La célébration de la Journée de l'Enfant Africain au Centre Mame Fatim Konté a été saisie par Pape Demba Fall coordonnateur régional de la Coalition Nationale des Associations et Ong en Faveur de l'Enfant (Conafe) pour rappeler qu'il n' y a pas une étude spécifique faite, 25 ans après l'adoption de la Charte Africaine des Enfants par le Sénégal. Cependant, il note que 15 à 20% de filles mariées précocement dans la région de Saint-Louis.
"C'est une situation alarmante qui nécessite l'intervention de tous les acteurs religieux, politiques, administratifs. Il faut beaucoup plus de stratégies pour la protection de l'enfance. Le mariage des enfants entraine des traumatismes psychologiques et émotionnels comprenant les relations sexuelles forcées et la privation de liberté. En raison des rapports de force inégaux et du manque d'éducation, les jeunes femmes ne peuvent pas avoir des rapports sexuels protégés avec leurs maris, ce qui les expose à des risques. Pis, le mariage des enfants renforce le cycle de la pauvreté pour les petites puisqu'elles peinent à aller à l'école ou à obtenir une formation professionnelle par conséquent. Le mariage des enfants viole les droits de l'homme, celui-ci stoppe le développement des filles, aboutit à la grossesse précoce et l'isolement social", se désole M. Fall rappelant que la pauvreté est un facteur clé du mariage des enfants.
"Les pays avec des taux de prévalence élevés de mariages d'enfants ont tendance à avoir un Pib faible", précise-t-il. Très en verve, il signale " les familles pauvres marient leurs jeunes filles pour diminuer le nombre d'enfants qu'elles ont en charge de nourrir, de vêtir et de donner une éducation".
Quant au Gouverneur adjoint chargé des Affaires Administratives de Saint-Louis Babacar Bâ, après avoir rappelé que le 16 juin marque le massacre des enfants à Soweto (Afrique du sud) qui revendiquaient leurs droits, a lancé un appel à la sérénité et à la responsabilité à l’endroit des parents tentés de donner leurs filles en mariage précoce. "Il y a des motivations de fortes dotes qui sont souvent à l’origine des drames chez les enfants poussés très tôt en vie de couple. Les parents doivent savoir protéger leurs filles et les accompagner à poursuivre leurs études en mettant l'accent sur une bonne éducation", a expliqué M. Bâ
A signaler que l'assistance composée en majorité de jeunes a laissé entendre que les enfants sont de plus en plus victimes des abus sexuels (viols, cas de pédophilie d'inceste), des mariages précoces, des mutilations génitales féminines (l'excision), de la maltraitance (sous toutes ses formes), de la stigmatisation et de la marginalisation.Il urge de renforcer et créer des comités de quartiers ou villageois pour la protection de l'enfance.
NDARINFO.COM
"C'est une situation alarmante qui nécessite l'intervention de tous les acteurs religieux, politiques, administratifs. Il faut beaucoup plus de stratégies pour la protection de l'enfance. Le mariage des enfants entraine des traumatismes psychologiques et émotionnels comprenant les relations sexuelles forcées et la privation de liberté. En raison des rapports de force inégaux et du manque d'éducation, les jeunes femmes ne peuvent pas avoir des rapports sexuels protégés avec leurs maris, ce qui les expose à des risques. Pis, le mariage des enfants renforce le cycle de la pauvreté pour les petites puisqu'elles peinent à aller à l'école ou à obtenir une formation professionnelle par conséquent. Le mariage des enfants viole les droits de l'homme, celui-ci stoppe le développement des filles, aboutit à la grossesse précoce et l'isolement social", se désole M. Fall rappelant que la pauvreté est un facteur clé du mariage des enfants.
"Les pays avec des taux de prévalence élevés de mariages d'enfants ont tendance à avoir un Pib faible", précise-t-il. Très en verve, il signale " les familles pauvres marient leurs jeunes filles pour diminuer le nombre d'enfants qu'elles ont en charge de nourrir, de vêtir et de donner une éducation".
Quant au Gouverneur adjoint chargé des Affaires Administratives de Saint-Louis Babacar Bâ, après avoir rappelé que le 16 juin marque le massacre des enfants à Soweto (Afrique du sud) qui revendiquaient leurs droits, a lancé un appel à la sérénité et à la responsabilité à l’endroit des parents tentés de donner leurs filles en mariage précoce. "Il y a des motivations de fortes dotes qui sont souvent à l’origine des drames chez les enfants poussés très tôt en vie de couple. Les parents doivent savoir protéger leurs filles et les accompagner à poursuivre leurs études en mettant l'accent sur une bonne éducation", a expliqué M. Bâ
A signaler que l'assistance composée en majorité de jeunes a laissé entendre que les enfants sont de plus en plus victimes des abus sexuels (viols, cas de pédophilie d'inceste), des mariages précoces, des mutilations génitales féminines (l'excision), de la maltraitance (sous toutes ses formes), de la stigmatisation et de la marginalisation.Il urge de renforcer et créer des comités de quartiers ou villageois pour la protection de l'enfance.
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