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« L'hyperbalkanisation de l’Afrique se poursuit », selon le docteur Cheikh Tidiane Gadio.

Mercredi 22 Janvier 2014

C’est dans un amphithéâtre comble de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis que le docteur Cheikh Tidiane Gadio, directeur de l'Institut Panafricain de Stratégies (IPS), a présenté, mercredi, une conférence sur le thème :« L’Afrique a besoin d’un nouveau leadership panafricaniste et citoyen ! ». Cheikh Tidiane Gadio a appelé aux leaders africains à se mettre sur la rampe de l’unité et d’assurer la continuité de travail entamé par les précurseurs du panafricanisme. Pour lui, «l’hyperbalkanisation de l’Afrique se poursuit », moulée à travers des subtilités géopolitiques et une tentative permanente « d’atomisation des Etats africains ».


« Pas un seul pays africain n’a réussi sa chevauchée individuelle », souligne le docteur Gadio qui indique que le retard économique de l’Afrique trouve sa source dans l’appétence de pouvoir et le manque de vision de Gouvernants. « La vision commande le leadership », a-t-il proclamé en rappelant aux étudiants de l’UGB, le sacerdoce qui repose sur la jeunesse africaine, et note que cette dernière doit s'ériger en sentinelle pour préserver les acquis de combat panafricain.

Ce coordinateur du programme WorLD (World Links for Development) pour l'Afrique occidentale francophone, a insisté sur les grandes potentialités du continent noir qui devraient être profitables à son peuple et pense que la carence d’une orientation claire des dirigeants africains bloque encore l’envol du continent. « L’Afrique est le grenier du monde avec plus de ressources naturelles et d’espaces hydriques que n'importe quel continent. Mais elle souffre de problèmes de leadership nécessaire à son projet. Elle souffre d’une masse critique de leaders ayant un sens fort du destin et de la mission», dit-il en ajoutant qu’ « il est grand temps qu’on enclenche la grande marche vers la renaissance africaine pour bâtir un seul Etat fort, uni et prospère ».

« Pour que l’Afrique puisse installer les bases d’une croissance viable, il faudra nécessairement impulser trois principaux secteurs : l’agriculture, l’éducation et la santé », a expliqué cet ancien consultant auprès de l’Unops (Nations unies) en 1988.

Le président du Forum des Jeunes Leaders d’Afrique(FOJEULA) a exprimé la joie des membres de sa structure d’accueillir cet éminant diplomate à l’UGB. Conscients de la nécessité de relever le défi du leadership et de la formation, ces jeunes étudiants se sont engagés à poser les questions majeures auxquelles le continent fait face.

« La jeunesse peut-être l’incarnation de ce leadership tant voulu », soutient Ousseynou Guèye, président du FOJEULA. M. Diop a fait part de la ferme volonté de son organisation « de s’étendre sur le territoire nationale » afin d’inculquer aux jeunes sénégalais le sens de l’affirmation et de l’engagement.

Des efforts salués par les autorités de l’UGB et le recteur Lamine Guèye qui s’exprimait en marge de cette importante rencontre, pense que ce programme concocté par les jeunes Sanarois leur offrira «la chance de découvrir d’autres manières de penser et de rayonner au-delà de leur pré-carré ».

« Je salue cette excellente initiative des étudiants de l’UGB de mettre sur pied ce Forum pour amener les jeunes à cultiver l’esprit d’entreprise et l’engagement citoyen dans le domaine de l’éducation, de la santé, de l’action sociale et de l’environnement », a déclaré le président de l’assemble de l’UGB.

« L’événement qui nous réunit aujourd’hui est la première en date d’une longue série d’activités diverses, propices à la vulgarisation et à la démonstration du leadership de la part des jeunes étudiants de notre Institution », précise le professeur Guèye qui encourage les jeunes leaders de l’UGB « à saisir l’opportunité de cette importante rencontre pour asseoir un véritable cadre de dialogue et de partage d’informations et d’expériences, afin de repositionner le débat sur le renouveau du leadership africain et d’en cerner les contours ».

Le Fojeula veut promouvoir l’excellence, l’innovation et le sens entrepreneuriat au sein de la jeunesse. Il œuvre pour la promotion du leadership africain et sénégalais en particulier. Cette structure cherche également à relever le niveau de la culturelle générale chez les élèves et étudiants, en rehaussent la participation politique citoyenne de la classe estudiantine.

Suivez sur Youtube, le synthèse de cette conférence, faite le docteur Cheikh Tidiane Gadio

Cheikh S.SEYE


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1.Posté par rahne le 23/01/2014 09:45
le commun des intellectuels sénégalais cest la transhumance ou le recyclage. Et des hommes politicointellectuels comme Cheikh T.GADIO le SENEGAL en regorge.Ils crient ils crient une fois quon les appele ils viennent,mais une fois quils se sentent utilisés,ils reviennent vers le peuple avec tout que cela peut comporter comme arguments révolutionnaires.Le changement de notre pays se fera mais pas avec des intellectuels mais avec les masses laborieuses

2.Posté par maimouna ndiaye le 23/01/2014 16:49 (depuis mobile)
c''''est votre point de vu mr Rhone. ce que je puisse dire est que le Senegal a besoin d''''un nouveau leader qui a une maitrise intellectuelle de la bonne gouvernance. Et le Dr GADIO a sevi le pays; il a prouvé.

3.Posté par rahne le 23/01/2014 22:38
Maî,les raisons qui me poussent à dire que le changement de notre pays se fera par les masses laborieuses sont de trois ordres:
1-l'homme politique décrédibilisé est obligé d'aller en coalition pour pouvoir étre élu dans le contexte de la politique de décentralisation qui donne des pouvoirs aux collectivités locales
2-la société civile a pris conscience de la force qu'elle représente
3-la pesanteur maraboutique(surtout chez les mourides) a toujours un impact sur les populations et sur nos hommes politiques qui continuent subir les chantages de ces familles maraboutiques

4.Posté par rahne le 24/01/2014 07:39
MAI pour étre clair,les politologues ont vu aprés une bonne analyse et une bonne étude sociologique de notre société que chacun veut précher pour sa chapelle(l'échec de BENNO BOK SENEGAL est là) et parler de leadership cest ignorer les problémes des populations(pauvreté,perte de pouvoir d'achat) qui pour un kg de riz peuvent danser et voter pour un candidat.Les partis politiques ne fonctionnent qu'à la veille des élections.Il nya plus de militants dans les partis;mais des électeurs pour des votes sanctions

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