantique. Malgré cette menace permanente et récurrente de l’avancé de la brèche, les populations n’ont jamais baissé les bras. Ils sont toujours à la recherche de stratégies pour maintenir leurs capacités de production. Comme de braves hommes à l’instar de leurs ancêtres, les pécheurs sont revenus de la Casamance et de la Gambie pour y exercer la pêche malgré les contraintes. Les maraîchers de leur part font recours aux motopompes pour aller à la recherche de l’eau indispensable à leurs cultures.
Au vu de cette liste non exhaustive de défis, Gandiol mériterait au même titre que les autres zones visitées une petite attention du président. Mais hélas, le terroir est handicapé par le manque de charisme de ses autorités locales qui restent encore à la solde des autorités de Saint-Louis qui ne se soucient que de leurs intérêts.
Cette contribution se veut sommaire et ne traite pas tous les maux dont souffre ce beau terroir ni ses potentialités inépuisables mais hélas en déficit d’exploitation.
M le Président, veuillez considérer à l’avenir le Sénégal dans sa globalité à l’image de votre slogan « la patrie avant le parti » !