C’est une nouvelle qui va secouer les états-majors politiques et au-delà : le pouvoir veut ressusciter le Sénat. De sources sûres, un influent courant au sein de la majorité présidentielle travaille à insérer une Chambre haute du Parlement à côté de l’Assemblée nationale.
C’est un projet qui est sérieusement envisagé. En réalité, les partisans d’un retour du Sénat dans l’organigramme institutionnel ont pris au mot plusieurs leaders d’opinion qui jugent que tant qu’à modifier la Constitution (surtout pour ramener le mandat du président de la République à cinq ans), autant profiter de « l’aubaine » pour, et prendre en charge les conclusions de la Commission nationale de réforme des institutions, et caser du personnel politique avec une nouvelle Chambre parlementaire. Toutefois, il faut rappeler que l’équipe dirigée par le Pr Ahmadou Makhtar Mbow n’a pas proposé le retour du Sénat…
Institué sous le président Abdou Diouf en 1999, il a été supprimé en 2001 (après un référendum), rétabli en 2007 et à nouveau supprimé en 2012. D’ailleurs, le président Macky Sall avait pris le prétexte des inondations pour allouer le budget de la Chambre à la lutte contre le fléau.
Dans sa dernière version, il était composé de 100 membres, dont 35 élus au suffrage indirect dans les départements et 65 autres choisis par le chef de l’Etat, et son président élu pour cinq ans. Jusqu’à la suppression de l’institution, son président était la deuxième personnalité de l’Etat, et assurait les plus hautes charges étatiques en cas de vacance du pouvoir, pendant 90 jours, le temps d’organiser un nouveau scrutin présidentiel. Alors, si le projet aboutit, en sera-t-il toujours ainsi (avec donc un président du Sénat, de fait numéro deux du pouvoir) ? Comment l’opinion va-t-elle apprécier cette trouvaille ? Comment les alliés du président Macky Sall vont-ils apprécier cette proposition ?
Le Sénat au Sénégal a été dirigé une première fois par le défunt « baron » socialiste de Kaolack, Abdoulaye Diack (1999 – 2001). Après avoir remporté la présidentielle de 2007, le président Abdoulaye Wade remet en place la chambre et décide de placer à sa tête l’ancien titulaire du perchoir de l’Assemblée nationale et ex-maire de Dakar, Pape Diop (2007-2012).
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C’est un projet qui est sérieusement envisagé. En réalité, les partisans d’un retour du Sénat dans l’organigramme institutionnel ont pris au mot plusieurs leaders d’opinion qui jugent que tant qu’à modifier la Constitution (surtout pour ramener le mandat du président de la République à cinq ans), autant profiter de « l’aubaine » pour, et prendre en charge les conclusions de la Commission nationale de réforme des institutions, et caser du personnel politique avec une nouvelle Chambre parlementaire. Toutefois, il faut rappeler que l’équipe dirigée par le Pr Ahmadou Makhtar Mbow n’a pas proposé le retour du Sénat…
Institué sous le président Abdou Diouf en 1999, il a été supprimé en 2001 (après un référendum), rétabli en 2007 et à nouveau supprimé en 2012. D’ailleurs, le président Macky Sall avait pris le prétexte des inondations pour allouer le budget de la Chambre à la lutte contre le fléau.
Dans sa dernière version, il était composé de 100 membres, dont 35 élus au suffrage indirect dans les départements et 65 autres choisis par le chef de l’Etat, et son président élu pour cinq ans. Jusqu’à la suppression de l’institution, son président était la deuxième personnalité de l’Etat, et assurait les plus hautes charges étatiques en cas de vacance du pouvoir, pendant 90 jours, le temps d’organiser un nouveau scrutin présidentiel. Alors, si le projet aboutit, en sera-t-il toujours ainsi (avec donc un président du Sénat, de fait numéro deux du pouvoir) ? Comment l’opinion va-t-elle apprécier cette trouvaille ? Comment les alliés du président Macky Sall vont-ils apprécier cette proposition ?
Le Sénat au Sénégal a été dirigé une première fois par le défunt « baron » socialiste de Kaolack, Abdoulaye Diack (1999 – 2001). Après avoir remporté la présidentielle de 2007, le président Abdoulaye Wade remet en place la chambre et décide de placer à sa tête l’ancien titulaire du perchoir de l’Assemblée nationale et ex-maire de Dakar, Pape Diop (2007-2012).
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