Le sentiment de révolte qui t’a amené à réagir à la bave fielleuse de cet aigri inconsolable est fort compréhensible, et tout à ton honneur.
Mais j’aurais souhaité que tout le monde s’accorde à lui opposer la seule chose qu’il mérite : le silence du mépris.
Il ne s’est jamais senti bien dans sa peau. La vie a fait de lui l’envers de ce qu’il aurait voulu être. C’est pourquoi toute sa vie est une pièce de théâtre, et lui un acteur permanent. Il s’est taillé le rôle du personnage de ses rêves impossibles.
Etre Président de la République, plus qu’une ambition, est ressenti par lui comme une nécessité vitale. Il en a besoin pour combler tous ces déficits dont il traine péniblement le complexe.
Imposteur démasqué, usurpateur tenu en échec, « grand bandit » en faillite, politicien raté, il ne lui reste que sa gueule pour déverser la surcharge d’acide qui brûle dans son cœur.
Mouchard et balance avérés, il en a perdu fiabilité, crédibilité, honneur et dignité.
Ayant l’habitude de mordre demain la main qui le nourrit aujourd’hui, de caresser aujourd’hui celle sur laquelle il a craché hier, il vit ainsi dans ses trahisons et ses parjures, se nourrit de ses vomissures et bivouaque sur ses turpitudes, lui qui parle de convictions et de reniement.
Il est désormais le maître de l’invective et de l’injure, et aucun mot ne sera considéré comme étant trop gros dans ce qui reste de son esprit consumé par l’envie et la jalousie ; il en dira tous les jours un peu plus.
Il n’a ni vertu ni qualité. Il est ce qu’il est : un négatif absolu, sans envergure, sans foi, se référant au code des grands bandits pour se glorifier de ses faits d’armes dans le mal.
Il est petit sur tous les plans ; on lui donnerait le trône et la couronne terrestres que cela ne saurait le grandir. Il est condamné à se passer des services de ces « dames de compagnie » parce qu’il n’est pas assez valeureux pour en jouir.
Laissons-le s’enliser dans ses petites querelles qui sont à l’image de sa personnalité, la vraie, pas celle qu’il interprète.
Par Alioune FALL
Mais j’aurais souhaité que tout le monde s’accorde à lui opposer la seule chose qu’il mérite : le silence du mépris.
Il ne s’est jamais senti bien dans sa peau. La vie a fait de lui l’envers de ce qu’il aurait voulu être. C’est pourquoi toute sa vie est une pièce de théâtre, et lui un acteur permanent. Il s’est taillé le rôle du personnage de ses rêves impossibles.
Etre Président de la République, plus qu’une ambition, est ressenti par lui comme une nécessité vitale. Il en a besoin pour combler tous ces déficits dont il traine péniblement le complexe.
Imposteur démasqué, usurpateur tenu en échec, « grand bandit » en faillite, politicien raté, il ne lui reste que sa gueule pour déverser la surcharge d’acide qui brûle dans son cœur.
Mouchard et balance avérés, il en a perdu fiabilité, crédibilité, honneur et dignité.
Ayant l’habitude de mordre demain la main qui le nourrit aujourd’hui, de caresser aujourd’hui celle sur laquelle il a craché hier, il vit ainsi dans ses trahisons et ses parjures, se nourrit de ses vomissures et bivouaque sur ses turpitudes, lui qui parle de convictions et de reniement.
Il est désormais le maître de l’invective et de l’injure, et aucun mot ne sera considéré comme étant trop gros dans ce qui reste de son esprit consumé par l’envie et la jalousie ; il en dira tous les jours un peu plus.
Il n’a ni vertu ni qualité. Il est ce qu’il est : un négatif absolu, sans envergure, sans foi, se référant au code des grands bandits pour se glorifier de ses faits d’armes dans le mal.
Il est petit sur tous les plans ; on lui donnerait le trône et la couronne terrestres que cela ne saurait le grandir. Il est condamné à se passer des services de ces « dames de compagnie » parce qu’il n’est pas assez valeureux pour en jouir.
Laissons-le s’enliser dans ses petites querelles qui sont à l’image de sa personnalité, la vraie, pas celle qu’il interprète.
Par Alioune FALL