En partenariat avec les sociétés nationales de recherche agricole (Snra) des pays de la sous-région, la station régionale du Sahel d’AfricaRice basée à Ndiayes, village situé à 37 km de Saint-Louis, a créé et diffusé au total 24 variétés de riz pour la riziculture irriguée et pluviale (bas-fond et plateau) dans les 8 pays de sa zone d’intervention.
C’est ce qu’a déclaré en substance Dr Baboucarr Manneh au cours d’une visite guidée des réalisations de cette station régionale organisée hier par les Dr Vincent Bado, Djaman Kofi, Bimpong Kofi, Raafat El Namaky, Moukoumbi Yonnelle et Karim Traoré, dans le cadre d’une journée portes ouvertes. Une journée qui a permis aux chercheurs d’Africa Rice, aux représentants de la Saed, de l’Ancar, de l’Isra et des organisations paysannes de visiter les champs d’expérimentation aménagés à quelques encablures de cette station régionale.
Parlant des nouvelles variétés de riz, Baboucarr Manneh a rappelé que l’accès aux variétés était une contrainte majeure à l’amélioration de la performance et des moyens d’existence des ménages et des producteurs de riz. Pour résoudre ce problème, AfricaRice a lancé une initiative avec les partenaires des systèmes nationaux de recherche agricole visant à rendre disponibles les variétés productives et adaptées. Depuis 1994, a-t-il ajouté, AfricaRice a mis au point trois nouvelles variétés (sahel 108, 201 et 202) qui occupent actuellement plus de 80% du total des 37.000 ha de la superficie de riz irrigué cultivé dans la région nord. En 2005, le comité national d’homologation variétale du riz au Sénégal a officiellement homologué cinq nouvelles variétés à utiliser par les producteurs de riz irrigué de la vallée du fleuve Sénégal.
En 2009, quatre nouvelles variétés de riz Nerica (Nouveau riz pour l’Afrique) et trois variétés de riz de qualité aromatique ont été homologuées. Tenant compte du fait que les producteurs de riz irrigué ont besoin d’une vaste gamme de technologies améliorées, AfricaRice et ses partenaires ont adopté la gestion intégrée des cultures (Gic). Le paquet de Gic inclut aussi bien des options pour l’amélioration des engrais, les adventices, la gestion de l’eau, les variétés améliorées et des technologies post-récolte que des outils d’aide à la décision tels que la date optimale du semis, les taux de semis et d’engrais et les périodes d’application des engrais basés sur la recherche en modélisation des cultures.
Selon Dr Manneh, les technologies de la Gic sont peaufinées dans les champs paysans, avec un niveau élevé d’implication des paysans dans le processus d’adaptation. Et pour disséminer une connaissance sur les questions complexes relatives à la Gic, Africa rice a introduit une nouvelle approche appelée apprentissage participatif et recherche action. AfricaRice, a-t-il précisé, va ainsi continuer à développer les capacités des chercheurs et des techniciens nationaux tout en développant des programmes de formation spécifiquement destinés aux groupements ou associations de producteurs et aux producteurs semenciers en particulier. Les femmes constituent un groupe d’acteurs fortement impliquées dans la riziculture depuis la production, la transformation et la commercialisation. Des formations spécifiques seront développées pour les rizicultrices ou productrices de semences à travers leurs organisations et l’appui à l’amélioration des chaînes de transformation du riz.
Mbagnick Kharachi DIAGNE
LE SOLEIL
C’est ce qu’a déclaré en substance Dr Baboucarr Manneh au cours d’une visite guidée des réalisations de cette station régionale organisée hier par les Dr Vincent Bado, Djaman Kofi, Bimpong Kofi, Raafat El Namaky, Moukoumbi Yonnelle et Karim Traoré, dans le cadre d’une journée portes ouvertes. Une journée qui a permis aux chercheurs d’Africa Rice, aux représentants de la Saed, de l’Ancar, de l’Isra et des organisations paysannes de visiter les champs d’expérimentation aménagés à quelques encablures de cette station régionale.
Parlant des nouvelles variétés de riz, Baboucarr Manneh a rappelé que l’accès aux variétés était une contrainte majeure à l’amélioration de la performance et des moyens d’existence des ménages et des producteurs de riz. Pour résoudre ce problème, AfricaRice a lancé une initiative avec les partenaires des systèmes nationaux de recherche agricole visant à rendre disponibles les variétés productives et adaptées. Depuis 1994, a-t-il ajouté, AfricaRice a mis au point trois nouvelles variétés (sahel 108, 201 et 202) qui occupent actuellement plus de 80% du total des 37.000 ha de la superficie de riz irrigué cultivé dans la région nord. En 2005, le comité national d’homologation variétale du riz au Sénégal a officiellement homologué cinq nouvelles variétés à utiliser par les producteurs de riz irrigué de la vallée du fleuve Sénégal.
En 2009, quatre nouvelles variétés de riz Nerica (Nouveau riz pour l’Afrique) et trois variétés de riz de qualité aromatique ont été homologuées. Tenant compte du fait que les producteurs de riz irrigué ont besoin d’une vaste gamme de technologies améliorées, AfricaRice et ses partenaires ont adopté la gestion intégrée des cultures (Gic). Le paquet de Gic inclut aussi bien des options pour l’amélioration des engrais, les adventices, la gestion de l’eau, les variétés améliorées et des technologies post-récolte que des outils d’aide à la décision tels que la date optimale du semis, les taux de semis et d’engrais et les périodes d’application des engrais basés sur la recherche en modélisation des cultures.
Selon Dr Manneh, les technologies de la Gic sont peaufinées dans les champs paysans, avec un niveau élevé d’implication des paysans dans le processus d’adaptation. Et pour disséminer une connaissance sur les questions complexes relatives à la Gic, Africa rice a introduit une nouvelle approche appelée apprentissage participatif et recherche action. AfricaRice, a-t-il précisé, va ainsi continuer à développer les capacités des chercheurs et des techniciens nationaux tout en développant des programmes de formation spécifiquement destinés aux groupements ou associations de producteurs et aux producteurs semenciers en particulier. Les femmes constituent un groupe d’acteurs fortement impliquées dans la riziculture depuis la production, la transformation et la commercialisation. Des formations spécifiques seront développées pour les rizicultrices ou productrices de semences à travers leurs organisations et l’appui à l’amélioration des chaînes de transformation du riz.
Mbagnick Kharachi DIAGNE
LE SOLEIL