S’il y a une ville qui mérite vraiment d’être nettoyée, c’est bien celle de Saint-Louis. Ancienne capitale du Sénégal, cette localité brille, aujourd'hui, de son insalubrité. Une insalubrité notoire, surtout au bord du Fleuve qui sépare l’île et la Langue de Barbarie qui regroupe les quartiers Guet-Ndar, Santhiaba et Gokhoumbathie. En effet, alors que les écologistes dénoncent les ordures jetées au bord de la mer, les habitants de l’île et de la Langue de barbarie n’ont rien trouvé de mieux à faire que de transformer le bord du Fleuve en «Mbeubeuss».
Et comme si cela ne suffisait pas, les populations de ces zones accomplissent parfois leurs besoins naturels sur les lieux, sous prétexte qu’ils ne disposent pas de toilettes dans leurs maisons. «Nos maisons sont trop étroites, car le quartier n’est pas bien assaini. Nous ne disposons même pas de toilettes ici, nous sommes obligés de nous rendre au bord de la mer ou celui du Fleuve pour nos besoins naturels», se justifie une dame de Guet-Ndar, qui préfère garder l’anonymat. Interpellée à son tour sur la raison pour laquelle elle déverse les ordures au bord du fleuve, Astou Kane argumente: «Nous n’avons pas le choix. Les collecteurs des ordures ne viennent plus jusqu’ici, alors que tout le monde sait qu’on ne peut pas garder une poubelle chez soi, durant longtemps».
Poursuivant son explication, elle ajoute: «Avant, les ramasseurs d'ordures venaient ici, et on n’avait pas besoin de nous rendre au bord du fleuve. Mais, depuis que nous avons eu un petit problème avec l’évacuateur des eaux usées, sur lequel nous avions même mis une grosse pierre pour juguler les désagréments, les collecteurs ne viennent plus. Et c’est depuis ce jour-là, que nous avons commencé à jeter les ordures ici».
Et de pointer du doigt la mairie, comme seule responsable de cette situation, cette jeune fille, âgée d'au moins vingt ans, le teint noire, explique: «La mairie ne met pas toujours une poubelle au bord du fleuve. Et face à une telle situation, nous ne pouvons que jeter par terre les ordures». Inconscients des dangers encourus, les enfants, pieds-nus, s’amusent à pêcher des poissons au bord du Fleuve, traversant ordures et eaux usées. Et au même moment, d’autres pêcheurs, devant leurs pirogues, s'attellent à réparer les filets de pêche ou leurs pirogues, sans se soucier de l’insalubrité qui garnit le décor.
Seynabou FALL
Et comme si cela ne suffisait pas, les populations de ces zones accomplissent parfois leurs besoins naturels sur les lieux, sous prétexte qu’ils ne disposent pas de toilettes dans leurs maisons. «Nos maisons sont trop étroites, car le quartier n’est pas bien assaini. Nous ne disposons même pas de toilettes ici, nous sommes obligés de nous rendre au bord de la mer ou celui du Fleuve pour nos besoins naturels», se justifie une dame de Guet-Ndar, qui préfère garder l’anonymat. Interpellée à son tour sur la raison pour laquelle elle déverse les ordures au bord du fleuve, Astou Kane argumente: «Nous n’avons pas le choix. Les collecteurs des ordures ne viennent plus jusqu’ici, alors que tout le monde sait qu’on ne peut pas garder une poubelle chez soi, durant longtemps».
Poursuivant son explication, elle ajoute: «Avant, les ramasseurs d'ordures venaient ici, et on n’avait pas besoin de nous rendre au bord du fleuve. Mais, depuis que nous avons eu un petit problème avec l’évacuateur des eaux usées, sur lequel nous avions même mis une grosse pierre pour juguler les désagréments, les collecteurs ne viennent plus. Et c’est depuis ce jour-là, que nous avons commencé à jeter les ordures ici».
Et de pointer du doigt la mairie, comme seule responsable de cette situation, cette jeune fille, âgée d'au moins vingt ans, le teint noire, explique: «La mairie ne met pas toujours une poubelle au bord du fleuve. Et face à une telle situation, nous ne pouvons que jeter par terre les ordures». Inconscients des dangers encourus, les enfants, pieds-nus, s’amusent à pêcher des poissons au bord du Fleuve, traversant ordures et eaux usées. Et au même moment, d’autres pêcheurs, devant leurs pirogues, s'attellent à réparer les filets de pêche ou leurs pirogues, sans se soucier de l’insalubrité qui garnit le décor.
Seynabou FALL