Mouhamadou Moustapha Ndao, Le gouverneur de Saint-Louis
L’adjoint du gouverneur de Saint-Louis en charge du développement Mouhamadou Lamine Mané a préconisé jeudi des mesures "draconiennes" pour amener les fumeurs à renoncer à la cigarette.
Il s’exprimait à l’issue d’un Comité régional de développement (CRD) axé sur les préparatifs de la Journée de lutte contre le tabac, prévue le 31 mai prochain à la place Faidherbe de Saint-Louis, à l’initiative de l’Association régionale de lutte contre le tabac.
"Il faut en arriver à ce que les fumeurs se sentent coupables du mal qu’ils causent et aient la vie difficile", a-t-il déclaré, avant d’émettre par exemple l’idée de faire de certains établissements et services comme la gouvernance des espaces non fumeurs.
Pour M. Mané qui évoque des expériences en cours en France, il s’agit de "mettre mal à l’aise" les fumeurs et "les inciter à préférer arrêter de fumer que de vivre certaines situations désobligeantes".
Rappelant les méfaits du tabac sur la santé, l’adjoint au gouverneur a suggéré que des opérations de sensibilisation soient menées au sein des établissements scolaires et de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis pour que ce jour, "une parenthèse soit ouverte sur le thème".
Des hommes de tenue notamment les jeunes militaires doivent être également ciblés par ces opérations de sensibilisation, selon Mouhamadou Lamine Mané.
Il a aussi insisté sur la nécessité d’une bonne organisation de cette journée, la mise en œuvre d’une campagne d’affichage à travers la ville avec des banderoles et autres moyens de communication de masse.
Le président de l’Association régionale de lutte contre le tabac, Cheikh Diarra, est lui revenu sur les raisons qui expliquent son choix de sensibiliser sur ce fléau qui selon lui gangrène notre société.
"J’ai été moi-même victime pour avoir été atteint de tuberculose", une maladie "qui a failli me coûter la vie après des années de cigarettes", a-t-il dit, ajoutant "ne pas souhaiter même à son ennemi de vivre les mêmes problèmes de santé".
Il a remercié le parrain de la Journée, le directeur général de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Mamoudou Déme qui, a-t-il dit, s’est engagé pour faire de l’événement une réussite et pour amener les populations à se détourner de la cigarette.
A l’occasion de cette journée, une communication du médecin-chef de région sur les dangers du tabac permettra d’éclairer sur les conséquences néfastes de la cigarette, a affirmé M. Diarra.
Des chefs de services présents comme celui de la jeunesse ainsi que les responsables de l’armée et de la police ont promis leur appui pour la réussite de cet événement.
Il s’exprimait à l’issue d’un Comité régional de développement (CRD) axé sur les préparatifs de la Journée de lutte contre le tabac, prévue le 31 mai prochain à la place Faidherbe de Saint-Louis, à l’initiative de l’Association régionale de lutte contre le tabac.
"Il faut en arriver à ce que les fumeurs se sentent coupables du mal qu’ils causent et aient la vie difficile", a-t-il déclaré, avant d’émettre par exemple l’idée de faire de certains établissements et services comme la gouvernance des espaces non fumeurs.
Pour M. Mané qui évoque des expériences en cours en France, il s’agit de "mettre mal à l’aise" les fumeurs et "les inciter à préférer arrêter de fumer que de vivre certaines situations désobligeantes".
Rappelant les méfaits du tabac sur la santé, l’adjoint au gouverneur a suggéré que des opérations de sensibilisation soient menées au sein des établissements scolaires et de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis pour que ce jour, "une parenthèse soit ouverte sur le thème".
Des hommes de tenue notamment les jeunes militaires doivent être également ciblés par ces opérations de sensibilisation, selon Mouhamadou Lamine Mané.
Il a aussi insisté sur la nécessité d’une bonne organisation de cette journée, la mise en œuvre d’une campagne d’affichage à travers la ville avec des banderoles et autres moyens de communication de masse.
Le président de l’Association régionale de lutte contre le tabac, Cheikh Diarra, est lui revenu sur les raisons qui expliquent son choix de sensibiliser sur ce fléau qui selon lui gangrène notre société.
"J’ai été moi-même victime pour avoir été atteint de tuberculose", une maladie "qui a failli me coûter la vie après des années de cigarettes", a-t-il dit, ajoutant "ne pas souhaiter même à son ennemi de vivre les mêmes problèmes de santé".
Il a remercié le parrain de la Journée, le directeur général de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Mamoudou Déme qui, a-t-il dit, s’est engagé pour faire de l’événement une réussite et pour amener les populations à se détourner de la cigarette.
A l’occasion de cette journée, une communication du médecin-chef de région sur les dangers du tabac permettra d’éclairer sur les conséquences néfastes de la cigarette, a affirmé M. Diarra.
Des chefs de services présents comme celui de la jeunesse ainsi que les responsables de l’armée et de la police ont promis leur appui pour la réussite de cet événement.