La première édition des journées des économistes sénégalais s’est ouverte, jeudi à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Cette initiative du Laboratoire de Recherche en Economie de Saint-Louis (LARES) et du CREG veut susciter un cadre d’échanges et de discussions entre spécialistes sur les ressources extractives et la croissance inclusive.
« L’objectif est de faire propositions claires et scientifiques sur la gestion des ressources naturelles en prenant toute la distance nécessaire entre l’opposition et le régime », a déclaré renseigne El Hadj Abdou Aziz NDIAYE, le directeur du Lares. « Nous voulons éviter au Sénégal de tomber sur la malédiction du pétrole et de supporter les problèmes que nous constatons dans d’autres pays », a-t-il ajouté.
M. NDIAYE souligne la nécessité de « faire de très bons contrats pour que le ressources soient bénéfiques à tous les Sénégalais ». « Elles ne doivent pas être bradées par des multinationales ou accaparées par une élite », a-t-il ajouté.
Dans le cadre d’une gestion durable et profitable de ces ressources, le maître de conférences agrégé en sciences économiques pense le Sénégal peut s’inspirer du modèle de gestion norvégien. « Cette option encourage des investissements en terme de capital pour permettre une bonne répartition des retombées »a-t-il expliqué.