Lors d’un séjour à Dakar du 12 au 14 juin, le nouveau Président de la JICA, Monsieur Shinichi Kitoika, se rendra ce dimanche 13 juin, dans l’après-midi, sur le site des Mamelles devant abriter la première usine de dessalement de l’eau de Mer au Sénégal qui aura une capacité de 50.000 m3/jour extensible à 100.000 m3/jour. Cette visite est d’un bon augure pour le projet de construction d’une usine de dessalement aux Mamelles. Cela sera une première au Sénégal. L’ouvrage sera réalisé sur la période 2016-2021 (études et travaux).
La Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES), sur instruction du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Monsieur Mansour Faye, anticipe sur la demande : si rien n’est fait, le déficit d’eau potable atteindra 202.017 m3/j en 2025 et 390.888 m3/j en 2035 pour l’agglomération dakaroise. Ces derniers temps, les services de Charles Fall ont travaillé à donner corps à la vision de l’Etat : la diversification des sources d’eau. Pour mémoire, lors des incidents de Keur Momar Sarr en septembre 2013, la trop grande dépendance du Lac de Guiers a été évoquée, notamment les deux conduites ALG 1 et ALG 2 qui montraient des vulnérabilités.
La SONES a préconisé des correctifs à ces vulnérabilités grâce à un financement AFD de 6,5 milliards FCFA. Au plan structurel, il y a la troisième usine de Keur Momar Sarr (KMS3) d’un coût de 262 milliards FCFA et l’usine de dessalement des Mamelles d’un coût de 135 milliards FCFA sur financement de la JICA. Ce projet comporte un volet Renouvellement de 460 kilomètres de réseaux de distribution de Dakar. Il a une fonction économique et sociale : satisfaction de la demande, réponse à la démographie (extensions), lutte contre la pauvreté (branchements sociaux), la réponse aux besoins des secteurs de la Production (disponibilité de la ressource dans une zone à grande activité économique et commerciale).
NDARINFO
La Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES), sur instruction du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Monsieur Mansour Faye, anticipe sur la demande : si rien n’est fait, le déficit d’eau potable atteindra 202.017 m3/j en 2025 et 390.888 m3/j en 2035 pour l’agglomération dakaroise. Ces derniers temps, les services de Charles Fall ont travaillé à donner corps à la vision de l’Etat : la diversification des sources d’eau. Pour mémoire, lors des incidents de Keur Momar Sarr en septembre 2013, la trop grande dépendance du Lac de Guiers a été évoquée, notamment les deux conduites ALG 1 et ALG 2 qui montraient des vulnérabilités.
La SONES a préconisé des correctifs à ces vulnérabilités grâce à un financement AFD de 6,5 milliards FCFA. Au plan structurel, il y a la troisième usine de Keur Momar Sarr (KMS3) d’un coût de 262 milliards FCFA et l’usine de dessalement des Mamelles d’un coût de 135 milliards FCFA sur financement de la JICA. Ce projet comporte un volet Renouvellement de 460 kilomètres de réseaux de distribution de Dakar. Il a une fonction économique et sociale : satisfaction de la demande, réponse à la démographie (extensions), lutte contre la pauvreté (branchements sociaux), la réponse aux besoins des secteurs de la Production (disponibilité de la ressource dans une zone à grande activité économique et commerciale).
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