La police du commissariat de l’île de Saint-Louis a mis la main sur la femme qui avait jeté son bébé de sexe féminin, lundi dernier, dans un tas d’ordure. Un appel anonyme a guidé les enquêteurs sur les traces de la fille de 20 ans, finalement, arrêtée à la Rue Galou Male de Guet-Ndar. Après l’avoir cueillie, en pleine journée, les éléments du commissariat de l’île l’ont conduite à l’hôpital régional de Saint-Louis, où le gynécologue a confirmé un accouchement récent. Présentée comme une femme vivant dans la précarité, Ndèye Oumy Sène est mariée à un émigré, absent du territoire, depuis plus de sept ans. Une absence qui sera fatale à sa femme.
Le dramatique destin d’une femme d’émigrée
Mariée, depuis 2005, Ndèye Oumy Sène a vu sa vie basculer, en 2011, au décès de sa grande sœur de qui elle n’hérite que la charge de quatre bouts de bois de Dieu. Sans nouvelle de son mari, elle est dans la précarité que vient assombrir la disparition de son autre sœur, trois mois plus tard, qui lui lègue deux autres orphelins. Obligée de nourrir les six enfants de ses sœurs décédées, elle vit dans la solitude dans laquelle, l’a abandonnée son émigré de mari, vivant, clandestinement, en Espagne. Mise en état de grossesse par un voisin, de surcroit, ami de son mari, elle garde le secret de sa gésine. Et, dans la nuit du dimanche au lundi, après avoir mis au monde un bébé de sexe masculin, elle se débarrasse de son enfant jeté dans les ordures jouxtant le petit bras du fleuve. Elle devrait être présentée au juge d’instruction de Saint-Louis, aujourd’hui.
Ousseynou Diop
REWMI QUOTIDIEN
Le dramatique destin d’une femme d’émigrée
Mariée, depuis 2005, Ndèye Oumy Sène a vu sa vie basculer, en 2011, au décès de sa grande sœur de qui elle n’hérite que la charge de quatre bouts de bois de Dieu. Sans nouvelle de son mari, elle est dans la précarité que vient assombrir la disparition de son autre sœur, trois mois plus tard, qui lui lègue deux autres orphelins. Obligée de nourrir les six enfants de ses sœurs décédées, elle vit dans la solitude dans laquelle, l’a abandonnée son émigré de mari, vivant, clandestinement, en Espagne. Mise en état de grossesse par un voisin, de surcroit, ami de son mari, elle garde le secret de sa gésine. Et, dans la nuit du dimanche au lundi, après avoir mis au monde un bébé de sexe masculin, elle se débarrasse de son enfant jeté dans les ordures jouxtant le petit bras du fleuve. Elle devrait être présentée au juge d’instruction de Saint-Louis, aujourd’hui.
Ousseynou Diop
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