En 2008, 7 859 chercheurs ont été répertoriés dans les structures publiques et privées du Sénégal. Parmi ceux-ci, 3 % interviennent dans les sciences agricoles.Mais, jusqu’avant la mise en place du Cadre de concertation de la recherche agricole et agroalimentaire, les organismes de recherche publics et privés qui travaillent sur ces thématiques ont toujours entretenu des relations et des collaborations occasionnelles, voire informelles.
C’est pour mettre fin à cette tendance que le Système national de recherches agro-sylvo pastorales (Snrasp), après dix ans de travail, a abouti à la décision de systématiser la coopération entre les structures nationales ayant des compétences et capacités de recherche dans les domaines agricoles et agroalimentaires. Le nouveau cadre de concertation mis en place regroupe des Ong, des utilisateurs, le secteur privé, les universités et autres institutions d’enseignement supérieur et institutions de recherche. Il devrait ainsi contribuer, d’après le président du Système national de recherches agro-sylvo-pastorale (Snrasp), Moussa Fall, ‘à décloisonner les différentes institutions et à favoriser l’émergence d’équipes de recherche performantes sur la base de leurs avantages comparatifs’.
A en croire toujours le président du Snrasp, le cadre de concertation dont le protocole a été ratifié, hier, constitue ‘un puissant levier de collaboration et d’échanges’. Et, constitue en même temps, selon lui, ‘un signal fort adressé à tous les enseignants-chercheurs et à tous les chercheurs pour les inciter à travailler ensemble et à faire face, de façon solidaire, à l’immense défi que constitue notre capacité à être compétitif et à participer à l’émergence des technologies d’avant-garde ; dans un secteur où la mondialisation s’affirme avec force et rapidité’.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Amadou Tidiane Bâ, n’a pas dit autre chose. Pour lui, ‘la proposition du Snrasp de mettre en place un cadre formel de concertation entre les institutions de recherche agricole et agroalimentaire vient à son heure’.‘La mutualisation de nos moyens et la mise en place de synergies, dans un secteur aussi crucial que l’agriculture, sont indispensables pour l’avenir de nos institutions d’enseignement et de recherche’, indique le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Et, cela d’autant plus que nos principales structures de recherche n’ont pas les ressources humaines, financières et physiques suffisantes pour relever les multiples défis de l’agriculture sénégalaise. Il s’est engagé à soutenir le nouveau cadre formel qui vient d’être créé.
Le président de l’Académie des sciences et techniques du Sénégal, le Pr Amadou Lamine Ndiaye, ancien recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis a été élu à la présidence tournante de ce cadre pour un an. Le nouveau président a promis de renforcer la fonctionnalité et la synergie du nouveau Cadre de concertation de la recherche agricole et agroalimentaire.
Mamadou SARR
C’est pour mettre fin à cette tendance que le Système national de recherches agro-sylvo pastorales (Snrasp), après dix ans de travail, a abouti à la décision de systématiser la coopération entre les structures nationales ayant des compétences et capacités de recherche dans les domaines agricoles et agroalimentaires. Le nouveau cadre de concertation mis en place regroupe des Ong, des utilisateurs, le secteur privé, les universités et autres institutions d’enseignement supérieur et institutions de recherche. Il devrait ainsi contribuer, d’après le président du Système national de recherches agro-sylvo-pastorale (Snrasp), Moussa Fall, ‘à décloisonner les différentes institutions et à favoriser l’émergence d’équipes de recherche performantes sur la base de leurs avantages comparatifs’.
A en croire toujours le président du Snrasp, le cadre de concertation dont le protocole a été ratifié, hier, constitue ‘un puissant levier de collaboration et d’échanges’. Et, constitue en même temps, selon lui, ‘un signal fort adressé à tous les enseignants-chercheurs et à tous les chercheurs pour les inciter à travailler ensemble et à faire face, de façon solidaire, à l’immense défi que constitue notre capacité à être compétitif et à participer à l’émergence des technologies d’avant-garde ; dans un secteur où la mondialisation s’affirme avec force et rapidité’.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Amadou Tidiane Bâ, n’a pas dit autre chose. Pour lui, ‘la proposition du Snrasp de mettre en place un cadre formel de concertation entre les institutions de recherche agricole et agroalimentaire vient à son heure’.‘La mutualisation de nos moyens et la mise en place de synergies, dans un secteur aussi crucial que l’agriculture, sont indispensables pour l’avenir de nos institutions d’enseignement et de recherche’, indique le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Et, cela d’autant plus que nos principales structures de recherche n’ont pas les ressources humaines, financières et physiques suffisantes pour relever les multiples défis de l’agriculture sénégalaise. Il s’est engagé à soutenir le nouveau cadre formel qui vient d’être créé.
Le président de l’Académie des sciences et techniques du Sénégal, le Pr Amadou Lamine Ndiaye, ancien recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis a été élu à la présidence tournante de ce cadre pour un an. Le nouveau président a promis de renforcer la fonctionnalité et la synergie du nouveau Cadre de concertation de la recherche agricole et agroalimentaire.
Mamadou SARR