Un atelier de formation et sensibilisation des décideurs de Matam à la géomatique a permis aux nombreux participants de s’imprégner des potentialités de son apport dans leurs différents domaines d’activité.
L’atelier de formation et de sensibilisation sur la géomatique, la 8ème du genre après ceux de St-louis, Diourbel, Kaolack, Ziguinchor, Fatick, Kédougou et Thiès a ainsi réuni sous la présidence effective du gouverneur de la région Cheikh Kane Niane, du président du Conseil départemental, des préfets de Kanel et Ranérou plusieurs décideurs, en grande partie des chefs de service.
Organisé par le Groupe Interinstitutionnel de Concertation et de Coordination en géomatique du Sénégal (GICC), en collaboration avec le projet d’appui canadien, l’atelier qui a intégré la composante décentralisation et implication des acteurs autour de la mise en œuvre du programme national de la géomatique (Png), a permis, durant trois jours, aux nombreux stagiaires de s’imprégner des outils et prendre connaissance de l’importance de la géomatique à travers les modules présentés par les formateurs.
En effet, une formation à la sensibilisation qui s’est illustrée par une prise de conscience sans faille des séminaristes de la nécessité d’optimiser les actions pour son utilisation comme levier pour le développement durable. Si l’on sait que, la géomatique regroupe l’ensemble des outils et méthodes permettant non seulement d’acquérir, mais aussi, de représenter, d’analyser et d’intégrer des données géographiques dans la prise de décisions pour une meilleure gouvernance.
Autant de paramètres qui, de l’avis du gouverneur, restent à la base du développement qui doit être pensé pour éviter le pilotage à vue. « Etant une base de données géospatiales et également un support de politique territoriale, en même temps un élément de stratégie de développement, la géomatique doit être utilisée au quotidien.
C’est comme ça qu’il faut comprendre cette discipline qui est peut être nouvelle mais qui a son importance. Nous sommes contents que l’Etat ait décidé de capaciter davantage les décideurs de la région, car, nous avons besoin de connaître les potentiels, avoir un état des lieux, un zonage des établissements humains et des activités humaines de la vallée, de la zone sylvo pastorale et du diéri, pour établir une bonne politique de développement au bénéfice des populations.
C’est fort de ces informations qu’on pourrait construire en mettant sur place les orientations nécessaires pour ne pas être en déphasage avec les attentes des citoyens », note-t-il. Pour l’autorité administrative, sensibiliser les acteurs locaux sur les enjeux de la géomatique, avec son implication dans tous les processus de développement amènerait à s’écarter du tâtonnement dans la priorisation des décisions. Une dimension qui intègre d’ailleurs l’objectif général du Png qui entend résoudre l’ensemble des difficultés relatives à la gestion de l’espace et des ressources, « grâce à la mise en place d’une Infrastructure de base (données, information, protocoles) nécessaire pour permettre aux autorités de prendre des décisions éclairées sur des problématiques économiques, sociales ou environnementales à l’aide de données harmonisées, à jour, fiables et accessibles ».
Face aux différents enjeux, le gouverneur qui a appelé à la mise en place des premiers leviers dans les plus brefs délais, a demandé à l‘Agence régional de développement (ARD) de concert avec le Conseil départemental de Matam d’organiser le cadre d’harmonisation et de concertation sur les politiques publiques de la région. Une bonne partie sera accordée à la géomatique pour le partage d’informations sur l’existant au plan local et en promouvant la fédération des moyens et des ressources vers des projets communs en fonction des besoins. Un cadre vivement attendu par les collectivités qui souffrent d’une déficience remarquée du système cadastral et des problèmes liés à la délimitation.
L’atelier de formation et de sensibilisation sur la géomatique, la 8ème du genre après ceux de St-louis, Diourbel, Kaolack, Ziguinchor, Fatick, Kédougou et Thiès a ainsi réuni sous la présidence effective du gouverneur de la région Cheikh Kane Niane, du président du Conseil départemental, des préfets de Kanel et Ranérou plusieurs décideurs, en grande partie des chefs de service.
Organisé par le Groupe Interinstitutionnel de Concertation et de Coordination en géomatique du Sénégal (GICC), en collaboration avec le projet d’appui canadien, l’atelier qui a intégré la composante décentralisation et implication des acteurs autour de la mise en œuvre du programme national de la géomatique (Png), a permis, durant trois jours, aux nombreux stagiaires de s’imprégner des outils et prendre connaissance de l’importance de la géomatique à travers les modules présentés par les formateurs.
En effet, une formation à la sensibilisation qui s’est illustrée par une prise de conscience sans faille des séminaristes de la nécessité d’optimiser les actions pour son utilisation comme levier pour le développement durable. Si l’on sait que, la géomatique regroupe l’ensemble des outils et méthodes permettant non seulement d’acquérir, mais aussi, de représenter, d’analyser et d’intégrer des données géographiques dans la prise de décisions pour une meilleure gouvernance.
Autant de paramètres qui, de l’avis du gouverneur, restent à la base du développement qui doit être pensé pour éviter le pilotage à vue. « Etant une base de données géospatiales et également un support de politique territoriale, en même temps un élément de stratégie de développement, la géomatique doit être utilisée au quotidien.
C’est comme ça qu’il faut comprendre cette discipline qui est peut être nouvelle mais qui a son importance. Nous sommes contents que l’Etat ait décidé de capaciter davantage les décideurs de la région, car, nous avons besoin de connaître les potentiels, avoir un état des lieux, un zonage des établissements humains et des activités humaines de la vallée, de la zone sylvo pastorale et du diéri, pour établir une bonne politique de développement au bénéfice des populations.
C’est fort de ces informations qu’on pourrait construire en mettant sur place les orientations nécessaires pour ne pas être en déphasage avec les attentes des citoyens », note-t-il. Pour l’autorité administrative, sensibiliser les acteurs locaux sur les enjeux de la géomatique, avec son implication dans tous les processus de développement amènerait à s’écarter du tâtonnement dans la priorisation des décisions. Une dimension qui intègre d’ailleurs l’objectif général du Png qui entend résoudre l’ensemble des difficultés relatives à la gestion de l’espace et des ressources, « grâce à la mise en place d’une Infrastructure de base (données, information, protocoles) nécessaire pour permettre aux autorités de prendre des décisions éclairées sur des problématiques économiques, sociales ou environnementales à l’aide de données harmonisées, à jour, fiables et accessibles ».
Face aux différents enjeux, le gouverneur qui a appelé à la mise en place des premiers leviers dans les plus brefs délais, a demandé à l‘Agence régional de développement (ARD) de concert avec le Conseil départemental de Matam d’organiser le cadre d’harmonisation et de concertation sur les politiques publiques de la région. Une bonne partie sera accordée à la géomatique pour le partage d’informations sur l’existant au plan local et en promouvant la fédération des moyens et des ressources vers des projets communs en fonction des besoins. Un cadre vivement attendu par les collectivités qui souffrent d’une déficience remarquée du système cadastral et des problèmes liés à la délimitation.