Les faits remontent au 28 octobre 2002. A Ndiolofène, dans le faubourg de Sor, le nommé Seydou Cissé parvint à informer les éléments du commissariat central de police de Sor de la découverte du corps sans vie d’un nouveau-né dans une concession de cette partie de la ville tricentenaire.
Une enquête ouverte aussitôt et bien diligentée par les forces de l’ordre, permit de mettre à profit une réquisition administrative pour amener le médecin-chef du centre hospitalier régional de Saint-Louis et son équipe à se prononcer sur les circonstances de la mort de ce nourrisson. Ceci, en vue de déterminer si l’enfant est né vivant ou, dans le cas échéant, donner une idée précise des causes de son décès. Le médecin légiste finit par déposer des conclusions selon lesquelles, il y eut un fœtus masculin né à terme et en état de putréfaction avancée au moment de cette découverte macabre.
A l’enquête préliminaire, un habitant du quartier de Ndiolofène avait juré la main sur le cœur que la mise en cause avait déjà fait l’objet d’une première arrestation pour avoir commis un délit d’infanticide.
Mieux, ce paisible et honnête citoyen de Ndiolofène, plus explicite, laissa entendre que cette dame à qui on reprochait ce délit d’infanticide, était à nouveau tombée enceinte et qu’au dernier moment, elle ne portait plus cette grossesse qui ne passait pas inaperçue. Interpellée par les enquêteurs, la dame P. M nia les faits dans un premier temps avant de reconnaître avoir accouché difficilement et sans la moindre assistance quelque part dans le quartier et à une heure très avancée de la nuit.
Douze ans après, cette ténébreuse affaire d’infanticide, qui avait défrayé la chronique dans la vieille cité, est revenue alimenter toutes les causeries à Ndiolofène et à la Cour d’Appel de Saint-Louis qui abrite cette présente session de la cour d’assises. Et le problème auquel ces éminents professionnels du droit ont été confrontés à la dernière minute, est qu’ils n’ont pas pu interroger l’accusée, en l’occurrence, la dame P.M, âgée d’une cinquantaine d’années. Elle a été finalement jugée à défaut et condamnée aux travaux forcés à perpétuité.
Mbagnick Kharachi Diagne
Une enquête ouverte aussitôt et bien diligentée par les forces de l’ordre, permit de mettre à profit une réquisition administrative pour amener le médecin-chef du centre hospitalier régional de Saint-Louis et son équipe à se prononcer sur les circonstances de la mort de ce nourrisson. Ceci, en vue de déterminer si l’enfant est né vivant ou, dans le cas échéant, donner une idée précise des causes de son décès. Le médecin légiste finit par déposer des conclusions selon lesquelles, il y eut un fœtus masculin né à terme et en état de putréfaction avancée au moment de cette découverte macabre.
A l’enquête préliminaire, un habitant du quartier de Ndiolofène avait juré la main sur le cœur que la mise en cause avait déjà fait l’objet d’une première arrestation pour avoir commis un délit d’infanticide.
Mieux, ce paisible et honnête citoyen de Ndiolofène, plus explicite, laissa entendre que cette dame à qui on reprochait ce délit d’infanticide, était à nouveau tombée enceinte et qu’au dernier moment, elle ne portait plus cette grossesse qui ne passait pas inaperçue. Interpellée par les enquêteurs, la dame P. M nia les faits dans un premier temps avant de reconnaître avoir accouché difficilement et sans la moindre assistance quelque part dans le quartier et à une heure très avancée de la nuit.
Douze ans après, cette ténébreuse affaire d’infanticide, qui avait défrayé la chronique dans la vieille cité, est revenue alimenter toutes les causeries à Ndiolofène et à la Cour d’Appel de Saint-Louis qui abrite cette présente session de la cour d’assises. Et le problème auquel ces éminents professionnels du droit ont été confrontés à la dernière minute, est qu’ils n’ont pas pu interroger l’accusée, en l’occurrence, la dame P.M, âgée d’une cinquantaine d’années. Elle a été finalement jugée à défaut et condamnée aux travaux forcés à perpétuité.
Mbagnick Kharachi Diagne