La femme en question se prénomme Mama, la matriarche de la communauté de chimpanzés du Royal Burgers Zoo de Arnhem (Pays-Bas). Elle est tombée gravement malade en 2016. Elle refusait de s'alimenter, relate The Independent.
Un jour, Jan van Hooff est professeur en biologie comportementale à l'Université d'Utrecht, lui a rendu visite. Il est aussi l'un des fondateurs de la colonie de chimpanzés du zoo d'Arnhem. Le scientifique et Mama se connaissent depuis 1972.
"Mama était un caractère unique"
Le chimpanzé ne l'a pas immédiatement reconnu. La femelle a mis quelques secondes avant de comprendre qu'il s'agissait bien du professeur van Hooff. Sa réaction vaut tout l'or du monde. Mama le touche, le caresse, se laisse nourrir et semble l'enlacer alors que Jan van Hooff lui parle.
Mama est décédée une semaine après ces retrouvailles. "Mama était un caractère unique, si puissant que tous les adultes mâles essayaient de rester dans ses bonnes grâces mais elle était aussi une source de réconfort et de soutien pour tout ceux qui étaient dans le besoin, tant qu'ils ne menaçaient pas sa position. Elle me reconnaissait à chaque fois que je visitais le zoo et se montrait impatiente de "parler" avec moi et de m'épouiller. Elle nous manquera beaucoup", a précisé Frans de Waal, un célèbre primatologue néerlandais.
Un jour, Jan van Hooff est professeur en biologie comportementale à l'Université d'Utrecht, lui a rendu visite. Il est aussi l'un des fondateurs de la colonie de chimpanzés du zoo d'Arnhem. Le scientifique et Mama se connaissent depuis 1972.
"Mama était un caractère unique"
Le chimpanzé ne l'a pas immédiatement reconnu. La femelle a mis quelques secondes avant de comprendre qu'il s'agissait bien du professeur van Hooff. Sa réaction vaut tout l'or du monde. Mama le touche, le caresse, se laisse nourrir et semble l'enlacer alors que Jan van Hooff lui parle.
Mama est décédée une semaine après ces retrouvailles. "Mama était un caractère unique, si puissant que tous les adultes mâles essayaient de rester dans ses bonnes grâces mais elle était aussi une source de réconfort et de soutien pour tout ceux qui étaient dans le besoin, tant qu'ils ne menaçaient pas sa position. Elle me reconnaissait à chaque fois que je visitais le zoo et se montrait impatiente de "parler" avec moi et de m'épouiller. Elle nous manquera beaucoup", a précisé Frans de Waal, un célèbre primatologue néerlandais.