Le débat fait rage dans les différents quartiers de Dakar. Chez Tidiane Diallo, trouvé dans sa boutique à Grand Dakar, c’est toujours le mécontentement des clients.
Interpellé sur la hausse, il témoigne : « Nous ne comprenons pas cette hausse sur le prix de certains produits comme le riz, l’huile, le sucre, entre autres. Mais ce qui est bizarre, c’est la rareté du sucre sur le marché. Auparavant, le sac de riz coûtait 17.500 FCfa, actuellement, il est passé à 19.000 FCfa. Même le prix de l’huile qui était à 14 500 FCfa, est passé à 24 000 FCfa. Ce qui prouve que c’est une hausse exponentielle ».
Poursuivant, il souligne que « le sucre importé et celui local, avaient les mêmes prix. Mais actuellement, le produit se fait de plus en plus rare sur le marché. Ainsi, nous lançons un appel à l’État du Sénégal pour qu’il nous vienne en aide. Même si la crise sanitaire qui a duré pratiquement deux ans, a impacté sur le coût des denrées alimentaires. N’oublions pas que le sucre est produit ici au Sénégal, mais à cause de la crise, la quantité de production a ralenti. Donc, nous attendons la partition de l’État dans les plus brefs délais ».
Autre lieu, Baobabâ, non loin de la Fastef. Malgré le train-train quotidien, Mohamed Ba, un père de famille, trouve qu'à cause de la pandémie, certains ont connu une baisse de leurs revenus et d’autres ont perdu leur emploi. Ce qui ne colle pas avec la situation actuelle. « Le Président n’a pas honoré ses promesses de 2012 lors de sa campagne électorale. Car il avait insisté sur la diminution des taxes sur les prix de produits de première nécessité », regrette-t-il.
Ainsi, selon lui, « vu le contexte actuel, avec les élections qui se profilent à l’horizon, imaginez comment sera le pays une fois qu’elles (Ndlr : les autorités) en auront fini avec ces élections. Sur ce, nous demandons l’intervention de l’État, car des familles en souffrent. Il faut enlever les taxes sur les importations. Également, nous interpellons les associations des consommateurs car, nous ne sentons pas leurs partitions. Chaque père de famille fait la prévision de ces dépenses à la fin du mois, donc ça devient difficile, s’il y a des imprévus ».
Face à cette situation, notre interlocuteur s’interroge : « Comment le Sénégal peut-être un pays producteur de sucre et vendre plus cher que la Gambie ? C’est aussi valable pour d’autres produits tels que le riz ». Une situation qui n’échappe pas aux gargotières et autres vendeuses de beignets.
Rewmi
Interpellé sur la hausse, il témoigne : « Nous ne comprenons pas cette hausse sur le prix de certains produits comme le riz, l’huile, le sucre, entre autres. Mais ce qui est bizarre, c’est la rareté du sucre sur le marché. Auparavant, le sac de riz coûtait 17.500 FCfa, actuellement, il est passé à 19.000 FCfa. Même le prix de l’huile qui était à 14 500 FCfa, est passé à 24 000 FCfa. Ce qui prouve que c’est une hausse exponentielle ».
Poursuivant, il souligne que « le sucre importé et celui local, avaient les mêmes prix. Mais actuellement, le produit se fait de plus en plus rare sur le marché. Ainsi, nous lançons un appel à l’État du Sénégal pour qu’il nous vienne en aide. Même si la crise sanitaire qui a duré pratiquement deux ans, a impacté sur le coût des denrées alimentaires. N’oublions pas que le sucre est produit ici au Sénégal, mais à cause de la crise, la quantité de production a ralenti. Donc, nous attendons la partition de l’État dans les plus brefs délais ».
Autre lieu, Baobabâ, non loin de la Fastef. Malgré le train-train quotidien, Mohamed Ba, un père de famille, trouve qu'à cause de la pandémie, certains ont connu une baisse de leurs revenus et d’autres ont perdu leur emploi. Ce qui ne colle pas avec la situation actuelle. « Le Président n’a pas honoré ses promesses de 2012 lors de sa campagne électorale. Car il avait insisté sur la diminution des taxes sur les prix de produits de première nécessité », regrette-t-il.
Ainsi, selon lui, « vu le contexte actuel, avec les élections qui se profilent à l’horizon, imaginez comment sera le pays une fois qu’elles (Ndlr : les autorités) en auront fini avec ces élections. Sur ce, nous demandons l’intervention de l’État, car des familles en souffrent. Il faut enlever les taxes sur les importations. Également, nous interpellons les associations des consommateurs car, nous ne sentons pas leurs partitions. Chaque père de famille fait la prévision de ces dépenses à la fin du mois, donc ça devient difficile, s’il y a des imprévus ».
Face à cette situation, notre interlocuteur s’interroge : « Comment le Sénégal peut-être un pays producteur de sucre et vendre plus cher que la Gambie ? C’est aussi valable pour d’autres produits tels que le riz ». Une situation qui n’échappe pas aux gargotières et autres vendeuses de beignets.
Rewmi