Le Réseau national pour la prévention et la gestion du risque hydrométéorologique dans les villes africaines a été lancé, hier. Il vise à créer un cadre pour anticiper les catastrophes naturelles.
Le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Oumar Guèye a présidé, hier, l’atelier de lancement du Réseau national pour la prévention et la gestion du risque hydrométéorologique dans les villes africaines. Il s’agit de la mise en place d’un cadre pluridisciplinaire dont l’ambition est d’anticiper sur la survenue de catastrophes naturelles comme les inondations.
M. Guèye est convaincu que la communauté nationale doit anticiper sur la survenue de phénomènes naturels comme les inondations. C’est dans cette perspective que le président Macky Sall a confié un important plan décennal de lutte contre les inondations au ministère chargé de la Restructuration et de l’Aménagement des zones inondées. Cette année, il a beaucoup plu et ce plan a fonctionné, selon les experts. De même, l’érosion côtière touche beaucoup les zones touristiques, particulièrement la Petite côte (Saly Portudal) et Saint-Louis. L’eau a gagné plusieurs mètres sur les plages.
Cet atelier a permis de mieux comprendre ces phénomènes en vue de prendre des mesures de prévention des risques et catastrophes. « Nous nous organisons pour que l’impact de ces phénomènes sur l’environnement soit amoindri », a soutenu le ministre Oumar Guèye. Pour le directeur général de l’Agence nationale pour l’aviation civile et la météorologie (Anacim), Marame Maguèye Ndao, la mise en place d’un système d’alerte à l’intention des populations a commencé. Il s’agit notamment de bulletins météo et de prévisions largement diffusés pendant la toute récente saison des pluies. Cela a permis aux populations de prendre les dispositions utiles.
La météo est au service de la recherche pour mieux appréhender et prendre en compte les changements climatiques, a renchéri le patron de l’Anacim. L’urgence est de sensibiliser les parties prenantes en cas de situation d’alerte. L’Anacim estime qu’elle est, aujourd’hui, outillée pour informer les populations, les couches les plus vulnérables dans le cadre d’une prise en charge correcte de ces phénomènes naturels.
Du point de vue de la prévision météorologique, tous les outils nécessaires sont disponibles. Le nouveau réseau intitulé Risque hydrométéorologique dans les villes africaines (Rhyva) est composé de représentants de la direction de la Protection civile, du ministère de la Restructuration et de l’Aménagement des zones inondées, des sapeurs pompiers, de l’administration territoriale, d’universitaires, etc. Son objectif général est d’élaborer une base de connaissances sur les risques liés aux évènements hydrométéorologiques en milieu urbain et de fournir une expertise pour renforcer les capacités de résilience de nos villes face aux changements climatiques.
L’atelier d’échanges a réuni l’ensemble des professionnels de la météorologie. Les villes africaines sont parmi les plus vulnérables face au changement climatique. Elles connaissent des taux d’urbanisation parmi les plus élevés au monde, notamment dans les zones côtières.
Le SOLeil
Le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Oumar Guèye a présidé, hier, l’atelier de lancement du Réseau national pour la prévention et la gestion du risque hydrométéorologique dans les villes africaines. Il s’agit de la mise en place d’un cadre pluridisciplinaire dont l’ambition est d’anticiper sur la survenue de catastrophes naturelles comme les inondations.
M. Guèye est convaincu que la communauté nationale doit anticiper sur la survenue de phénomènes naturels comme les inondations. C’est dans cette perspective que le président Macky Sall a confié un important plan décennal de lutte contre les inondations au ministère chargé de la Restructuration et de l’Aménagement des zones inondées. Cette année, il a beaucoup plu et ce plan a fonctionné, selon les experts. De même, l’érosion côtière touche beaucoup les zones touristiques, particulièrement la Petite côte (Saly Portudal) et Saint-Louis. L’eau a gagné plusieurs mètres sur les plages.
Cet atelier a permis de mieux comprendre ces phénomènes en vue de prendre des mesures de prévention des risques et catastrophes. « Nous nous organisons pour que l’impact de ces phénomènes sur l’environnement soit amoindri », a soutenu le ministre Oumar Guèye. Pour le directeur général de l’Agence nationale pour l’aviation civile et la météorologie (Anacim), Marame Maguèye Ndao, la mise en place d’un système d’alerte à l’intention des populations a commencé. Il s’agit notamment de bulletins météo et de prévisions largement diffusés pendant la toute récente saison des pluies. Cela a permis aux populations de prendre les dispositions utiles.
La météo est au service de la recherche pour mieux appréhender et prendre en compte les changements climatiques, a renchéri le patron de l’Anacim. L’urgence est de sensibiliser les parties prenantes en cas de situation d’alerte. L’Anacim estime qu’elle est, aujourd’hui, outillée pour informer les populations, les couches les plus vulnérables dans le cadre d’une prise en charge correcte de ces phénomènes naturels.
Du point de vue de la prévision météorologique, tous les outils nécessaires sont disponibles. Le nouveau réseau intitulé Risque hydrométéorologique dans les villes africaines (Rhyva) est composé de représentants de la direction de la Protection civile, du ministère de la Restructuration et de l’Aménagement des zones inondées, des sapeurs pompiers, de l’administration territoriale, d’universitaires, etc. Son objectif général est d’élaborer une base de connaissances sur les risques liés aux évènements hydrométéorologiques en milieu urbain et de fournir une expertise pour renforcer les capacités de résilience de nos villes face aux changements climatiques.
L’atelier d’échanges a réuni l’ensemble des professionnels de la météorologie. Les villes africaines sont parmi les plus vulnérables face au changement climatique. Elles connaissent des taux d’urbanisation parmi les plus élevés au monde, notamment dans les zones côtières.
Le SOLeil