Selon un communiqué de presse publié par le SYNPICS, Fatou Dione a été poussée par la police alors qu'elle couvrait une manifestation non autorisée organisée par le Collectif pour la libération des prisonniers politiques (COLIDEP). La journaliste est tombée à terre et s'est évanouie. Elle a ensuite été emmenée à l'hôpital pour y recevoir des soins.
Le Syndicat des professionnels de l’information de la communication du Sénégal (SYNPICS) a condamné « cette nouvelle attaque à l'encontre d'une professionnelle des médias. D'autant que cette agression provient de policiers qui doivent à tout prix faire le distinguo entre les journalistes et les personnes qui participent à ces manifestations pour d'autres motifs. Nous invitons les autorités policières et le ministre de l'Intérieur en personne à agir pour que journalistes et forces de l'ordre puissent avoir les meilleurs rapports possibles dans ce type d'événement. »
Par ailleurs, le journaliste d'investigation et présentateur du site d'information en ligne DakarMatin, Pape Ale Niang, a été arrêté par la police le dimanche 6 novembre à Dakar. Selon les médias locaux, Niang venait de publier des informations sur des accusations de viols visant le principal opposant politique sénégalais.
Selon son avocat, Pape a été arrêté pour trois infractions : porter à la connaissance du public des informations dont la divulgation est susceptible de nuire à la défense nationale ; actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à provoquer des troubles et violation de l'éthique professionnelle.
Pape est toujours en garde à vue.
Le secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger, a déclaré : "La police doit à tout prix respecter le travail des journalistes et des travailleurs et travailleuses des médias. Il est inadmissible de constater qu'une journaliste est purement et simplement prise pour cible alors qu'elle effectue son travail d'information dans l'intérêt du public. Et de la même manière, nous nous interrogeons sur le bien-fondé de l'arrestation d'un journaliste qui venait de publier des informations compromettantes pour une personnalité politique. Le gouvernement sénégalais doit s'efforcer de créer un environnement propice pour que les médias puissent fonctionner sans aucune forme de harcèlement ou d'intimidation de la part de la police. Les fonctionnaires de police qui agressent gratuitement les journalistes et les travailleurs des médias doivent être immédiatement poursuivis."
Dans le même ordre d'idées, la FIJ demande la libération immédiate et inconditionnelle de Pape Ale Niang.
Le Syndicat des professionnels de l’information de la communication du Sénégal (SYNPICS) a condamné « cette nouvelle attaque à l'encontre d'une professionnelle des médias. D'autant que cette agression provient de policiers qui doivent à tout prix faire le distinguo entre les journalistes et les personnes qui participent à ces manifestations pour d'autres motifs. Nous invitons les autorités policières et le ministre de l'Intérieur en personne à agir pour que journalistes et forces de l'ordre puissent avoir les meilleurs rapports possibles dans ce type d'événement. »
Par ailleurs, le journaliste d'investigation et présentateur du site d'information en ligne DakarMatin, Pape Ale Niang, a été arrêté par la police le dimanche 6 novembre à Dakar. Selon les médias locaux, Niang venait de publier des informations sur des accusations de viols visant le principal opposant politique sénégalais.
Selon son avocat, Pape a été arrêté pour trois infractions : porter à la connaissance du public des informations dont la divulgation est susceptible de nuire à la défense nationale ; actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à provoquer des troubles et violation de l'éthique professionnelle.
Pape est toujours en garde à vue.
Le secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger, a déclaré : "La police doit à tout prix respecter le travail des journalistes et des travailleurs et travailleuses des médias. Il est inadmissible de constater qu'une journaliste est purement et simplement prise pour cible alors qu'elle effectue son travail d'information dans l'intérêt du public. Et de la même manière, nous nous interrogeons sur le bien-fondé de l'arrestation d'un journaliste qui venait de publier des informations compromettantes pour une personnalité politique. Le gouvernement sénégalais doit s'efforcer de créer un environnement propice pour que les médias puissent fonctionner sans aucune forme de harcèlement ou d'intimidation de la part de la police. Les fonctionnaires de police qui agressent gratuitement les journalistes et les travailleurs des médias doivent être immédiatement poursuivis."
Dans le même ordre d'idées, la FIJ demande la libération immédiate et inconditionnelle de Pape Ale Niang.