Le rapport dénommé « Paying Taxes 2016» porte sur l’imposition des bénéfices, l’imposition des dividendes, les cotisations et les charges sociales supportées par l’employeur, l’impôt sur la transmission du patrimoine, la taxe foncière… et liste le palmarès de 24 pays africains. L’Île Maurice, le Seychelles et le Rwanda sont respectivement les 1er, 2e et 3e pays où les taux d’imposition sont les plus faibles. À l’opposé, le Centrafrique, l’Algérie et la Mauritanie sont les mauvais élèves en se basant sur la liste avec respectivement un taux d’imposition total moyen de 73,3 %; 72,7% et 71,3%. Voici le tableau
Le rapport : http://www.pwc.fr/paying-taxes-2016.html
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les quelques pays faisant figure de bons élèves ne sont pas forcément les nations considérées comme les locomotives économiques de la zone, ce qui permet de tirer la conclusion selon laquelle un bon écosystème entrepreneurial est également conditionné par une grande facilité d’accès aux sources de financement (banques, Business Angels, bourse des valeurs, crowdfunding), une multiplicité des incubateurs et accélérateurs, une présence d’écoles de commerce dispensant un enseignement de haute qualité, une capacité d’innovation ou une stabilité politique – et non lié à la simple baisse de la ponction fiscale – . Un patron d’entreprise préférerait sans doute s’installer dans un pays africain où règne la paix civile, avec un taux d’imposition sur les sociétés élevé plutôt que gérer ses affaires dans un état doté d’une fiscalité faible, dans lequel les crises politiques et militaires sont monnaie courante.
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Rang | Pays | Taux d’imposition total moyen (%) |
1e | Île Maurice | 22,40 |
2e | Seychelles | 30,10 |
3e | Rwanda | 33,00 |
4e | Djibouti | 37,60 |
5e | Madagascar | 38,10 |
6e | Burundi | 40,30 |
7e | Burkina Faso | 41,30 |
8e | Gabon | 45,70 |
9e | Sénégal | 47,30 |
10e | Niger | 48,20 |
11e | Mali | 48,30 |
12e | Togo | 48,50 |
13e | Cameroun | 48,80 |
14e | Maroc | 49,10 |
15e | Côte d’ivoire | 51,90 |
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Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les quelques pays faisant figure de bons élèves ne sont pas forcément les nations considérées comme les locomotives économiques de la zone, ce qui permet de tirer la conclusion selon laquelle un bon écosystème entrepreneurial est également conditionné par une grande facilité d’accès aux sources de financement (banques, Business Angels, bourse des valeurs, crowdfunding), une multiplicité des incubateurs et accélérateurs, une présence d’écoles de commerce dispensant un enseignement de haute qualité, une capacité d’innovation ou une stabilité politique – et non lié à la simple baisse de la ponction fiscale – . Un patron d’entreprise préférerait sans doute s’installer dans un pays africain où règne la paix civile, avec un taux d’imposition sur les sociétés élevé plutôt que gérer ses affaires dans un état doté d’une fiscalité faible, dans lequel les crises politiques et militaires sont monnaie courante.
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