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Khadim Ndiaye: « J’ai vécu un véritable cauchemar au Jaraaf »

Mardi 5 Novembre 2013

En conflit avec le Jaraaf la saison dernière, Khadim Ndiaye s’étouffait à la Médina. Il ne restait alors qu’à prendre ses bagages et déménager. C’est la Linguère de Saint-Louis, une région et un club qui l’ont adopté à bas âge, qui va le servir de planque pour relancer sa carrière qui connaît un sacré coup d’arrêt.

Même si Khadim connaît bien la maison des Nordistes, pour y avoir gagné la coupe du Sénégal en 2007 et le championnat en 2009, rien ne lui sera servi sur un plateau d’argent. Khadim doit se battre pour récupérer la place de titulaire qui est pour l’instant dans les gants de Mamadou Ndiaye. Et selon une source proche du club, l’entraîneur Boucounta Cissé compte s’appuyer sur ses certitudes de la saison passée et garder la même confiance à son groupe.

Face à la rude concurrence qui l’attend, Khadim Ndiaye note avec confiance : «Je n’ai pas peur de la concurrence. S’il s’agit de convaincre le coach, je ferai de mon mieux. L’essentiel pour moi, c’est de s’engager et faire mes preuves pour séduire (le coach).»

Sur les raisons de son départ du Jaraaf, le portier international éclaire la lanterne : «J’ai vécu un véritable cauchemar au Jaraaf. Après une discussion avec le coach Abdoulaye Sarr qui est comme un père pour moi, en dehors du football, et le président de la section de football Pape Moussa Ndiaye, ils ont compris mes raisons. L’entraîneur voulait que je reste, mais j’ai préféré retourner à la Linguère, étant donné que j’avais les mêmes propositions. A Dakar, la vie est chère, avec les tensions de trésorerie qu’on a vécues la saison dernière (au Jaraaf) et aussi pour des raisons familiales (son père est malade) il valait mieux pour moi retourner sur mes bases.»

Annoncé à l’As Kaloum pour retrouver son mentor Amara Traoré, entraîneur de cette formation guinéenne, Khadim Ndiaye souligne que le contacts existent toujours. Raison pour laquelle, avant de s’engager avec les dirigeants de la Linguère, il a été clair : «J’ai dit aux dirigeants que si toutefois je décroche ce contrat avec l’As Kaloum, il n’y aura pas de problème (pour sa libération). Le président (Ababacar Sy) l’a bien compris.»


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