Un pullulement humain incroyable caractérise ce quartier qui, de jour comme de nuit, grouille de monde. Surpeuplé et très dynamique, ce quartier loge environ 25 mille 450 habitants et représente 16 % de la population communale. Il détient l’une des plus grandes densités de population au monde avec près de 700 habitants au kilomètre carré. Pour se rendre d’une demeure à l’autre, il faut emprunter un véritable labyrinthe. Les habitations s’entremêlent et logent plusieurs âmes. Fait important à souligner : toutes les demeures de Guet Ndar connaissent une promiscuité très poussée de par le nombre de ses occupants. De sorte que dans certaines maisons, des familles sont obligées de s’entasser comme des sardines. Pis, plusieurs générations cohabitent sous le même toit.
Fait hors norme, selon le Président du conseil de quartier : «Nos enquêtes nous ont révélé des choses extraordinaires. Nous sommes rentrés dans une maison, après calcul on a trouvé 72 habitants. On n’y a pas cru. Nous sommes revenus pour vérification et avons dénombré cette fois-ci 102 occupants dans une maison de 20 à 40… m2». Un fait qui s’explique d’une part, selon M. Guèye, par les mariages intrafamiliaux.
L’émigration au long cours marque Guet Ndar d’un sceau profond et impacte sur le taux d’occupation du quartier. Il rythme aussi la vie de ce quartier calqué sur les allers et retours de ses fils. A en croire notre interlocuteur, il y a des cas de grossesses non désirées qui se font jour. =Ceci étant l’une des conséquences directes de la longue absence des époux de leurs foyers. Les mariages précoces sont quant à eux très nombreux, révèle toujours M. Guèye. L’autre point noir est, selon lui, la déperdition scolaire chez les garçons qui sont formatés inconsciemment pour devenir des pêcheurs de marée (entre huit à dix mois en mer) ou pour émigrer.
Aida Coumba Diop (Walfadjri)
Fait hors norme, selon le Président du conseil de quartier : «Nos enquêtes nous ont révélé des choses extraordinaires. Nous sommes rentrés dans une maison, après calcul on a trouvé 72 habitants. On n’y a pas cru. Nous sommes revenus pour vérification et avons dénombré cette fois-ci 102 occupants dans une maison de 20 à 40… m2». Un fait qui s’explique d’une part, selon M. Guèye, par les mariages intrafamiliaux.
L’émigration au long cours marque Guet Ndar d’un sceau profond et impacte sur le taux d’occupation du quartier. Il rythme aussi la vie de ce quartier calqué sur les allers et retours de ses fils. A en croire notre interlocuteur, il y a des cas de grossesses non désirées qui se font jour. =Ceci étant l’une des conséquences directes de la longue absence des époux de leurs foyers. Les mariages précoces sont quant à eux très nombreux, révèle toujours M. Guèye. L’autre point noir est, selon lui, la déperdition scolaire chez les garçons qui sont formatés inconsciemment pour devenir des pêcheurs de marée (entre huit à dix mois en mer) ou pour émigrer.
Aida Coumba Diop (Walfadjri)