L'association Le Partenariat prône la coopération internationale décentralisée. Son objectif: le co-développement.
Le Partenariat, ce sont des actions de coopération entre des collectivités territoriales de la région et celles de pays en développement, comme Saint-Louis, ville sénégalaise jumelée à la métropole lilloise, et la région de Doukkala-Abda au Maroc. C'est de la coopération internationale décentralisée. L'objectif: le co-développement.
Car dans un monde mondialisé, comme l'explique Laura Murphy, présidente par intérim du centre Gaïa, « les enjeux d'ici et d'ailleurs sont liés et concernent tous les habitants de la planète ».
Au Sénégal, en pleine zone sahélienne, la question de la désertification majeure. En fin d'année, le Partenariat s'est associé à l'association La Voûte nubienne pour développer un projet innovant : l'utilisation d'une technique ancestrale de construction à base de terre pour remplacer le bois devenu.
« Une solution au problème de l'habitat dans cette région », affirme Simon Maréchal, responsable du pôle coopération à Lille pour le Maroc et le Sénégal.
Au Maroc aussi, l'intervention est multiple. Mais lors des voeux, le Partenariat a tenu à mettre en valeur l'atelier théâtre qui a eu lieu en décembre. Dix jours de jeux de scène avec une dizaine de participants de 16 à 50 ans.
Du Maroc à Lille
Autre grand projet: installer un institut d'agriculture. « Il n'y en a pas dans la région de Doukkala-Abda et aujourd'hui cela manque » , selon Geoffroy Somer-de-Launay, coordinateur au Maroc. Car dans cette région de plus en plus aride, il faut réfléchir à de nouvelles manières de cultiver. « L'idée est de favoriser la culture à haute valeur ajoutée, les plantes médicinales, les plantes aromatiques qui poussent bien ici » , poursuit-il.
À Lille aussi le Partenariat agit à travers un programme d'éducation au développement. Notamment, un atelier d'immersion avec un jeu de rôle dans un bout de Sénégal reconstitué. Les enfants tiennent une boutique de pêche, mais un pécheur client n'a plus de moteur. Les enfants doivent l'aider pour s'aider eux-mêmes à vivre. La coopération internationale décentralisée a de l'avenir.
FLORIANE LOUISON
Nordeclair.fr
Car dans un monde mondialisé, comme l'explique Laura Murphy, présidente par intérim du centre Gaïa, « les enjeux d'ici et d'ailleurs sont liés et concernent tous les habitants de la planète ».
Au Sénégal, en pleine zone sahélienne, la question de la désertification majeure. En fin d'année, le Partenariat s'est associé à l'association La Voûte nubienne pour développer un projet innovant : l'utilisation d'une technique ancestrale de construction à base de terre pour remplacer le bois devenu.
« Une solution au problème de l'habitat dans cette région », affirme Simon Maréchal, responsable du pôle coopération à Lille pour le Maroc et le Sénégal.
Au Maroc aussi, l'intervention est multiple. Mais lors des voeux, le Partenariat a tenu à mettre en valeur l'atelier théâtre qui a eu lieu en décembre. Dix jours de jeux de scène avec une dizaine de participants de 16 à 50 ans.
Du Maroc à Lille
Autre grand projet: installer un institut d'agriculture. « Il n'y en a pas dans la région de Doukkala-Abda et aujourd'hui cela manque » , selon Geoffroy Somer-de-Launay, coordinateur au Maroc. Car dans cette région de plus en plus aride, il faut réfléchir à de nouvelles manières de cultiver. « L'idée est de favoriser la culture à haute valeur ajoutée, les plantes médicinales, les plantes aromatiques qui poussent bien ici » , poursuit-il.
À Lille aussi le Partenariat agit à travers un programme d'éducation au développement. Notamment, un atelier d'immersion avec un jeu de rôle dans un bout de Sénégal reconstitué. Les enfants tiennent une boutique de pêche, mais un pécheur client n'a plus de moteur. Les enfants doivent l'aider pour s'aider eux-mêmes à vivre. La coopération internationale décentralisée a de l'avenir.
FLORIANE LOUISON
Nordeclair.fr