Mais qu’est-ce qui fait que l’on s’attache si inexplicablement à ce bateau ? Est-ce à cause de la musique qui s’échappe de sa terrasse animée lorsqu’il est amarré ? Serait-ce plutôt les lumières du navire qui jettent leurs halos romantiques sur l’étendue mouvante du fleuve la nuit ? Ou serait-ce son nom, Bou el Mogdad, évocateur d’un passé saint-louisien prestigieux, qui rend ce bateau si particulier ?
Cela ne serait pas étonnant lorsque l’on connaît l’histoire du célèbre interprète et traducteur Bou el Mogdad Seck, qui a légué son nom au désormais bateau de croisière le plus célèbre du Sénégal, que l’on surnomme affectueusement « le Bou ».
À L’ORIGINE, UN BATEAU DE MARCHANDISE
Le Bou el Mogdad, bateau hollandais, construit pour le compte des « Messageries du Sénégal » première ligne de correspondance du Sénégal, transportait de 1950 à 1970 des personnes et des marchandises le long du fleuve Sénégal, de Saint-Louis à Kayes, à la frontière du Mali.
Le bateau devint « navire de plaisance » en 1973 lorsqu’il fut racheté par un homme d’affaire du nom de Georges Consol. Il assura cette fonction jusqu’au début des travaux de construction du barrage de Diama, qui obligèrent les gestionnaires du bateau à élaborer un nouveau trajet entre la Guinée Bissau, et la Sierra Léone.
En 2005, un opérateur touristique saint-louisien, Jean-Jacques Bancal, rachète le bateau et le fait revenir à Saint-Louis pour lui redonner les lettres de noblesse qu’il avait acquis en tant que navire de plaisance.
Aujourd’hui réhabilité et remis en activité, le Bou el Mogdad accueille des touristes du monde entier et leur fait découvrir le nord du pays en sillonnant le vieux fleuve Sénégal et en s’arrêtant souvent pour des escales colorées jusqu’à Podor pour visiter le célèbre fort, assurant ainsi à ses passager un dépaysement garanti, des rencontres inédites et surtout, une expérience fortement enrichissante !
UN TOURISME CULTUREL
Ce type de tourisme d’exploration est l’un des tourismes qui fonctionnent le mieux dans le monde, en particulier en Afrique. À la rencontre d’environnements, de populations et de cultures divers sur un même territoire, l’on ressent la diversité d’un pays et l’on se découvre soi-même en se confrontant au contact d’un ailleurs souvent mal connu.
AU-SENEGAL.COM
Cela ne serait pas étonnant lorsque l’on connaît l’histoire du célèbre interprète et traducteur Bou el Mogdad Seck, qui a légué son nom au désormais bateau de croisière le plus célèbre du Sénégal, que l’on surnomme affectueusement « le Bou ».
À L’ORIGINE, UN BATEAU DE MARCHANDISE
Le Bou el Mogdad, bateau hollandais, construit pour le compte des « Messageries du Sénégal » première ligne de correspondance du Sénégal, transportait de 1950 à 1970 des personnes et des marchandises le long du fleuve Sénégal, de Saint-Louis à Kayes, à la frontière du Mali.
Le bateau devint « navire de plaisance » en 1973 lorsqu’il fut racheté par un homme d’affaire du nom de Georges Consol. Il assura cette fonction jusqu’au début des travaux de construction du barrage de Diama, qui obligèrent les gestionnaires du bateau à élaborer un nouveau trajet entre la Guinée Bissau, et la Sierra Léone.
En 2005, un opérateur touristique saint-louisien, Jean-Jacques Bancal, rachète le bateau et le fait revenir à Saint-Louis pour lui redonner les lettres de noblesse qu’il avait acquis en tant que navire de plaisance.
Aujourd’hui réhabilité et remis en activité, le Bou el Mogdad accueille des touristes du monde entier et leur fait découvrir le nord du pays en sillonnant le vieux fleuve Sénégal et en s’arrêtant souvent pour des escales colorées jusqu’à Podor pour visiter le célèbre fort, assurant ainsi à ses passager un dépaysement garanti, des rencontres inédites et surtout, une expérience fortement enrichissante !
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Ce type de tourisme d’exploration est l’un des tourismes qui fonctionnent le mieux dans le monde, en particulier en Afrique. À la rencontre d’environnements, de populations et de cultures divers sur un même territoire, l’on ressent la diversité d’un pays et l’on se découvre soi-même en se confrontant au contact d’un ailleurs souvent mal connu.
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