La Cour d'assises de Saint-Louis, siégeant à Matam (Nord), a condamné à 5 ans de travaux forcés l'accusé Demba Diaba Sow pour incendie volontaire, a constaté l'APS.
Selon le verdict rendu lundi soir par la Cour, Demba Diaba Sow, 46 ans, est reconnu coupable d'avoir provoqué l'incendie qui a ravagé la demeure de la dame Hawa Dème, dont le seul tort était d'avoir rejeté ses avances répétées.
Le drame n'avait pas fait de victime, mais les flammes ont quand même réussi à emporter les affaires personnelles de la partie civile, stockées dans sa chambre complètement consumée par les feux.
Les faits incriminés remontent au 23 mars 2002, à Gassambéry, un village situé au Nord-est de la commune de Matam, où vivait la partie civile qui faisait l'objet d'avances intenses et répétées de l'accusé.
La partie civile a en effet plus d'une fois éconduit l'accusé qui refusait d’entendre raison, bien qu’elle lui répétait à chaque fois qu'elle était mariée et qu’elle ne saurait donc entretenir avec lui de relations coupables.
"Malgré mes refus catégoriques d’entretenir des rapports sexuels avec lui, le sieur Sow continuait à me fréquenter'', a déclaré la dame Hawa Dème à la barre.
"Le jour fatal, il m'a trouvée en train de prendre du thé chez moi avec deux invités. Je l’ai alors sommé de ne plus remettre les pieds chez moi. C'est à la suite de ce renvoi devant des gens, qu'il a menacé de me faire payer cher mon geste, estimant que je l'avais humilié devant des hommes comme lui", a-t-elle témoigné.
"Il est revenu nuitamment brûler ma case, où je dormais avec mes enfants, mais heureusement, avec l'intervention des voisins, nous avons pu sortir indemne, mes enfants et moi, mais tous les bagages étaient calcinés", a poursuivi la partie civile.
L'accusé a nié en bloc la version servie par la partie civile, affirmant qu'il n'est pas l'auteur des faits qui lui sont reprochés. ''Je ne la connais même pas'', a-t-il dit en parlant de la partie civile.
Au cours de sa plaidoirie, l'avocat général, Saliou Mbaye, a soutenu que les faits demeurent malgré tout constants. Selon lui, Demba Diaba Sow est bel et bien coupable d'avoir brûlé la case d'autrui, un acte puni par l'article 406 du Code pénal. Il a par conséquent requis contre lui une peine de cinq ans de travaux forcés.
L'avocat de l'accusé, Me Bocar Thiam, a lui soutenu que son client n'est pas coupable des faits qui lui sont reprochés. Il a plaidé pour l'acquittement de son client, estimant qu'aucun élément du dossier d'accusation ne démontre sa culpabilité.
La Cour d'assises de Saint-Louis, après en avoir délibéré, a condamné Demba Diaba Sow à 5 ans de travaux forcés.
APS
Selon le verdict rendu lundi soir par la Cour, Demba Diaba Sow, 46 ans, est reconnu coupable d'avoir provoqué l'incendie qui a ravagé la demeure de la dame Hawa Dème, dont le seul tort était d'avoir rejeté ses avances répétées.
Le drame n'avait pas fait de victime, mais les flammes ont quand même réussi à emporter les affaires personnelles de la partie civile, stockées dans sa chambre complètement consumée par les feux.
Les faits incriminés remontent au 23 mars 2002, à Gassambéry, un village situé au Nord-est de la commune de Matam, où vivait la partie civile qui faisait l'objet d'avances intenses et répétées de l'accusé.
La partie civile a en effet plus d'une fois éconduit l'accusé qui refusait d’entendre raison, bien qu’elle lui répétait à chaque fois qu'elle était mariée et qu’elle ne saurait donc entretenir avec lui de relations coupables.
"Malgré mes refus catégoriques d’entretenir des rapports sexuels avec lui, le sieur Sow continuait à me fréquenter'', a déclaré la dame Hawa Dème à la barre.
"Le jour fatal, il m'a trouvée en train de prendre du thé chez moi avec deux invités. Je l’ai alors sommé de ne plus remettre les pieds chez moi. C'est à la suite de ce renvoi devant des gens, qu'il a menacé de me faire payer cher mon geste, estimant que je l'avais humilié devant des hommes comme lui", a-t-elle témoigné.
"Il est revenu nuitamment brûler ma case, où je dormais avec mes enfants, mais heureusement, avec l'intervention des voisins, nous avons pu sortir indemne, mes enfants et moi, mais tous les bagages étaient calcinés", a poursuivi la partie civile.
L'accusé a nié en bloc la version servie par la partie civile, affirmant qu'il n'est pas l'auteur des faits qui lui sont reprochés. ''Je ne la connais même pas'', a-t-il dit en parlant de la partie civile.
Au cours de sa plaidoirie, l'avocat général, Saliou Mbaye, a soutenu que les faits demeurent malgré tout constants. Selon lui, Demba Diaba Sow est bel et bien coupable d'avoir brûlé la case d'autrui, un acte puni par l'article 406 du Code pénal. Il a par conséquent requis contre lui une peine de cinq ans de travaux forcés.
L'avocat de l'accusé, Me Bocar Thiam, a lui soutenu que son client n'est pas coupable des faits qui lui sont reprochés. Il a plaidé pour l'acquittement de son client, estimant qu'aucun élément du dossier d'accusation ne démontre sa culpabilité.
La Cour d'assises de Saint-Louis, après en avoir délibéré, a condamné Demba Diaba Sow à 5 ans de travaux forcés.
APS