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Khalifa Sall sur le meurtre de Me Sèye : « Nous avions arrêté les coupables, nous les avions jugés et nous les avions condamnés. Ce qui s’est passé huit ou neuf ans plus tard… »

Samedi 16 Mai 2015

A la tête d’une forte délégation composée essentiellement de responsables politiques socialistes, Khalifa Sall a sacrifié à son habitude de fouler le sol de Touba à chaque veille de magal du Kahzu Rajab. Et comme il le fait de coutume, il a passé le plus clair de son temps chez Sokhna Bali M'backé où il a été accueilli et reçu par Serigne Cheikh Abdou M'backé Gaïndé Fatma. Le maire de Dakar a aussi eu un entretien avec Serigne Abô M'backé, khalife de Serigne Fallou et déclare s’être recueilli au niveau du mausolée du Saint-homme. 
Interpellé sur l’actualité de l’anniversaire du meurtre de Me Babacar Sèye et sur la sortie de quelques membres de la famille du regretté magistrat demandant une réouverture de l’enquête, Khalifa Sall préférera dégager la responsabilité du régime Socialiste sous l’empire duquel le drame a eu lieu. « Me Sèye a été un grand patriote, un grand Sénégalais, un grand avocat, un grand bâtonnier, grand homme d’Etat… quelqu’un qui s’est consacré à son pays. D’ailleurs, il est mort en faisant son travail de magistrat au niveau du Conseil constitutionnel. Ce que je peux dire de son assassinat, c’est que les coupables ont été arrêtés, jugés et condamnés.» 
Invité à peser véritablement le degré de responsabilité du gouvernement socialiste, l’édile de la Capitale Sénégalaise se voudra plus précis et plus radical : « nous avions arrêté les coupables, nous les avions jugés et nous les avions condamnés. Ce qui s’est passé huit ou neuf ans plus tard relève d’autres initiatives et d’autres décisions. Vous vous rappelez …euh ! La loi Ezzlan et tout  le débat épique… ». 
Concernant l’affaire Hissène Habré, il refusera de débattre en profondeur de l’affaire, mais se réjouit du fait que les Africains ont gagné en maturité en matière judiciaire.  «C'est qu’aujourd’hui, l’Afrique s’est mise au diapason de la justice mondiale. Ce dont nous nous félicitons, c’est que l’Afrique ne puisse plus accepter d’extrader ses fils et de les juger elle-même ».
La délégation du maire a eu droit à un repas copieux...