L'Union nationale des coopératives agricoles du Sénégal (UNCAS) a pris l'option de mettre en place 1.000 de coopératives agricoles intégrées-bio, pour donner corps à sa volonté de restructurer et de dynamiser ses démembrements à la base, a indiqué son directeur Boubacar Cissé.
"Il sera question de renouveler nos membres après une (période de) léthargie, de consolider l'Union, de l'ouvrir aux femmes et aux plus jeunes afin que ce souffle nouveau puisse revigorer nos organisations et que nous puissions relever les défis que nous nous sommes assignés", a-t-il expliqué.
M. Cissé intervenait lors d'un forum de l'Union nationale des coopératives agricoles du Sénégal (UNCAS) à Fatick, en présence de leaders d'organisations paysannes, d'autorités administratives de la région, responsables de services techniques et partenaires au développement.
Selon l'UNCAS, qui revendique 850.000 membres, ce forum s'inscrivait dans le cadre du vaste programme de restructuration et de redynamisation du mouvement coopératif sénégalais.
"C'est tout un programme qui va nous permettre d'insuffler auprès de nos membres un esprit nouveau entrepreneuriat avec l'appui d'outils modernes de gestion", a-t-il dit, avant d'inviter les membres de l'Union à faire preuve de responsabilité dans la gestion de ce secteur.
"Ce programme de 1.000 entreprises va s'appuyer sur le réseau de l'UNCAS, fort de 4.500 coopératives villageoises", a de son côté expliqué Abdoulaye Diouf, expert-consultant en charge de l'accompagnement de l'UNCAS dans cette initiative.
"De là, a souligné M. Diouf, on aura un ensemble de 4.500 entreprises qui seront édifiées avec une première tranche de 1.000 entreprises coopératives agricoles-bio".
Le choix porté sur l'agriculture biologique se justifie par le fait que les bailleurs de fonds sont intéressés par ce type d'agriculture, selon M. Diouf. Ce programme est financé à hauteur de 500 milliards de francs CFA par les coopérateurs et des partenaires privés. Les agriculteurs ciblés vont bénéficier du soutien technique d'un partenaire.
"Le programme démarre en 2014, avec la réalisation de 45 unités pilotes. On réalisera des lots chaque année pour une période de cinq ans, c'est-à-dire jusqu'en 2018", a précisé le consultant.
Il a ajouté que le projet prévoit de créer 155.000 emplois dont 100.000 auto-emplois pour les coopérateurs, 50.000 pour les unités de transformation et 5.000 pour les activités connexes comme la mécanisation.
Le secrétaire d'Etat à l'Accompagnement et à la Mutualisation des organisations paysannes, Moustapha Lo Diatta, a pour sa part réaffirmé l'engagement de l'Etat à accompagner les organisations paysannes.
"Nous sommes satisfaits de cette option prise par les agriculteurs de restructurer et redynamiser leurs structures et de jeter les bases d'un meilleur fonctionnement pour le futur", a déclaré M. Diatta, venu présider la cérémonie officielle du forum.
Selon le secrétaire d'Etat à l'Accompagnement et à la Mutualisation des organisations paysannes, la restructuration annoncée par l'UNCAS "est en parfaire adéquation avec le programme de l'Etat", Macky Sall.
APS
"Il sera question de renouveler nos membres après une (période de) léthargie, de consolider l'Union, de l'ouvrir aux femmes et aux plus jeunes afin que ce souffle nouveau puisse revigorer nos organisations et que nous puissions relever les défis que nous nous sommes assignés", a-t-il expliqué.
M. Cissé intervenait lors d'un forum de l'Union nationale des coopératives agricoles du Sénégal (UNCAS) à Fatick, en présence de leaders d'organisations paysannes, d'autorités administratives de la région, responsables de services techniques et partenaires au développement.
Selon l'UNCAS, qui revendique 850.000 membres, ce forum s'inscrivait dans le cadre du vaste programme de restructuration et de redynamisation du mouvement coopératif sénégalais.
"C'est tout un programme qui va nous permettre d'insuffler auprès de nos membres un esprit nouveau entrepreneuriat avec l'appui d'outils modernes de gestion", a-t-il dit, avant d'inviter les membres de l'Union à faire preuve de responsabilité dans la gestion de ce secteur.
"Ce programme de 1.000 entreprises va s'appuyer sur le réseau de l'UNCAS, fort de 4.500 coopératives villageoises", a de son côté expliqué Abdoulaye Diouf, expert-consultant en charge de l'accompagnement de l'UNCAS dans cette initiative.
"De là, a souligné M. Diouf, on aura un ensemble de 4.500 entreprises qui seront édifiées avec une première tranche de 1.000 entreprises coopératives agricoles-bio".
Le choix porté sur l'agriculture biologique se justifie par le fait que les bailleurs de fonds sont intéressés par ce type d'agriculture, selon M. Diouf. Ce programme est financé à hauteur de 500 milliards de francs CFA par les coopérateurs et des partenaires privés. Les agriculteurs ciblés vont bénéficier du soutien technique d'un partenaire.
"Le programme démarre en 2014, avec la réalisation de 45 unités pilotes. On réalisera des lots chaque année pour une période de cinq ans, c'est-à-dire jusqu'en 2018", a précisé le consultant.
Il a ajouté que le projet prévoit de créer 155.000 emplois dont 100.000 auto-emplois pour les coopérateurs, 50.000 pour les unités de transformation et 5.000 pour les activités connexes comme la mécanisation.
Le secrétaire d'Etat à l'Accompagnement et à la Mutualisation des organisations paysannes, Moustapha Lo Diatta, a pour sa part réaffirmé l'engagement de l'Etat à accompagner les organisations paysannes.
"Nous sommes satisfaits de cette option prise par les agriculteurs de restructurer et redynamiser leurs structures et de jeter les bases d'un meilleur fonctionnement pour le futur", a déclaré M. Diatta, venu présider la cérémonie officielle du forum.
Selon le secrétaire d'Etat à l'Accompagnement et à la Mutualisation des organisations paysannes, la restructuration annoncée par l'UNCAS "est en parfaire adéquation avec le programme de l'Etat", Macky Sall.
APS