C’est un constat désolant et des signes d’un incivisme sans bornes, exprimés sans vergogne, à travers les murs de la mythique cathédrale de Saint-Louis, sanctuaire religieux, inscrit parmi les sites patrimoine mondial.
Sur les façades de ce lieu de culte et jusque devant la porte d’entrée, des injures et propagandes politiques y sont inscrites par des inconnus, provoquant la colère de la communauté chrétienne qui, en point de presse, jeudi, manifeste toute son indignation et appelle les acteurs politiques locaux à la raison.
La cathédrale, délaissée par les autorités et privée de tout soutien pouvant faciliter sa réhabilitation, s’enlise dans une dégradation avancée et plonge ainsi les pieux fidèles chrétiens dans une situation d’insécurité permanente.
« La cathédrale est très fatiguée, les vitres sont presque tombées, la cloche qui pèse plusieurs tonnes ne tient presque sur rien. Durant l'hivernage, l’église est comme un entonnoir qui accueille l’eau de pluie, ce qui constitue un problème grave pour une célébration dans le recueillement et la quiétude de nos différents offices sacrés », a déploré l’Abbé Fernand Sambou.
C’est comme si cette triste situation n’était pas suffisante pour que, depuis quelques jours, « des personnes malintentionnées viennent augmenter a toutes ces difficultés des actes qualifiables de profanations en inscrivant sur les murs et même a la porte principale des injures a l’endroit de leaders politiques », ajoute M. Sambou, très remonté.
Pourtant, malgré l’ampleur de situation, la communauté paroissiale s’active chaque jour à tenir propre ce lieu avec le plus grand respect.
« Il est vrai que la période préélectorale suscite quelques fois beaucoup de passions dans les différents camps et sensibilités politiques, mais cela n'est pas une raison pour perdre la lucidité et s'attaquer aux édifices religieux », rappelle l’Abbé en indiquant que « toutes les mesures légales et éthiques sont prises pour nous attaquer à cela ».
Les paroissiens mobilisés à côté de l’Abbé Sambou, lancent le cri de cœur, et renseignent avoir saisi l’autorité administrative pour que de pareils actes ne se reproduisent. La cathédrale du diocèse de Saint-Louis du Sénégal, construite à partir de février 1827 et consacrée le 4 novembre 1828, est la première Église cathédrale d'Afrique occidentale.
Ndarinfo.com
Sur les façades de ce lieu de culte et jusque devant la porte d’entrée, des injures et propagandes politiques y sont inscrites par des inconnus, provoquant la colère de la communauté chrétienne qui, en point de presse, jeudi, manifeste toute son indignation et appelle les acteurs politiques locaux à la raison.
La cathédrale, délaissée par les autorités et privée de tout soutien pouvant faciliter sa réhabilitation, s’enlise dans une dégradation avancée et plonge ainsi les pieux fidèles chrétiens dans une situation d’insécurité permanente.
« La cathédrale est très fatiguée, les vitres sont presque tombées, la cloche qui pèse plusieurs tonnes ne tient presque sur rien. Durant l'hivernage, l’église est comme un entonnoir qui accueille l’eau de pluie, ce qui constitue un problème grave pour une célébration dans le recueillement et la quiétude de nos différents offices sacrés », a déploré l’Abbé Fernand Sambou.
C’est comme si cette triste situation n’était pas suffisante pour que, depuis quelques jours, « des personnes malintentionnées viennent augmenter a toutes ces difficultés des actes qualifiables de profanations en inscrivant sur les murs et même a la porte principale des injures a l’endroit de leaders politiques », ajoute M. Sambou, très remonté.
Pourtant, malgré l’ampleur de situation, la communauté paroissiale s’active chaque jour à tenir propre ce lieu avec le plus grand respect.
« Il est vrai que la période préélectorale suscite quelques fois beaucoup de passions dans les différents camps et sensibilités politiques, mais cela n'est pas une raison pour perdre la lucidité et s'attaquer aux édifices religieux », rappelle l’Abbé en indiquant que « toutes les mesures légales et éthiques sont prises pour nous attaquer à cela ».
Les paroissiens mobilisés à côté de l’Abbé Sambou, lancent le cri de cœur, et renseignent avoir saisi l’autorité administrative pour que de pareils actes ne se reproduisent. La cathédrale du diocèse de Saint-Louis du Sénégal, construite à partir de février 1827 et consacrée le 4 novembre 1828, est la première Église cathédrale d'Afrique occidentale.
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