Franc CFA, quand l’ Italie se met en première ligne de la bataille
La lutte pour la libération totale de certains pays africains, toujours sous domination de la France, est engagée ces dernières années, mais c’est le vice-premier ministre italien Luigi di Maio qui vient de porter la bataille au très niveau. Selon le politicien italien, le pays du Général De Gaulle n’a jamais cessé son exploitation coloniale de l’Afrique malgré les différents régimes qui se sont succédé à sa tête. Pour lui, il est temps que l’Union européenne force la main à la France pour qu’elle arrête ses vieux réflexes sur le continent où elle défait et fait des régimes favorables à ses seuls intérêts.
Il faut dire que l’Italie, première porte d’entrée en Europe pour les immigrés traversant la Méditerranée en a plus qu’assez de payer les conséquences de la politique française en Afrique. Chaque jour, plusieurs centaines d’immigrés échouent sur les plages italiennes où les autorités sont débordées. Ce phénomène s’est accentué après la guerre déclenchée par la France en Libye, prétextant de massacres des populations par l’ancien guide Mouammar Kadhafi, tué lors de cette même guerre.
Au contraire de l’Union européenne, l’Union africaine qui était pourtant la première concernée par ce qui se passait en Libye n’a pas eu son mot à dire. Les États-Unis et la France ont pris seuls toutes les décisions qui ont ruiné l’ordre dans ce pays. Depuis, la Libye qui retenait comme une digue la coulée de centaines de milliers d’Africains candidats à l’aventure européenne a cédé et c’est l’Italie et l’Espagne qui se noient.
La parlementaire et ancienne ministre de la Jeunesse italienne sous Berlusconi, Mme Giorgia Meloni, chargeait la France à l’époque.
Pour les dirigeants de ces deux pays, la France qui est directement responsable de ce désastre doit assumer ses responsabilités en récupérant les immigrés qui débarquent toujours par centaines sur leurs frontières. La réponse de la France, en plus d’avoir été pratiquement négative, est moralisatrice… Quand l’hôpital n’en a plus rien à faire de la charité… Pour Paris, l’Italie qui n’a pourtant plus aucun lien sérieux avec le continent africain et qui n’interfère plus dans les affaires des États africains, doit continuer d’accueillir ces pauvres gens au nom de la solidarité.
Le duo Luigi di Maio et Mattéo Salvini déshabille la France
« Non », et officiellement, ont répondu Luigi di Maio et Mattéo Salvini à cette France des grandes leçons. Le premier a déclaré que «la France est l’un de ces pays qui, en imprimant de l’argent pour 14 pays africains, le franc CFA, entravent leur développement économique et contribuent au départ des réfugiés qui meurent dans la mer ou arrivent sur nos côtes.»
Pour Mattéo Salvini, les Français doivent «se libérer d’un très mauvais président» Emmanuel Macron, incapable de régler les problèmes causés par son pays. Ce que ne sait pas le ministre de l’Intérieur italien, c’est que c’est depuis Charles de Gaulle que les Français se rincent à la sueur des Africains. Le jeune Macron qui ne peut pas stopper ce deal lucratif qu’il n’a pas les moyens de remplacer par un autre ne peut-être tenu pour seul responsable. Déjà qu’il ne sait plus où donner de la tête avec les Gilets jaune, il ne va pas en plus s’offrir une mission pour laquelle il n’a pas signé.
En réaction à ce déferlement de critiques côté italien, la France à convoqué lundi 21 janvier l’ambassadrice d’Italie sur son sol pour protester contre ces attaques de Luigi Di Maio qui accuse la France « d’appauvrir l’Afrique ». Sauf qu’en Italie, les dirigeants n’en ont rien à faire de cette démarche de Paris qui souffle le chaud et le froid. Les autorités françaises bombent la poitrine le jour et dépêchent des émissaires en Italie la nuit pour calmer ces critiques qui ternissent gravement l’image de leur pays. Sacré coup de bol pour le Président Félix Tshisekedi de la RCD. La réaction de l’Italie est tombée à pic pour lui puisqu’elle a découragé la France dans ses manoeuvres pour s’offrir une situation à l’Ivoirienne (en 2010) au Congo…
L’Italie aux côtés de l’Afrique, jusqu’à quand ?
L’Italie peut jouer le rôle du poil à gratter jusqu’à ce que le monde entier se penche sérieusement sur le sujet du franc CFA. Seulement, les Italiens ne viennent pas de découvrir la lumière. Ils sont restés bouches cousues jusqu’à l’arrivée massive d’immigrés africains sur leurs côtes. Ses dirigeants expressément bombardés dans leurs fonctions pour leur capacité à dire tout haut ce que l’Europe pense tout bas ne sont pour les Africains que des partenaires de courte durée. Les Italiens retourneront dans leur mutisme aussi vite que sera interrompu le déferlement d’immigrés sur leur territoire. Mais cela n’empêche que ce pays est aujourd’hui le lus précieux des partenaires de nos africanistes qui seraient bien inspirés de se saisir de la situation actuelle pour rallier à leur combat plusieurs Italiens, mais aussi des Français qui ne sont pas insensibles à la position de leurs voisins sur les relations controversées entretenues par leurs dirigeants avec les pays africains.
WALFNET
La lutte pour la libération totale de certains pays africains, toujours sous domination de la France, est engagée ces dernières années, mais c’est le vice-premier ministre italien Luigi di Maio qui vient de porter la bataille au très niveau. Selon le politicien italien, le pays du Général De Gaulle n’a jamais cessé son exploitation coloniale de l’Afrique malgré les différents régimes qui se sont succédé à sa tête. Pour lui, il est temps que l’Union européenne force la main à la France pour qu’elle arrête ses vieux réflexes sur le continent où elle défait et fait des régimes favorables à ses seuls intérêts.
Il faut dire que l’Italie, première porte d’entrée en Europe pour les immigrés traversant la Méditerranée en a plus qu’assez de payer les conséquences de la politique française en Afrique. Chaque jour, plusieurs centaines d’immigrés échouent sur les plages italiennes où les autorités sont débordées. Ce phénomène s’est accentué après la guerre déclenchée par la France en Libye, prétextant de massacres des populations par l’ancien guide Mouammar Kadhafi, tué lors de cette même guerre.
Au contraire de l’Union européenne, l’Union africaine qui était pourtant la première concernée par ce qui se passait en Libye n’a pas eu son mot à dire. Les États-Unis et la France ont pris seuls toutes les décisions qui ont ruiné l’ordre dans ce pays. Depuis, la Libye qui retenait comme une digue la coulée de centaines de milliers d’Africains candidats à l’aventure européenne a cédé et c’est l’Italie et l’Espagne qui se noient.
La parlementaire et ancienne ministre de la Jeunesse italienne sous Berlusconi, Mme Giorgia Meloni, chargeait la France à l’époque.
Pour les dirigeants de ces deux pays, la France qui est directement responsable de ce désastre doit assumer ses responsabilités en récupérant les immigrés qui débarquent toujours par centaines sur leurs frontières. La réponse de la France, en plus d’avoir été pratiquement négative, est moralisatrice… Quand l’hôpital n’en a plus rien à faire de la charité… Pour Paris, l’Italie qui n’a pourtant plus aucun lien sérieux avec le continent africain et qui n’interfère plus dans les affaires des États africains, doit continuer d’accueillir ces pauvres gens au nom de la solidarité.
Le duo Luigi di Maio et Mattéo Salvini déshabille la France
« Non », et officiellement, ont répondu Luigi di Maio et Mattéo Salvini à cette France des grandes leçons. Le premier a déclaré que «la France est l’un de ces pays qui, en imprimant de l’argent pour 14 pays africains, le franc CFA, entravent leur développement économique et contribuent au départ des réfugiés qui meurent dans la mer ou arrivent sur nos côtes.»
Pour Mattéo Salvini, les Français doivent «se libérer d’un très mauvais président» Emmanuel Macron, incapable de régler les problèmes causés par son pays. Ce que ne sait pas le ministre de l’Intérieur italien, c’est que c’est depuis Charles de Gaulle que les Français se rincent à la sueur des Africains. Le jeune Macron qui ne peut pas stopper ce deal lucratif qu’il n’a pas les moyens de remplacer par un autre ne peut-être tenu pour seul responsable. Déjà qu’il ne sait plus où donner de la tête avec les Gilets jaune, il ne va pas en plus s’offrir une mission pour laquelle il n’a pas signé.
En réaction à ce déferlement de critiques côté italien, la France à convoqué lundi 21 janvier l’ambassadrice d’Italie sur son sol pour protester contre ces attaques de Luigi Di Maio qui accuse la France « d’appauvrir l’Afrique ». Sauf qu’en Italie, les dirigeants n’en ont rien à faire de cette démarche de Paris qui souffle le chaud et le froid. Les autorités françaises bombent la poitrine le jour et dépêchent des émissaires en Italie la nuit pour calmer ces critiques qui ternissent gravement l’image de leur pays. Sacré coup de bol pour le Président Félix Tshisekedi de la RCD. La réaction de l’Italie est tombée à pic pour lui puisqu’elle a découragé la France dans ses manoeuvres pour s’offrir une situation à l’Ivoirienne (en 2010) au Congo…
L’Italie aux côtés de l’Afrique, jusqu’à quand ?
L’Italie peut jouer le rôle du poil à gratter jusqu’à ce que le monde entier se penche sérieusement sur le sujet du franc CFA. Seulement, les Italiens ne viennent pas de découvrir la lumière. Ils sont restés bouches cousues jusqu’à l’arrivée massive d’immigrés africains sur leurs côtes. Ses dirigeants expressément bombardés dans leurs fonctions pour leur capacité à dire tout haut ce que l’Europe pense tout bas ne sont pour les Africains que des partenaires de courte durée. Les Italiens retourneront dans leur mutisme aussi vite que sera interrompu le déferlement d’immigrés sur leur territoire. Mais cela n’empêche que ce pays est aujourd’hui le lus précieux des partenaires de nos africanistes qui seraient bien inspirés de se saisir de la situation actuelle pour rallier à leur combat plusieurs Italiens, mais aussi des Français qui ne sont pas insensibles à la position de leurs voisins sur les relations controversées entretenues par leurs dirigeants avec les pays africains.
WALFNET