L’instauration du visa d’entrée au Sénégal a généré la somme de 458 millions de francs CFA, depuis son entrée en vigueur, le 1er juillet dernier, dans les consulats généraux du pays installés en France, a révélé Aïssata Dia, vice-consul du Sénégal à Bordeaux.
‘’Dans les quatre consulats généraux de la France, ce système a généré, depuis sa mise en place, le 1er juillet dernier, la somme de 458 millions de francs. Nous pensons que c’était important de mettre ce système en place, non pas pour des considérations de réciprocité, mais pour booster l’économie sénégalaise’’, a indiqué Mme Dia, dans une interview parue jeudi dans le quotidien gouvernemental Le Soleil.
‘’Toute personne qui franchit les portes du consulat général de Bordeaux est sûre et certaine d’avoir son visa dans la journée au lieu des 48 heures requises. Il y a une spécificité à Bordeaux. Pour accompagner les personnes qui ne maîtrisent pas encore le système, nous les aidons à faire le pré-enrôlement en ligne et nous leur expliquons la procédure à suivre. Il arrive même que nous ouvrons nos bureaux le samedi matin pour ceux qui doivent voyager en urgence’’, a expliqué le vice-consul.
Au sujet du frein que ce visa constituerait pour les investisseurs, elle a dit que le consulat n’a pas ‘’des remontées d’informations par rapport à cette question venant de chefs d’entreprise ou de gens intéressés à investir au Sénégal’’.
‘’Je pense qu’il faudra réfléchir sur un système de visa à long terme. Aujourd’hui, nous délivrons des visas de trois mois, et cela va très vite parce qu’il peut y avoir des investisseurs qui souhaitent venir trois ou quatre fois dans l’année au Sénégal. Nous pouvons donc faciliter l’obtention du visa à ces investisseurs et hommes d’affaires. Pourquoi ne pas leur donner un visa long séjour de six mois ou un an renouvelable ?’’, a-t-elle suggéré.
Le visa pour entrer au Sénégal est devenu obligatoire, depuis le 1er juillet 2013, pour tout pays en dehors de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), de la Mauritanie et du Maroc.
Un minimum de 50 euros (32.000 francs CFA) est demandé à chaque personne qui introduit une demande de visa.
‘’Dans les quatre consulats généraux de la France, ce système a généré, depuis sa mise en place, le 1er juillet dernier, la somme de 458 millions de francs. Nous pensons que c’était important de mettre ce système en place, non pas pour des considérations de réciprocité, mais pour booster l’économie sénégalaise’’, a indiqué Mme Dia, dans une interview parue jeudi dans le quotidien gouvernemental Le Soleil.
‘’Toute personne qui franchit les portes du consulat général de Bordeaux est sûre et certaine d’avoir son visa dans la journée au lieu des 48 heures requises. Il y a une spécificité à Bordeaux. Pour accompagner les personnes qui ne maîtrisent pas encore le système, nous les aidons à faire le pré-enrôlement en ligne et nous leur expliquons la procédure à suivre. Il arrive même que nous ouvrons nos bureaux le samedi matin pour ceux qui doivent voyager en urgence’’, a expliqué le vice-consul.
Au sujet du frein que ce visa constituerait pour les investisseurs, elle a dit que le consulat n’a pas ‘’des remontées d’informations par rapport à cette question venant de chefs d’entreprise ou de gens intéressés à investir au Sénégal’’.
‘’Je pense qu’il faudra réfléchir sur un système de visa à long terme. Aujourd’hui, nous délivrons des visas de trois mois, et cela va très vite parce qu’il peut y avoir des investisseurs qui souhaitent venir trois ou quatre fois dans l’année au Sénégal. Nous pouvons donc faciliter l’obtention du visa à ces investisseurs et hommes d’affaires. Pourquoi ne pas leur donner un visa long séjour de six mois ou un an renouvelable ?’’, a-t-elle suggéré.
Le visa pour entrer au Sénégal est devenu obligatoire, depuis le 1er juillet 2013, pour tout pays en dehors de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), de la Mauritanie et du Maroc.
Un minimum de 50 euros (32.000 francs CFA) est demandé à chaque personne qui introduit une demande de visa.